Extra Omnes

Charlotte Hauser – Extra Omnes

Extra Omnes J’ai travaillé autour du Conclave, le moment où le nouveau pape est élu. Plus que les symboles religieux, c’est la couverture médiatique de l’événement qui m’a intéressée. Une fois les portes de la chapelle Sixtine fermées, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre. Pourtant, presque 5000 journalistes étaient en direct de la place Saint-Pierre. En attendant la fameuse fumée blanche, ils ont dû générer un flux d’information constant, comme pour remplir le vide. J’ai choisi de montrer cette masse d’informations en sélectionnant des articles, des tweets, des transcriptions d’émissions en live, produits uniquement durant les 26 heures du Conclave. En les organisant dans un ordre chronologique, je voulais voir comment ces morceaux d’informations évoluent minute par minute, comment elles se répètent et se complètent. Les images, descriptives ou déformées, évoquent l’atmosphère pesante de l’événement et une impression de vertige. A la fois solennel et ordinaire, le livre joue sur des contrastes subtils et devient une métaphore du bruit blanc.

Projet de diplôme (2013) par Charlotte Hauser

Extra Omnes

J’ai travaillé autour du Conclave, le moment où le nouveau pape est élu. Plus que les symboles religieux, c’est la couverture médiatique de l’événement qui m’a intéressée. Une fois les portes de la chapelle Sixtine fermées, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre. Pourtant, presque 5000 journalistes étaient en direct de la place Saint-Pierre. En attendant la fameuse fumée blanche, ils ont dû générer un flux d’information constant, comme pour remplir le vide. J’ai choisi de montrer cette masse d’informations en sélectionnant des articles, des tweets, des transcriptions d’émissions en live, produits uniquement durant les 26 heures du Conclave. En les organisant dans un ordre chronologique, je voulais voir comment ces morceaux d’informations évoluent minute par minute, comment elles se répètent et se complètent. Les images, descriptives ou déformées, évoquent l’atmosphère pesante de l’événement et une impression de vertige. A la fois solennel et ordinaire, le livre joue sur des contrastes subtils et devient une métaphore du bruit blanc.

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