Feed

Type

Formation

Savoir-faire

Années

2006 2024
Automated Photography à Foto/Industria

PHOTOGRAPHIE

Automated Photography à Foto/Industria

avec Milo Keller, Marco De Mutiis

La Fondation MAST présente la septième édition de Foto/Industria, la première biennale au monde consacrée à la photographie de l'industrie et du travaildans plusieurs lieux historiques de la ville de Bologne et au MAST. Les 12 expositions de Foto/Industria 2023 représentent une chronologie de points de vue sur le thème du JEU, de la fin du XIXe siècle à nos jours. Elles offrent l'occasion d'observer et d'approfondir les recherches d'une sélection d'artistes internationaux. L'ECAL y présente l'exposition de son projet de recherche Automated Photography. Un nombre croissant d’images sont produites de manière autonome par des machines pour des machines avec une exclusion progressive de toute intervention humaine. Développé par le Master Photographie, Automated Photography questionne cette situation en examinant les technologies de production et distribution d’images : CGI, drones, machine learning, photogrammétrie, réalité augmentée.

Workshop - Charlie Engman

PHOTOGRAPHIE

Workshop - Charlie Engman

avec Milo Keller, Clément Lambelet

"Treatment, Synthesis, and Art Direction" Charlie Engman est un artiste, photographe, écrivain et directeur artistique basé à Brooklyn, New York. Il travaille sur un éventail de médias et de disciplines allant de l'art de l'IA générative à la photographie, en passant par la vidéo et la mode, et concilie les pratiques artistiques, commerciales et pédagogiques. Il est directeur artistique de la marque de mode durable Collina Strada, où il est responsable de la conception des imprimés, de l'image de marque et de la conception des défilés. Ce workshop examinera la manière dont les médias, l'esthétique et la culture sont imbriqués et se chevauchent, et sont déterminés en grande partie par l'accessibilité de la technologie populaire. l'accessibilité de la technologie populaire. Il examinera également la manière dont la créativité est un processus collaboratif et itératif qui transcende les genres et les catégories. L'accent sera mis sur l'intersection de la photographie, des outils d'intelligence artificielle, des jeux vidéo et des médias pilotés par l'utilisateur. Dans cet atelier, les participants sont censés explorer et remettre en question la façon dont ils intègrent et synthétisent les registres professionnels et vernaculaires et les techniques nouvelles et traditionnelles. Cet atelier servira également d'introduction au développement de la direction artistique et à la réalisation de " traitements " pour des projets commandés, ainsi qu'à l'expérience pratique de la conception et de l'exécution de missions qui peuvent faire le lien entre une pratique artistique distincte et des modes préexistants de réalisation et de partage.

Gina Bolle – Instanz

PHOTOGRAPHIE

Gina Bolle – Instanz

par Gina Bolle

« Instanz » est une installation interactive composée d’une cellule en acier contenant une vidéo à cinq canaux, trois caméras infrarouges et deux caméras de surveillance. Plongé·e dans un espace sombre et isolé, le·la spectateur·rice est confronté·e à des diffusions enregistrées en direct, des images collectées humiliantes ou dérangeantes et du son. Pensé selon la théorie du « dispositif » de Foucault, « Instanz » indique un système exerçant un pouvoir et un contrôle sur la société. Cela démontre comment une caméra peut servir d’outil pour nuire à son sujet. Semblable au « panoptique », le·la spectateur·rice n’a aucun contrôle sur le fait d’être observé·e ou non. L’œuvre explore le potentiel d’exploitation du médium photographique et confronte le·la spectateur·rice à des vidéos qui montrent des déséquilibres de pouvoir.

Yumo Wu – The Room and the Photographs

PHOTOGRAPHIE

Yumo Wu – The Room and the Photographs

par Yumo Wu

« The Room and the Photographs » étudie la relation entre la perception, l’espace et la photographie. À l’origine, les observateur·rice·s étaient placé·e·s à l’intérieur d’une pièce pour percevoir l’essence brute de la photographie dans la camera obscura. L’évolution numérique a remodelé l’ontologie du médium et fourni une expérience entièrement métamorphosée – observer la photographie avec un détachement de la réalité. Comme dans l’acte de peindre, j’assemble une collection méticuleuse de photographies physiques et d’images générées par ordinateur. Ces espaces domestiques perdent leur perspective inhérente. Ils sont familiers mais étranges, fracturés mais déséquilibrés. Mes constructions photographiques, à la fois souvenirs et matière, tentent de révéler la complexité de la perception en photographie.

Carla Rossi – Bellissima

PHOTOGRAPHIE

Carla Rossi – Bellissima

par Carla Rossi

« Bellissima » est l’histoire d’une rencontre avec Rebecca sur la scène de l’un des concours de beauté les plus populaires d’Italie. Carla Rossi recherchait pour son projet « une jeune fille qui n’était pas un mannequin professionnel, mais qui désirait le devenir ». Le projet met en lumière l’artificialité de cette fabrique à rêves définie par l’appareil photographique. La photographe bouleverse les perspectives pour mettre en évidence la construction des images et du modèle. La symbiose entre mannequin, photographe et spectateur·rice, révèle la manière dont l’image influence les rêves et les aspirations des jeunes générations de filles. La beauté aurait-elle encore un sens si personne ne pouvait la regarder ?

Aniket Godbole – A Place I Call Home

PHOTOGRAPHIE

Aniket Godbole – A Place I Call Home

par Aniket Godbole

En grandissant en tant qu’immigré, ma notion de « l’autre » était profondément liée à mon idée du moi. Jamais pleinement Nigérian au Nigeria ou Indien en Inde. Cette série explore ma compréhension du chez-moi en tant qu’enfant d’une troisième culture, réinventant mes souvenirs d’enfance à travers des constructions réimaginées. M’enraciner dans une nouvelle ville ne m’a jamais semblé étrange, mais l’incertitude s’est installée quant à mon véritable chez-moi. Ces collages, mêlant extraits de journal et images d’archives, racontent l’histoire délicate d’une vie en transit. Je me connecte à un passé que je n’ai jamais vraiment connu, explorant les traditions, les pensées et les réalités qui ont influencé mon intégration dans ce monde étrange et nouveau que je considère maintenant comme chez moi.

Benjamin Freedman – Positive Illusions

PHOTOGRAPHIE

Benjamin Freedman – Positive Illusions

par Benjamin Freedman

« Positive Illusions » est un livre photo présentant des souvenirs d’enfance construits entièrement en image de synthèse. Les natures mortes troublantes, imaginées du point de vue d’un enfant, suggèrent une étrange présence familiale dans des environnements photoréalistes. Inspiré par la nature de la mémoire et de la simulation, j’ai basé mes scènes sur mes propres souvenirs, en utilisant une approche phénoménologique pour remplir les blancs. Revisiter le passé, en utilisant ces technologies pour remettre en scène des événements, crée un aplatissement unique du passé et du présent, un processus d’archéologie pseudo-visuelle. Certaines images de la série réapparaissent avec de légères altérations, révélant le processus surréaliste de leur fabrication et le phénomène de distorsion de la mémoire.

Fumi Omori – Girl Talk

PHOTOGRAPHIE

Fumi Omori – Girl Talk

par Fumi Omori

« Girl Talk » est une installation immersive en réalité virtuelle qui explore le concept des identités multiculturelles et l’idée du chez-soi. Le projet présente une collection d’autoportraits mettant en scène des avatars cybernétiques d’origines japonaise, coréenne et coréo-américaine. À travers mon exploration de la diversité, j’ai réalisé que l’acceptation des différentes expressions culturelles ne se résume pas à une simple adaptation ; c’est un processus subtil et complexe de découverte des valeurs intrinsèques de chaque culture. Avec « Girl Talk », je souhaite partager mes propres expériences et transmettre mon parcours, entre les sentiments de confusion et la force de l’inclusion, tout en faisant face aux défis des identités trilingues dans ce monde interconnecté.

Luísa Tormenta – Supra-Memento

PHOTOGRAPHIE

Luísa Tormenta – Supra-Memento

par Luísa Tormenta

« Supra-Memento » explore la préservation de la vie humaine dans les espaces numériques. Les corps se métamorphosent en reflets dématérialisés, résistant à la dégradation inévitable de nos réalités. Cette installation vidéo crée un environnement méditatif qui implique les spectateur·rice·s physiquement. Par la photogrammétrie, j’ai préservé mon corps et ceux de mes proches, immortalisant l’éphémère des souvenirs et des relations humaines dans un espace liminal. Entre la vanité et l’insignifiant, les corps sacrés s’entrelacent avec des matières organiques en décomposition. Par cette approche visuelle, je joue avec des illusions de volume tout en exposant la fragmentation des données, révélant leur caractère éphémère et leur vulnérabilité face à la désintégration.

Mattia Dagani Rio – METAMORPHOSIS

PHOTOGRAPHIE

Mattia Dagani Rio – METAMORPHOSIS

par Mattia Dagani Rio

« METAMORPHOSIS » est un livre de photos qui plonge dans la tapisserie complexe du bodybuilding et examine son interaction inhérente avec la torture, l’hédonisme et l’érotisme. Les culturistes se soumettent à des régimes d’entraînement exténuants, poussant leur corps aux limites absolues dans la poursuite de l’expression de soi. En combinant des images en CGI avec des méthodes photographiques traditionnelles, ce projet explore des moments d’agonie, soulignant la lutte et le dévouement nécessaires pour remodeler le corps en une forme extraordinaire. Cependant, il montre aussi que cette pratique est un voyage profondément personnel de découverte et d’acceptation de soi, où les spectateur·rice·s sont témoins du processus de transformation qui s’étend bien au-delà du corps physique.

Moritz Jekat – Wetlands of Pharmacology

PHOTOGRAPHIE

Moritz Jekat – Wetlands of Pharmacology

par Moritz Jekat

Les organes virtuels extérieurs pénètrent notre corps et transforment notre cerveau. Ces « pharmaca » se multiplient dans les zones humides entre online et vie réelle. Dans un désir de guérison et de reconnexion, un groupe d’aliens humanoïdes habite cet espace et se rassemble en un tas bienveillant d’échanges de pensées, d’émotions et de rêves. Il partage avec vous, grâce à l’écriture subconsciente et aux outils des zones humides. Dans l’espace, un lit à eau invite à la détente. Dans le concept d’adoption de la pharmacologie, par opposition à l’adaptation aux sphères virtuelles rapides basées sur la transformation des habitudes sociales, « Wetlands of Pharmacology » expérimente un lent rapprochement et un échange de connaissances émotionnelles et physiques de cinq artistes dans un moteur de jeu informatique.

Amandine Kuhlmann – Cash Me Online

PHOTOGRAPHIE

Amandine Kuhlmann – Cash Me Online

par Amandine Kuhlmann

« Cash Me Online » est un projet vidéo dans lequel je me mets en scène, combinant performance et found footage dans le but d’atteindre une notoriété virale. Ce projet explore l’impact des caméras à l’ère des réseaux sociaux, ainsi que l’illusion et le désespoir qui y sont inhérents. À travers un alter ego numérique basé sur mon propre algorithme, je performe dans la sphère virtuelle et physique, réalisant mes désirs et mes aspirations. Le projet questionne l’autoreprésentation à travers un female gaze online et omniprésent. Il examine la tension entre les archétypes féminins toxiques et la façon dont les femmes se les réapproprient. Des found footage combinés à un deepfake de mon propre visage servent d’album visuel, révélant la diversité et la standardisation du contenu et des corps.

Mykolas Valantinas – La Faute de la berceuse

PHOTOGRAPHIE

Mykolas Valantinas – La Faute de la berceuse

par Mykolas Valantinas

« La Faute de la berceuse » est un court métrage documentaire surréaliste qui raconte l’histoire de deux frères jumeaux à l’imagination sauvage et féroce, dont les conséquences les conduisent à la violence et finalement à la tragédie. Alternant entre un point de vue à la première personne et un point de vue plus stylisé à la troisième personne, le film a un effet déstabilisant où la validité supposée de l’un entre en conflit avec la surréalité de l’autre. Le récit suit le modèle du conte de fées métamorphique où les protagonistes subissent des transformations internes et / ou externes. La nature naïve et écrasante du fantasme en tant qu’énergie dangereuse et explosive est exprimée à travers deux perspectives complémentaires : les yeux d’un enfant et son moi plus âgé dans un état de folie.

Gabriela Marciniak – Early Retirement

PHOTOGRAPHIE

Gabriela Marciniak – Early Retirement

par Gabriela Marciniak

« Quand on est jeune et qu’on ralentit, on est traité de paresseux, et quand on est retraité et qu’on ralentit, on est heureux de ralentir ». Dès que nous entrons dans le monde des adultes, nous nous rendons compte que notre vie quotidienne se résume à accomplir une tâche après l’autre, à cocher les éléments de notre « liste de choses à faire ». Guidée par la recherche, l’artiste a exploré la retraite anticipée dans les centres de bien-être, des lieux où nous pouvons abandonner le contrôle et consacrer notre temps à la guérison, à l’apaisement, au plaisir et au processus lui-même. Il n’y a pas d’urgence, pas de temps. La performance vidéo comme forme d’expression juxtapose le corps à l’architecture, créant un paradis de retraite. Vidéo monocanal en résolution 4K et au format 16:9

Yuji Wang – 1.0.0.1 Days

PHOTOGRAPHIE

Yuji Wang – 1.0.0.1 Days

par Yuji Wang

« 1.0.0.1 Days » est une animation en 3D qui explore le domaine de la manipulation des données, plongeant dans l’essor inexorable de l’intelligence artificielle. La vidéo vise à spéculer sur les conséquences de la dépendance et de la confiance croissantes de l’humanité à l’égard de l’intelligence artificielle, en réfléchissant à la possibilité de manipuler les données et de se transformer ensuite en simples marionnettes d’informations et en captifs électroniques. De la réalité au virtuel, est-il possible de faire des données une nouvelle forme de religion ? Au fil du récit, un papillon cyborg se rapproche des humains enfermés dans une serre, avec sa tendresse, sa curiosité, son ambition…

Redesign 2023

MEDIA & INTERACTION DESIGN

PHOTOGRAPHIE

Redesign 2023

avec Giliane Cachin

Dans le cadre du cours donné par Giliane Cachin, les étudiant.e.s de 1ème année sont amené.e.s à réaliser une édition en examinant les différents axes qui la composent. Le cours propose une étude des divers systèmes de grille et des fondamentaux de la micro-typographie. Lors du semestre, les élèves rechercheront la meilleure manière de structurer et d’agencer le contenu qu’ils auront choisi (ou qui leur aura été attribué, en fonction des données du semestre).Quelques règles indispensables à connaître en terme d’impression et de reliure seront passées en revue à la fin du semestre, de façon à donner vie à l’objet conceptualisé.

Frontiere di Sabbia - DRONE WORKSHOP

PHOTOGRAPHIE

Frontiere di Sabbia - DRONE WORKSHOP

avec Milo Keller, Clément Lambelet

"Frontiere di Sabbia" est une exposition des étudiants du Master de photographie de l'ECAL/Université d'art et de design de Lausanne, en collaboration avec la Biennale dell'Immagine di Chiasso. La collection de projets que vous verrez a été créée avec des drones : des aéronefs développés à l'origine pour la guerre qui ont été transformés en formes civiles et populaires. En quelques années, ces appareils ont connu une évolution technologique vertigineuse et un succès commercial considérable. Utilisés à des fins diverses - récréatives et professionnelles, politiques et subversives - ces "véhicules aériens sans pilote" peuvent être facilement achetés et contrôlés à distance, comme dans un jeu vidéo. Les opportunités offertes par les drones civils se combinent avec de multiples con- séquences négatives : la confusion entre la réalité et la simulation, les violations de la vie privée et l'utilisation pour des actions illégales et violentes. D'un point de vue photographique, les drones offrent des points de vue infinis pour une vision exceptionnelle, verticale et totale. Equipés de senseurs tous azimuts, ils volent de manière autonome sur des itinéraires programmés et sont en mesure de surveiller le territoire et ses habitants. L'exposition "Frontiere di Sabbia", présentée dans le bâtiment Ex Saceba, une usine de ciment située à quelques kilomètres du bor- der, rappelle le passé de ces lieux où l'on produisait des matériaux pour construire des maisons, des ponts, des autoroutes, mais aussi des murs et des barrières. En détournant des chemins prédéfinis et automatisés, une nouvelle génération de créateurs d'images nous interroge sur la perception de nos limites : humaines, politiques et technologiques.

Automated Photography à la Maison Franco-Japonaise

PHOTOGRAPHIE

Automated Photography à la Maison Franco-Japonaise

avec Milo Keller, Clément Lambelet

Du 3 au 19 février 2023, dans le cadre du Festival international d'art et de visions alternatives de Yebisu à Tokyo, l’ECAL exporte l'exposition issue du projet de recherche Automated Photography qui explore le potentiel esthétique et conceptuel de la photographie automatisée.

WORKSHOP - CGI WITH AREA OF WORK

PHOTOGRAPHIE

WORKSHOP - CGI WITH AREA OF WORK

avec Area Of Work

Ce workshop est une introduction aux logiciels de création 3D qui permettent de réaliser des images aux qualités photographiques qui ne sont pas des photographies.

ON 2040 - MASTER PHOTOGRAPHIE

PHOTOGRAPHIE

ON 2040 - MASTER PHOTOGRAPHIE

avec Maxime Guyon

Dans le cadre d’une collaboration avec la marque avant-gardiste suisse On, l’ECAL est fière de présenter le travail interdisciplinaire réalisé conjointement par les étudiant·e·s de 2e année des Masters Design de produit, Photographie et Type Design.

L'ECAL à Seoul : exposition Automated Photography

PHOTOGRAPHIE

L'ECAL à Seoul : exposition Automated Photography

avec Milo Keller

Suite au succès de l’exposition issue du projet de recherche Automated Photography à Paris Photo en 2021 puis à la Galerie l’elac en 2022, l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne exporte son projet de recherche à Plateform-L à Seoul du 17 septembre au 8 octobre 2022, pour une exposition audiovisuelle immersive.

Sophie Schreurs – Fed Underbelly of Silicon Valley

PHOTOGRAPHIE

Sophie Schreurs – Fed Underbelly of Silicon Valley

par Sophie Schreurs

Fed Underbelly of Silicon Valley est une installation immersive qui rend physique et corporelle les tensions sociales et politiques des réseaux sociaux. Le pouvoir des réseaux sociaux est apparent parce qu’ils possèdent l’archive de notre culture, mais surtout parce qu’ils décident de la visibilité des contenus. D’apparence démocratique, il est cependant clair que, de nos jours, certaines voix sont amplifiées tandis que d’autres sont réduites au silence par la modération de contenus. Je fais un parallèle entre les mécanismes cachés derrière les réseaux sociaux et le fonctionnement du corps humain. J’imagine le corps comme porteur de souvenirs et d’émotions qui s’infiltrent et s’accrochent aux parois de nos entrailles. Tout comme les organes, ces plateformes filtrent et circulent.

Alisa Strub – My Grind Bears Fruit

PHOTOGRAPHIE

Alisa Strub – My Grind Bears Fruit

par Alisa Strub

My Grind Bears Fruit est une série d’autoportraits projetés, combinés à des textes peints. Ces tableaux tracent un territoire dans l’engagement avec identitaire et la mise en scène de soi dans notre culture médiatisée ; explorant la tension entre la vie publique et privée. Ce besoin de nous raconter et d’épier. Cette ligne floue entre la documentation de l’intime et la construction d’identités. Ces situations dans lesquelles je joue pour la caméra sont influencées par la perception de ce que je consomme quotidiennement en ligne. Elles sont combinées et confrontées par l’utilisation intuitive, mais délibérément scénarisée de mots tirés des réseaux sociaux, créant ainsi un contrepoint qui invite le spectateur à confronter l’image et le texte à ses propres expériences.

Emma Bedos – Linger

PHOTOGRAPHIE

Emma Bedos – Linger

par Emma Bedos

Comment continuer à exister dans les lieux que nous avons quittés, à travers la mémoire de ceux qui y restent ? Ce projet illustre le sentiment d’éloignement et la manière dont la technologie tente de le combler. J’ai demandé à mes proches resté·e·s sur mon île d’origine de saisir des images de souvenirs communs. Retranscrites en photogrammétrie pour les matérialiser, l’association de la communication au travail de mémoire crée un nouvel environnement commun. Mais le résultat met en évidence l’omniprésence du vide. L’installation matérialise ce contact à distance, comme le négatif de lui-même, par des découpes dans de la soie flottante et insaisissable. L’imaginaire vient compléter la mémoire avec des images fantasmées d’un idéal lointain, où résonne la présence-absence.

Yang Su – Cloud and Beyond the Infinite

PHOTOGRAPHIE

Yang Su – Cloud and Beyond the Infinite

par Yang Su

Cloud and Beyond the Infinite est une installation vidéo avec une simulation en temps réel. Grâce à des moteurs de rendu améliorés et à des représentations visuelles de plus haute définition, l’ère du Metaverse, environnement virtuel numérique immersif, arrive à grands pas. Pourtant, derrière les images éblouissantes et réalistes de celui-ci se cachent des centres de données en constante expansion, une augmentation du traitement GPU et de la consommation d’énergie, ainsi que la chaleur et les émissions de carbone qui en découlent. Alors que le Metaverse s’améliore et devient plus vivable, notre environnement physique se détériore progressivement. L’artiste a choisi l’élément « Cloud » pour dépeindre un monde virtuel immersif, montrant une circulation d’une infinité de « nuages ».

Mahalia Taje Giotto – Existential Boner

PHOTOGRAPHIE

Mahalia Taje Giotto – Existential Boner

par Mahalia Taje Giotto

existential boner est un livre sur les obsessions. Des obsessions liées au corps, à l’identité de genre, aux sexualités et aux désirs. Mahalia Taje Giotto, est né en 1992 et a été assignée au sexe féminin à la naissance. Passant par plusieurs phases de transformation physique - de l’écriture sur la peau pendant l’enfance aux tatouages à l’âge adulte, en passant par les troubles alimentaires à l’adolescence - taje a entamé sa transition en 2020. Ce parcours identitaire est au cœur de son travail, qui exprime les pensées incessantes qui l’anime à travers un jeu de superpositions. L’observation quotidienne des changements physiques est retranscrite dans des images et des textes, entre abstrait et concret. Un chaos articulé qui reflète la façon dont taje vit sa tran- sition, avec une approche sculpturale du livre comme reflet des changements corpo- rels. L’artiste explore ses désirs et son identité fluide, tout en donnant de la visibilité à la communauté transgenre dont il est issu.

Alexey Chernikov – Above Everything

PHOTOGRAPHIE

Alexey Chernikov – Above Everything

par Alexey Chernikov

Ce projet met l’accent sur la fragilité de notre existence, le pouvoir de la surveillance et l’incertitude de notre avenir. Le projet utilise le vocabulaire visuel des drones militaires. Une caméra thermique est montée sur un drone imitant l’imagerie militaire. Le médium lui-même a un rôle essentiel car il transmet l’aspect esthétique de l’œuvre. Une grande quantité d’images des champs de bataille sont prises depuis le ciel. Ces images se terminent pour la plupart par un explosion. Dans Above Everything, une réalité parallèle est créée où la fin de chaque vidéo est imprévisible. Les séquences vidéo ainsi que le son déformé des hélices créent le sentiment d’une menace constante, illustrant la tension causée par la guerre en Ukraine qui se déroule à des milliers de kilomètres.

Clemens Fischer – Sticks and Wires

PHOTOGRAPHIE

Clemens Fischer – Sticks and Wires

par Clemens Fischer

Conçue comme un laboratoire, cette œuvre consiste en des installations de caméras qui spéculent sur un avenir où l’imagerie est créée et consommée sans que nous soyons présents. La caméra devient un acteur indépendant qui devra apprendre par lui-même à travailler, à échouer et à interpréter. Equipées d’un matériel et de tâches minimales, les machines créées sont lancées dans l’existence pour découvrir leur but et leur lien avec le monde qui les entoure. Gaffeuses, naïves mais en même temps fortement chargées de notre héritage nostalgique, ces installations sont une invitation à réfléchir sur un état temporaire et improvisé de la photographie et sur l’importance de nous-mêmes en tant que créateurs.

Nikolai Frerichs – Carrie Ann

PHOTOGRAPHIE

Nikolai Frerichs – Carrie Ann

par Nikolai Frerichs

Le film Carrie Ann questionne la standardisation. Est-il possible de parler d’amour dans un monde synthétiquement contrôlé ? L’amour romantique existe-t-il encore ou n’est-il plus qu’une construction idéologique ? L’individualité et la liberté semblent impossibles à atteindre dans ces environnements digitaux normalisés. Néanmoins, les créateurs de logiciels essaient constamment de créer de nouveaux outils et de nouvelles possibilités pour simuler notre monde de la manière la plus réaliste possible et ainsi brouiller ces limites. Mais on s’aperçoit que ces représentations sont pleines de stéréotypes. Y a-t-il quelque chose de plus grand, ne serait-ce qu’une projection de notre imaginaire sur la définition d’une vie idéale ? L’amour a-t-il le pouvoir de nous sauver de notre standardisation ?

Augustin Lignier – Container

PHOTOGRAPHIE

Augustin Lignier – Container

par Augustin Lignier

Container est un projet sur l’aliénation. À la caméra, la machine, l’espace, aux images, au medium et à une idée. Par la photographie et de la performance, je construis des règles pour expérimenter la relation à l’apparatus. En poussant mon corps dans ses limites, j’expérimente sur la caméra et le corps comme une boîte noire dans un white cube. Les règles sont les entrées et les images les sorties. En étudiant la réaction d’une action répétitive sur les vidéos. Et en se concentrant sur l’obsession d’appuyer sur le déclencheur sur les images. Utilisant cette action comme solution. Pour voir les images, les spectateur·rice·s doivent faire la même action que les performeur·rice·s. Les expériences donnent le pouvoir à la machine. Produire des images, performer, enregistrer et exposer sont une chose.

Hikaru Hori – Slowpoke

PHOTOGRAPHIE

Hikaru Hori – Slowpoke

par Hikaru Hori

Slowpoke est une série de collages sculpturaux. Prises dans mon environnement, les images d’objets de la vie quotidienne sont accumulées et superposées pour transformer des expériences multi-sensorielles. Dans le contexte de cette série, j’ai particulièrement travaillé sur l’idée d’un « mélange de perceptions physiques et numériques » pour la présentation du diplôme à venir. En réponse à ce contexte contemporain où la représentation et le représenté affectent simultanément notre cognition, Slowpoke invite les spectateur·rice·s à faire l’expérience de la construction cachée de l’image à travers les collages sculpturaux.

Metaphotography - Workshop de RV

PHOTOGRAPHIE

Metaphotography - Workshop de RV

avec Robin Bervini, Milo Keller

Pendant cet atelier de cinq jours encadré par Milo Keller et Robin Bervini, les participant·e·s ont travaillé en groupes pour créer des environnements suggestifs inspirés de photographies de référence. L'objectif était d'amener les spectateurs et spectatrices dans un univers parallèle à observer depuis un point de repère statique. Les étudiant·e·s ont appris les bases de la création d'environnements avec Unreal Engine 4 en faisant face à des complications techniques afin de faire fonctionner leurs projets sur le casque autonome Meta Quest 2.

Workshop de Materialized Photography

PHOTOGRAPHIE

Workshop de Materialized Photography

avec Mazaccio & Drowilal, MAP

Durant cet atelier d'une semaine, les étudiant·e·s ont été confrontés chaque matin à un défi sculptural et, l'après-midi, ils ont continué à développer leurs projets semestriels avec les conseils du duo d'artistes Mazaccio & Drowilal.

Workshop de Automated Photography

PHOTOGRAPHIE

Workshop de Automated Photography

avec Marco De Mutiis

Dans cet atelier intensif d'une semaine, le curateur digital Marco de Mutiis a demandé aux étudiant·e·s de créer un projet photographique à l'aide d'un processus de ludification ou autrement automatisé.

Book making workshop

PHOTOGRAPHIE

Book making workshop

avec Nicolas Polli

Lancement du livre Higurashi

PHOTOGRAPHIE

Lancement du livre Higurashi

avec Milo Keller, MAP

In Summer 2019, thirteen students from the ECAL Master’s in Photography programme supervised by Milo Keller travelled to Japan to work on thirteen individual projects in collaboration with Japanese photographer Taisuke Koyama within the framework of the Tokyo Photographic Research project. The students’ artworks range from still and moving images to computer-generated photographic visuals and explore multiple facets of the Japanese megalopolis which is, once again, undergoing major transformation in preparation for the 2020 Summer Olympic Games. Some projects focus on aspects specific to the city, from the destruction of small residential houses to the construction of the gigantic Olympic Village and the conquest of new territories by the sea. Other works investigate distinctive Japanese culture such as home-cooked food, the appetite for designing humanoid robots, the blending of child and adult worlds in manga, pachinko gambling, the reinvention of ikebana and young girls as ‘rising stars.’ Finally, the works seek to visually represent more abstract concepts such as loneliness, emptiness and intimacy in a city that, due to its density, size and power, offers a challenging, fascinating and extremely stimulating complexity to the eyes of the thirteen photographers. Higurashi has been presented at Espace Commines in Paris in November 2021, inside the exhibition Automated Photography during Paris Photo. Head of Photography Milo Keller Invited TeacherTaisuke Koyama Assistants Florian Amoser Calum Douglas Graphic Design Thomas Le Provost Typefaces Craft by ECAL/Benoit Brun & Raphaël De la Morinerie ITC Garamond Std Head of Culture and Communications Embassy of Switzerland in Japan Jonas Pulver DGES/Summer University Maxline Stettler Photography Students Emidio Battipaglia Robin Bervini Jasmine Deporta Anja Karolina Furrer Alessia Gunawan Christian Harker Jung-Ting Hu Johanna Hullár Philipp Klak Doruk Kumkumoglu Igor Pjörrt Jelly Luise Gedvile Tamosiunaite Publisher ECAL/University of Art and Design Lausanne higurashi.zone Higurashi is available at ecal-shop.ch .

Natalie Maximova – THERE IS NO SPOON

PHOTOGRAPHIE

Natalie Maximova – THERE IS NO SPOON

par Natalie Maximova

Mention Bien Cette œuvre est une interprétation de la possibilité que nous vivions dans une réalité générée par ordinateur, semblable à un jeu vidéo, inspirée par les idées de la théorie de la simulation. Le monde est construit comme un assemblage de structures sans âme, sans indication de temps ou de lieu. Le changement rapide des styles architecturaux tout au long de ce voyage explique l’ambiguïté de la théorie de la simulation et l’impossibilité de la prouver. Il y a des multitudes d’architectures et d’imaginations, il y a donc des multitudes de mystères. C’est un voyage à mi-chemin entre le rêve et le cauchemar. En l’absence d’une compréhension totale, que pouvons-nous faire d’autre que d’aller de l’avant ? Installation vidéo: animation CGI créée dans le moteur de jeu, son multicanal.

Sara Bastai – RAM_1.0

PHOTOGRAPHIE

Sara Bastai – RAM_1.0

par Sara Bastai

RAM 1.0 est un projet issu de la collaboration entre moi-même et l’Intelligence Artificielle. C’est un récit fictif de ma vie, basé sur mes archives visuelles, mais médiatisé par l’IA. Le projet explore l’importance de la construction d’une archive dans le domaine numérique. Focalisé sur l’interaction entre les images et le texte, je laisse l’IA analyser mes souvenirs pour ensuite les réinterpréter et créer de nouvelles images. De nouveaux souvenirs fabriqués se présentent sous la forme de livres différents et de diaporamas proposés sur une installation modulaire. Flottant entre l’humain et le non-humain, le dialogue entre moi-même et la machine prend naissance et vous permet de vous immerger dans un nouvel ensemble de données de mes souvenirs à travers le regard de la technologie.

Olivia Wünsche – New State of Equilibrium

PHOTOGRAPHIE

Olivia Wünsche – New State of Equilibrium

par Olivia Wünsche

Mention Très bien Prix Profot New State of Equilibrium est une interprétation visuelle de ma quête spirituelle et de mes aventures psychédéliques. La paix intérieure, le sentiment d’être profondément connecté, l’amour infini pour le monde naturel et la soif de transcendance sont les thèmes centraux que j’ai essayé de visualiser tout au long de ce projet. Le livre et l’installation questionnent et investiguent des mécanismes et des limites de notre perception cognitive et sensorielle. En soulignant la présence simultanée du visible et de l’invisible, je veux remettre en question la vision matérialiste et séculaire qui semble encore régner dans notre culture occidentale.

Manqin Zhang – I'm not a Loner

PHOTOGRAPHIE

Manqin Zhang – I'm not a Loner

par Manqin Zhang

I’m not a Loner est une installation basée sur des photos où Manqin agit comme une archéologue qui creuse dans la partie oubliée et insignifiante de la vie. L’œuvre se compose de trois toupies en résine, quatre blocs de béton, cinq tee-shirts, douze briquets et deux assiettes. En les traitant comme des artefacts historiques, l’œuvre entend construire un récit de l’histoire individuelle à travers des souvenirs, des relations et des objets. Alors que l’histoire individuelle décrit la peur, la colère et la culpabilité – personnelles, familiales, sociétales et historiques, Manqin souhaite accroître le rôle de l’individu dans l’histoire pour évoquer l’importance d’être soi-même et faire face à l’aliénation moderne.

Exquisite Corpse expérience de RV

PHOTOGRAPHIE

Exquisite Corpse expérience de RV

avec Milo Keller

A l'occasion de la Biennale dell' immagine Chiasso, les étudiant·e·s de 2e année en Master Photographie proposent, du 17 au 19 septembre, «Exquisite Corpse» – une série de projets en Réalité Virtuelle (VR) dans le Palestra CPC. Direction artistique: Milo Keller Assistants: Florian Amoser Robin Bervini Etudiant·e·s: Emma Bedos Alexey Chernikov Mahalia “Taje” Giotto Clemens Fischer Nikolai Frerichs Hikaru Hori Augustin Lignier Sophie Schreurs Alisa Strub Yang Su

Maeva Bosko – Step into the unknown

PHOTOGRAPHIE

Maeva Bosko – Step into the unknown

par Maeva Bosko

Entering the Unknown is an immersive experience that tends to alter the consciousness during an introspective journey. Because of its wild and authentic side, the forest has always bewitched the collective mind. A nature of peace but also a kingdom of mysteries, the forest gives off an almost supernatural force. To cross the threshold of the forest, because of its deep roots, is to open the door of the unconscious and to trigger the awakening of panic fears, terrors or even phobias. According to Jung, these terrors translate the fear of seeing the contents of the unconscious revealed, the fear of meeting oneself.Starting from the conscious world you gonna dive to reach the world of the unconscious. A fall into the realms of the unknown.

Joanna Wierzbicka – Nothing is connected to everything; everything is connected to something

PHOTOGRAPHIE

Joanna Wierzbicka – Nothing is connected to everything; everything is connected to something

par Joanna Wierzbicka

What is a body, where does it start, where does it end? How do we experience having a body and being a body, especially among other bodies? How can we resituate ourselves within earth others, and rethink relations on a wider level between human and nonhuman actants to account for a more ethical living? The project aims to interrogate the notion of bodily matter, recapture our corporeality and challenge the assumption that our bodies end at the skin. Instead, they are redefined as radically open systems, human and non-human assemblages, corporeal chimeras, microbiotic multi-species in the constant process of becoming. Matter, when recognised as an active agent, helps to acknowledge infinite interactions within complex networks of agency between various porous corporealities and entities. Trans-corporeality disrupts divisions between a body and the world. Bodies leave traces everywhere, ascribing themselves into various corporeal, technological, political narratives, but also traces are ascribed onto bodies - mediating and altering their flesh. As captured by Haraway in the figuration of compost - we are always becoming with others, together creating a lively matter of compost, composing and decomposing each other. “Nothing is connected to everything, everything is connected to something” takes a form of an installation, a speculative self-portrait as compost, built out of images of my own body (made with different apparatuses including Scanning Electron Microscope, digital microscopes) mixed with still lifes of food and different materials representing the transformation and movement, as in compost. Additionally, sculptures are accompanied by the video that expands on the idea of corporeal companionship and brings in the notion of uncanny-like lump of flesh covered with skin. It is a performative act, a result of wondering how to become a microorganism, a bacteria and if I am already enough of one. All the parts of installation, exploring the line between oppositions such as human/nonhuman, internal/external, self/the other, refer to the definition of an abject and are meant to translate that moment, or a sensation - how a breakdown in meaning, something expelled from “I” eventually comes to define “I”.

Extraits de mémoires en Master Photography

PHOTOGRAPHIE

Extraits de mémoires en Master Photography

avec Anniina Koivu

AUTHOR: Sara Bastai TITLE: How to build a collective memory in the digital realm? SUBTITLE: Depicting humankind through methods of preservation It seems, sometimes, like today’s main focus of interest lies in how future societies will perceive us. The traces we might leave behind can significantly impact the history and interpretation of our current present. Can we rely on digital preservation? What should we document for the future? How can we represent and preserve society in the 21st century without being reduced to mere computational information processing? This master thesis is a speculative reflection on our current and past methods of preservation of social history. ------ AUTHOR: Maeva Bosko TITLE: Dream worlds SUBTITLE: What happens when we’re asleep? Since my early childhood, I have dreamt a lot. Sweet, pleasant or strange dreams, nightmares, sometimes even lucid dreams. Night is when I escape to these virtual worlds. But what are these worlds? Why are they so different from my ordinary waking world? I’ve even gotten to the point, on various occasions, when I preferred these dream states to my everyday reality. This is a research project into the world of dreams as an attempt to decode the unconsciousness in relation to the virtual universe and reality we experience at night. ------ AUTHOR: Natalie Maximova TITLE: Walking the landscape, in video games With a focus on landscape representation in video games called “walking simulators”, this thesis attempts to uncover questions related to a complex and ambiguous notion of landscape, from its original conception to today. During my research, I applied the interpretive approach of “reading” and decoding landscapes that have been used by geographers, as well as sociologists, artists and historians. Video game landscapes could be thought of as a system consisting of natural, man-made and cultural forces which can be identified and studied. The landscape in this case plays as a medium that combines, holds and channels these forces. If video game environments exist as part of our culture, what kind of connections do these virtual spaces form? This thesis tries to uncover processes behind the construction of the “natural” in video game environments. ------ AUTHOR: Joanna Wierzbicka TITLE: Why should our bodies end at the skin? SUBTITLE: Rethinking bodily matter beyond a humanist imagination This thesis follows the turn to matter within the fields of body studies, posthuman feminist theory, and new materialism in order to rethink the definition of what a body is and, more importantly, what a body can do. The main research objective is to find out how through questioning the definition of a body and the use of metaphorical thinking in this process, we can establish a more ethical living ground among other bodies. ------ AUTHOR: Olivia Wünsche TITLE: Myths shape reality After having lived a deeply transformative psychedelic experience, all previously held beliefs and perceptions which conditioned my relationship to the surrounding reality, suddenly broke free from the prison of mental programming and limited awareness. Different aspects of this internal change manifested through an almost visceral connection to the Earth. I started to direct my attention towards subjects revolving around environmental and humanitarian crisis, simultaneously wanting to find the cause that has led to our current state of separateness, in which we distance ourselves from others and from nature. I understood quite rapidly that socio-political problem-solving is undoubtedly urgent and indispensable, however it remains shallow and incomplete by treating symptoms without curing the cause. ------ AUTHOR: Zhang Manqin TITLE: A diamond-shaped egg This master thesis is based on different tools that can be used to explore the power of memory. Closely related to the author’s “I’m not a loner” photo installation, this research project combines fictional writing with the documentary approach of a diary.

VR Workshop

PHOTOGRAPHIE

VR Workshop

avec Milo Keller, Robin Bervini

Atelier d'introduction à la réalité virtuelle animé par Milo Keller avec l'assistance technique de Florian Amoser et Robin Bervini. Pendant cette introduction de 5 jours, les étudiants ont appris à utiliser Unreal Engine 4 pour prototyper et tester leurs scènes en temps réel. En travaillant en binôme, chacun d'entre eux a commencé à développer un module d'une expérience VR globale qui sera présentée à la Biennale dell'immagine 2021 à Chiasso.

Iconic

PHOTOGRAPHIE

Iconic

avec Lauren Huret, MAP

In this workshop, first and second year students had group discussions around what makes an image iconic and developed group and individual projects. The workshop was tutored by Lauren Huret

Model Behaviour, Version 2

PHOTOGRAPHIE

Model Behaviour, Version 2

avec Simone Niquille

L'atelier s'inspire du portrait traditionnel mais s'en écarte intentionnellement, permettant une exploration critique des constructions culturelles et numériques du "soi" et de la "famille" à travers l'objectif des filtres neuronaux, en mettant l'accent sur la production quotidienne plutôt que sur la qualité, l'édition étant reportée à un stade ultérieur de la préparation de la présentation.

Book making workshop

PHOTOGRAPHIE

Book making workshop

avec Nicolas Polli

The workshop is a complement to the Photobook semester project during which the first year students, tutored by graphic designer Nicolas Polli, learned to think of the photobook as an object. Each student developed their sequence and made creative choices that led to the production of a dummy.

Emidio Battipaglia – Build38, Patch Release 13

PHOTOGRAPHIE

Emidio Battipaglia – Build38, Patch Release 13

avec Simone Niquille, François Zajega

Le travail questionne le déterminisme génétique, la représentation, les réseaux d’infrastructure et la vie privée en usant de techniques digitales pour penser la technologie. Les techniques actuelles veulent achever une pleine quantification de la réalité en réduisant le sujet en données pures, en une collection d’objet marchandé. L’installation utilise un rayon d’outils technologiques (réalité virtuelle, analyse d’ADN, intelligence artificielle, photogrammétrie) et aspire à présenter les résultats de mes recherches théoriques à travers un parcours personnel.

Robin Bervini – Until I Stop Trying to Get Out of My Skin

PHOTOGRAPHIE

Robin Bervini – Until I Stop Trying to Get Out of My Skin

par Robin Bervini

Prix Elinchrom « Until I Stop Trying to Get Out of My Skin » est une installation spatiale et de réalité virtuelle illustrant la lutte personnelle de l’artiste pour trouver son identité biraciale dans le sud de la Suisse. Entouré de famille et d’amis blancs et ne connaissant que la culture locale, l’artiste s’est identifié comme blanc, mais la remise en cause continue de ses origines et les préjugés vécus lui ont fait douter de son appartenance. L’installation plonge le spectateur dans la peau de l’artiste : en incarnant ses avatars, le spectateur rencontrera les alter egos de l’artiste qui incarnent son moi idéal à différentes étapes.

Filtrer