Le Retranchement

Le Retranchement

17.03-29.04.2012 Le Retranchement, Manoir de la ville de Martigny, Martigny Exposition du Master arts visuels de l’ECAL à Martigny Du 17 mars au 29 avril 2012 (vernissage le 16 mars à 18h), le Manoir de la Ville de Martigny accueille « Le Retranchement ». Cette exposition des étudiants du Master HES-SO en Arts visuels (European Art Ensemble) de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne a été conçue sous la direction de l’artiste Valentin Carron et de la commissaire et critique d’art Stéphanie Moisdon. Sous la forme originale d’une carte blanche confiée à Valentin Carron par le Manoir de la Ville de Martigny, ce projet s’est développé autour des enjeux collectifs des artistes impliqués dans la formation European Art Ensemble. A partir d’un processus actif de discussion, il s’agissait de penser la réalité d’une exposition de groupe aujourd’hui, ses risques, ses conventions et ses promesses. Profondément inspirée par le contexte unique du Manoir, l’histoire de ce « Retranchement » est celle d’une enquête, d’une errance qui mène à travers les nombreux espaces délaissés de la demeure à l’apogée de la chambre 11. Une énigme, faite de vides, de courants d’air, de sensations d’art, d’architecture, de littérature qui aboutit à l’étrange apparition de tous ces objets «retranchés», forcés à cohabiter. Ce retranchement est aussi l’histoire d’un ballet mécanique, l’exposition étant amenée à se déplacer dans le manoir sur toute sa durée. Au cœur de ce dispositif, Valentin Carron intervient sous une forme réflexive, à travers un agencement qui ne cherche pas à se définir, entre la sculpture et la scénographie, du lien à la séparation. Les propositions des étudiants embrassent pratiquement tous les champs de l’art contemporain, souvent avec humour et poésie. Jonathan Naas rend ainsi hommage à un groupe de Doom Metal par le biais d’un «wallpainting». Grégory Corthay promène Eliot, son chien, au gré du temps et de son humeur. Agnès Ferla réalise in situ un monochrome de 14 m2. Sylvain Croci-Torti peint au spray acrylique une toile qui suscite l'énergie d'un riff de guitare de J. Mascis, voire la rencontre d'un bonbon Mentos et d'une bouteille de Coca-Cola. Natacha Steiner utilise des supports en bois pour réaliser des pièces en 2D ou 3D sur lesquelles elle grave, colle ou peint. Cécile Mestelan propose une photographie numérique représentant une chambre, évoquant l'occupation passée. Kyung Roh Bannwart présente une série de dessins à l’aquarelle et une maquette architecturale de l'idée initiale de l'installation qu’elle voulait construire. Matthias Gabi travaille avec des photographies achetées à des banques d’images et qui font appel à des stéréotypes universellement établis. David Weishaar s’est penché sur l’iconographie de la tapisserie de chasse. Tarik Hayward joue de la batterie avec des baguettes modélisées à partir de ses tibias. Sami Benhadj apprend les rudiments de la composition de peintures abstraites. Eric Emery s’intéresse aux ronds-points de Martigny. Benjamin Husson réalise une girouette pour la tour du Manoir. Emil Michael Klein esquisse sa jeunesse passée à Ernen (VS). Andrzej Urbanski produit des peintures à partir d’informations recueillies dans la publicité, l’architecture, le paysagisme, la mode et les médias. Christophe Sarlin fera courant d’air. Guy Meldem, qui a conçu l’affiche, érige une colonne reconstituée. Matthias Sohr utilise trois écrans LED dont la disposition limite la réception de l’information. Le Retranchement Du 17 mars au 29 avril 2012, du mardi au dimanche, de 14h à 18h (sauf jours fériés) Place du Manoir 1, 1920 Martigny
www.manoir-martigny.ch

Other (2012)

17.03-29.04.2012

Le Retranchement, Manoir de la ville de Martigny, Martigny

Exposition du Master arts visuels de l’ECAL à Martigny

Du 17 mars au 29 avril 2012 (vernissage le 16 mars à 18h), le Manoir de la Ville de Martigny accueille « Le Retranchement ». Cette exposition des étudiants du Master HES-SO en Arts visuels (European Art Ensemble) de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne a été conçue sous la direction de l’artiste Valentin Carron et de la commissaire et critique d’art Stéphanie Moisdon.

Sous la forme originale d’une carte blanche confiée à Valentin Carron par le Manoir de la Ville de Martigny, ce projet s’est développé autour des enjeux collectifs des artistes impliqués dans la formation European Art Ensemble. A partir d’un processus actif de discussion, il s’agissait de penser la réalité d’une exposition de groupe aujourd’hui, ses risques, ses conventions et ses promesses.

Profondément inspirée par le contexte unique du Manoir, l’histoire de ce « Retranchement » est celle d’une enquête, d’une errance qui mène à travers les nombreux espaces délaissés de la demeure à l’apogée de la chambre 11. Une énigme, faite de vides, de courants d’air, de sensations d’art, d’architecture, de littérature qui aboutit à l’étrange apparition de tous ces objets «retranchés», forcés à cohabiter. Ce retranchement est aussi l’histoire d’un ballet mécanique, l’exposition étant amenée à se déplacer dans le manoir sur toute sa durée.

Au cœur de ce dispositif, Valentin Carron intervient sous une forme réflexive, à travers un agencement qui ne cherche pas à se définir, entre la sculpture et la scénographie, du lien à la séparation.

Les propositions des étudiants embrassent pratiquement tous les champs de l’art contemporain, souvent avec humour et poésie. Jonathan Naas rend ainsi hommage à un groupe de Doom Metal par le biais d’un «wallpainting». Grégory Corthay promène Eliot, son chien, au gré du temps et de son humeur. Agnès Ferla réalise in situ un monochrome de 14 m2. Sylvain Croci-Torti peint au spray acrylique une toile qui suscite l'énergie d'un riff de guitare de J. Mascis, voire la rencontre d'un bonbon Mentos et d'une bouteille de Coca-Cola. Natacha Steiner utilise des supports en bois pour réaliser des pièces en 2D ou 3D sur lesquelles elle grave, colle ou peint. Cécile Mestelan propose une photographie numérique représentant une chambre, évoquant l'occupation passée. Kyung Roh Bannwart présente une série de dessins à l’aquarelle et une maquette architecturale de l'idée initiale de l'installation qu’elle voulait construire. Matthias Gabi travaille avec des photographies achetées à des banques d’images et qui font appel à des stéréotypes universellement établis. David Weishaar s’est penché sur l’iconographie de la tapisserie de chasse. Tarik Hayward joue de la batterie avec des baguettes modélisées à partir de ses tibias. Sami Benhadj apprend les rudiments de la composition de peintures abstraites. Eric Emery s’intéresse aux ronds-points de Martigny. Benjamin Husson réalise une girouette pour la tour du Manoir. Emil Michael Klein esquisse sa jeunesse passée à Ernen (VS). Andrzej Urbanski produit des peintures à partir d’informations recueillies dans la publicité, l’architecture, le paysagisme, la mode et les médias. Christophe Sarlin fera courant d’air. Guy Meldem, qui a conçu l’affiche, érige une colonne reconstituée. Matthias Sohr utilise trois écrans LED dont la disposition limite la réception de l’information.

Le Retranchement

Du 17 mars au 29 avril 2012, du mardi au dimanche, de 14h à 18h (sauf jours fériés) Place du Manoir 1, 1920 Martigny
www.manoir-martigny.ch

VISUAL ART, Retranchement, Manoir Martigny, Stéphanie Moisdon, Valentin Carron
Le Retranchement, Manoir de la ville de Martigny , Martigny
VISUAL ART, Retranchement, Manoir Martigny, Stéphanie Moisdon, Valentin Carron
Le Retranchement, Manoir de la ville de Martigny , Martigny
VISUAL ART, Retranchement, Manoir Martigny, Stéphanie Moisdon, Valentin Carron
Le Retranchement, Manoir de la ville de Martigny , Martigny
VISUAL ART, Retranchement, Manoir Martigny, Stéphanie Moisdon, Valentin Carron
Le Retranchement, Manoir de la ville de Martigny , Martigny

1/4

VISUAL ART, Retranchement, Manoir Martigny, Stéphanie Moisdon, Valentin Carron
Le Retranchement, Manoir de la ville de Martigny , Martigny

Projets similaires

Alessandra Ghiazza – Paysages absents - Absent landscapes

MA FINE ARTS

Alessandra Ghiazza – Paysages absents - Absent landscapes

by Alessandra Ghiazza

In the empty spaces I find pieces of dreams fields and water, of the forgotten green. A stratification of memories that leads to reveal experiences in natural landscapes, real but also places suspended between memory and the dreamlike, creating through geometric and repetitive shapes a space of contemplation on places, to find them again; postcards of a fragile and continuously changing landscape.

Axel Mattart – Was it the dream of a poppy ?

MA FINE ARTS

Axel Mattart – Was it the dream of a poppy ?

by Axel Mattart

Tired of Fighting Against Your Brain ?

Camila Polania – Instructions of Rematriation

MA FINE ARTS

Camila Polania – Instructions of Rematriation

by Camila Polania

Some say the body arrives first, and the soul takes longer. This installation begins with that delay, in the tension between presence and absence. Instructions of Rematriation is a video installation projected onto a wind-moved fabric, a surface that never fully settles. In front, white Rimax chairs evoke everyday spaces of waiting across Latin America: porches, patios, sidewalks. The work follows the passing of a single day, tracing the slow return to the body after displacement. Through video, writing, textile, and sound, the installation holds a kind of return, not geopolitical, but personal and ancestral: a political and spiritual reconnection with what was once left behind.

Giorgio Cassano – ZONA DI SACRIFICIO

MA FINE ARTS

Giorgio Cassano – ZONA DI SACRIFICIO

by Giorgio Cassano

ZONA DI SACRIFICIO is a film study that fuses documentary, ethnography, and poetic montage around the Fiume Tara—Taranto’s revered “miracle river.” Through a tapestry of memories, legends, visions, and personal testimonies, the film explores how this sacred source has sustained local identity and resilience, even as the encroachment of the ILVA steelworks has turned the surrounding landscape into a literal “sacrifice zone.” It is both a visual elegy to a once-pure watercourse and a poignant reflection on environmental violence, tracing the uneasy coexistence of spiritual reverence and industrial devastation in a community striving to reclaim its voice.

Ludovico Orombelli – Sinopia

MA FINE ARTS

Ludovico Orombelli – Sinopia

by Ludovico Orombelli

Sinopia is the culmination of a research project carried out at ECAL on the techniques and images that have shaped the Western imaginary. A scene from The "Legend of the True Cross", painted in the 15th century, has been reproduced using the same materials that its author, Piero della Francesca, employed to sketch the preparatory drawing on the wall before completing it in paint. The image thus reappears in its earliest phase, as a ghostly presence that invites us to reflect on the presence and role of the past within our present time.

Related courses