Présentation

L’art contemporain est un champ d’activités riche dans lequel les professions et les spécialisations sont continuellement redéfinies. Ce programme s’adresse à des étudiants titulaires d’un Bachelor, passionnés par les différents aspects de cette discipline, qu’il s’agisse d’une pratique artistique ou d’une approche plus théorique et curatoriale.

Ce Master offre une occasion unique de comprendre et d’expérimenter les mécanismes de la scène artistique contemporaine en tant qu’un de ses acteurs à part entière. Les étudiants sont notamment invités à intégrer temporairement une institution de leur choix, afin de mener une étude sur les dispositifs et les acteurs qui s’y rattachent. Les résultats de cette recherche peuvent être présentés sous la forme d’une œuvre, d’un projet d’exposition ou d’une publication. Dans le cadre des cours dispensés au sein même de l’ECAL par des praticiens et théoriciens reconnus, les étudiants participent à des séminaires, des travaux de recherche, ainsi qu’à l’élaboration d’expositions. Ils bénéficient également du cycle de conférences multidisciplinaires de l’ECAL.

De la pratique artistique pure au commissariat d’exposition, en passant par l’écriture, l’enseignement ou la recherche, les débouchés sont particulièrement diversifiés et favorisés par la création d’un portfolio d’exception.

Langue

Anglais

Titre délivré

Master of Arts HES-SO en Arts Visuels, option en EAE–European Art Ensemble

Ecolage annuel

Détail des frais

Crédits

120 ECTS

Durée

4 semestres

Liens utiles

Admissions Contact

Infrastructures

Open Space MA Arts Visuels Atelier Sérigraphie Gravure Lithographie

Objectifs d’apprentissage

Première année
Conférence de Camille Henrot
Masterclass avec Juergen Teller

1/6

  • Rédiger une thèse de Master sur toute l’année académique, en adéquation avec le champ professionnel : production artistique, réflexion critique, diffusion et médiation.
  • S’initier aux ateliers techniques et production d’œuvres dans les différents ateliers (bois, acier, lithographie…).
  • S’immerger dans des voyages collectifs lors de différents contextes internationaux d’exposition de l’art contemporain.
  • S’imprégner de situations collectives d’exposition et d’expérimentation des différents formats de création et de diffusion de l’art contemporain. 
  • Participer à des semaines de workshops et des visites de studio encadrées par des praticien·ne·s du monde entier avec pour objectif la réalisation de projets collectifs ou personnels.
  • Bénéficier d’un enseignement interdisciplinaire sous la forme de workshops (Pool HES-SO) élaborés par les trois écoles du Master Arts Visuels, ouverts à tous les étudiant·e·s de l’ECAL, l’EDHEA et la HEAD.
  • Structurer sa pensée dans le cadre de séminaire transdisciplinaire (Histoire des idées contemporaines, animé par des figures majeures de la pensée dans le domaine de l’art, de la philosophie et des sciences sociales).
  • Intégrer le Master Symposium autour d’une thématique axée sur le programme de recherche qui favorise les échanges entre les étudiant·e·s des cinq orientations du Master Arts Visuels de la HES-SO.
  • Assister aux sessions critiques et évaluation de fin d’année avec des enseignant·e·s et professionnel·le·s de l’art.
Deuxième année
Exposition de diplôme
Exposition de diplôme
projet de dîplome - Ange frederic Koffi
Details Diplome - Agathe Naito

1/4

  • Rédiger une thèse de Master sur toute l’année académique, en adéquation avec le champ professionnel : production artistique, réflexion critique,diffusion et médiation.
  • S’aguerrir aux ateliers technique et production d’œuvres dans les différents ateliers (bois, acier, lithographie…).
  • S’immerger dans des voyages collectifs lors de différents contextes internationaux d’exposition de l’art contemporain.
  • S’imprégner de situations collectives d’exposition et d’expérimentation des différents formats de création et de diffusion de l’art contemporain. 
  • Participer à des semaines de workshops et des visites de studio encadrées par des praticien·ne·s du monde entier avec pour objectif la réalisation de projets collectifs ou personnels.
  • Faire un voyage d’étude et de recherche lié au projet du mémoire de la thèse de Master, en collaboration avec différentes structures ou institutions du monde de l’art.
  • Bénéficier d’un enseignement interdisciplinaire sous la forme de workshops (Pool HES-SO) élaborés par les trois écoles du Master Arts Visuels, ouverts à tous les étudiant·e·s de l’ECAL, l’EDHEA et la HEAD.
  • Structurer sa pensée dans le cadre de séminaire transdisciplinaire (Histoire des idées contemporaines, animé par des figures majeures de la pensée dans le domaine de l’art, de la philosophie et des sciences sociales)
  • Intégrer le Master Symposium autour d’une thématique axée sur le programme de recherche qui favorise les échanges entre les étudiant·e·s des cinq orientations du Master Arts Visuels de la HES-SO.
  • Soutenance de la thèse de Master.
  • Concrétiser tous les savoir-faire acquis par le biais du travail de diplôme et d’un portfolio, qui serviront de cartes de visite pour intégrer rapidement le marché du travail.

Projets

Cette section contient une sélection de projets emblématiques ou récents en lien avec les disciplines enseignées dans le master.
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événements liés

Usefulless

ARTS VISUELS

Usefulless

Autre avec Ricca

Dans son essai  Théorie de la métamorphose , le philosophe Emanuele Coccia loue « la puissance des chenilles » leur permettant de passer d’une existence à l’autre sans devoir mourir ni renaître, faisant par là basculer le monde sans le toucher. Cet état amphibie s’incarne dans la figure du cocon, étape à la fois intermédiaire et entière, qui totalise plus que la somme de deux moitiés. Le cocon est un territoire borné mais sans limites, ni complètement la vie, ni totalement la mort ; c’est une forme plurielle et poreuse rendant compte simultanément de plusieurs réalités parfois contradictoires. Les œuvres présentées ici font écho au principe de transition qui gouverne cette exposition. Dans le rapport qu’elles entretiennent à l’espace ou leurs interrogations sur la fonction de l’objet d’art, à travers la mise en scène de l’intime, ces œuvres identifient une limite et, mécaniquement, en interrogent déjà l’au-delà. Le dictionnaire anglais des néologismes  Urban Dictionnary  définit l’adjectif comme une qualité propre aux objets précieux et utiles qu’on ne parvient jamais à trouver au moment où on les cherche. Ouvrant une voie médiane à la définition binaire  useful/useless  (utile/inutile), le terme  usefulless  définit ainsi un état transitionnel du rapport d’utilité. La prééminence du contexte dévoile alors toute l’ambivalence dont l’objet est porteur puisqu’il n’est utile qu’en regard d’un besoin, au temps voulu, pour quelque chose ou à quelqu’un. Usefulless fait dialoguer les travaux des étudiants du Master Arts Visuels de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne et des œuvres d’artistes poursuivant dans leurs pratiques respectives des réflexions similaires.

Symposium KILL Yr IDOLS

ARTS VISUELS

Symposium KILL Yr IDOLS

Autre

KILL Yr IDOLS La Jeunesse a été la grande invention du XXème siècle. Elle l’a inspiré en tout, est devenue son horizon, son moteur. Nous avançons suivant ses goûts. Elle qui, pourtant, jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, était à peine considérée, comme un état transitoire, un âge bête.  Mais soudain, sous la poussée de la pop culture, l’économie de marché a commencé à faire aux jeunes les yeux doux. Celle qui était regardée comme l’expression embarrassante d’une crise de croissance, a finit par dominer le monde. Le XXIème siècle a vingt ans, dix-neuf vingt ans, et la jeunesse reste une énigme. On aimerait la penser, en faire l’histoire, mais on sait aussi que la jeunesse ne s’arrête jamais pour se retourner. Elle vit pour produire des moments, des idées (aussitôt soumises au vieillissement) des gestes neufs… ou qu’elle croit neuf ? heureux sont les amnésiques. Il faudrait voir comment se dessine depuis un siècle une histoire de Jeunesse, en ligne droite ou plutôt par couches, par strates, sédimentations. Moins d’un siècle aura produit un mille-feuille d’attitudes, celles que dessinent chaque génération, comment elles s’approprient le territoire culturel, les modes, les langages, les postures, tous ces signes que visent à détruire la génération suivante (pour se donner du possible). Au coeur de tout cela, pourtant, des invariants : les mêmes doutes, la même rage, la même opposition, le même mal-être, la même fausse-arrogance, les mêmes découvertes, le même or. Politisée, ou concernée quoi qu’il en soit, la jeunesse 2.0 est traversée par une opposition encore à analyser entre la rapidité des échanges qu’elle développe sans cesse davantage et son désir de freiner à différents endroits les dégâts devenus irréparables du capitalisme tardif : désagrégation de la planète et du climat. Prendre le réalisme capitaliste de vitesse, est peut-être la nouvel horizon d’une jeunesse qui s’est elle-même érigée sur sa capacité de vitesse. Dans cette configuration, quelles nouvelles postures, quelles nouvelles idées, quels dépassements, quelles transformations peut - encore et toujours - inventer la jeunesse? Comment surgit là le neuf, si nous ne sommes jamais qu’au centre d’un épuisant recommencement? Nous n’aurons pas assez d’une journée et de deux conversations avec les artistes Tobias Madison et Eduardo Williams pour les recenser, en entrevoir les puissances. Philippe Azoury

Exposition 'Ending Explained'

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Exposition 'Ending Explained'

Autre avec MAAV

Symposium 'Eco-monde: horizons nouveaux'

ARTS VISUELS

Symposium 'Eco-monde: horizons nouveaux'

Autre

Peut-on passer d’un monde à l’autre, d’une période de l’histoire humaine à une autre, et continuer à créer des formes, produire du sens, vendre de l’art, comme si de rien n’était? Glisser dans une nouvelle ère sans en tenir compte? Entre compte à rebours de la catastrophe écologique et nouvelle conscience environnementale, on est en train de changer de paradigme, et d’entrer, sans toujours le savoir, souvent à reculons, dans un univers inconnu, où les questions politiques, sociales, scientifiques, artistiques ne se posent plus dans les mêmes termes. Là où était l’homme (« ecce homo ») s’impose aujourd’hui l’interdépendance des formes de vie (« aimer l’écho? »). Là où se déchaînait Prométhée, avec son mythe du progrès et son dogme du développement, surgit un souci neuf, encore mal compris, celui de durer, de laisser vivre, de s’abstenir. Là où règne la substance, celle des produits, des ressources, des certitudes, s’insinue désormais une question inédite: l’atmosphère, affaire d’ambiance et de résonance, d’esprits aériens et d’envoûtement des choses. Et là où triompha longtemps l’anthropocentrisme, comme posture impériale, le sol se fissure sous les pieds de l’Homme, qui en perd sa majuscule, son arrogance, sa solitude aussi. De ce tournant écologique obligé de la modernité tardive, l’art et la culture ne peuvent pas ne pas tenir compte. Il leur faut trouver une tonalité nouvelle, au diapason des périls, des urgences,mais aussi de l’humilité et de l’ampleur de vue requises par ces temps nouveaux. Il leur faut explorer des thématiques nouvelles, que le capitalisme frénétique et les drames de l’histoire avaient reléguées au second plan. Il leur faut, surtout, penser ensemble des choses qu’on sépare depuis des siècles: les objets et les vies, l’air et le sens, le micro et le macro, le temps et l’espace. C’est de ces vastes problèmes que traitera le symposium. C’est dans cet esprit qu’il bousculera nos habitudes. C’est avec autant de joie que d’exigence questionnante, de liberté que d’ouverture dialogante, qu’il abordera de front la révolution en cours, et ses enjeux cruciaux pour le monde de l’art – et pour le simple fait de créer. On y parlera d’anthropocène, de finance verte, de pourriture vitale, de gadoue militante, du rapport entre le milieu et les extrémités, et de bien d’autres choses. En gardant à l’esprit, pour ne pas désarmer, qu’il ne s’agit pas de défendre la nature , mais plutôt, aujourd’hui plus que jamais, d’ être la nature qui se défend .

Symposium avec Tristan Garcia

ARTS VISUELS

Symposium avec Tristan Garcia

Autre

A l’occasion du Symposium Master Arts Visuels à l’ECAL, Tristan Garcia a réalisé une conférence sur son livre Nous. Né en 1981 à Toulouse, Tristan Garcia est un philosophe et écrivain français, qui s’impose parmi les plus intéressants de sa génération. Il co-dirige avec Vincent Normand le laboratoire de recherche Théâtre, jardin, bestiaire : une histoire matérialiste de l’exposition, soutenu par l’ECAL et la HES-SO. Ses romans comprennent La Meilleure Part des hommes (2008) qui a obtenu le Prix de Flore en 2008 et qui fut adapté au théâtre en 2012, Mémoires de la jungle (2010), En l’absence de classement final (2012), Les Cordelettes de Browser (2012), Faber. Le Destructeur (2013) et 7 récompensé par le prix du Livre Inter 2016. Ses travaux philosophiques incluent L’Image (2007), Nous, Animaux et Humains. Actualité de Jeremy Bentham (2011), Forme et objet. Un Traité des choses (2011), Six Feet Under. Nos vies sans destin (2012), La Vie intense. Une obsession moderne (2016) et Nous (2016). Depuis 2015, il est professeur associé à l’Université Lyon-3.

Evaluation 1er semestre 2017

ARTS VISUELS

Evaluation 1er semestre 2017

Autre

Master Class avec Pierre Bismuth

ARTS VISUELS

Master Class avec Pierre Bismuth

Autre

Pierre Bismuth a présenté à l’ECAL son premier long métrage en tant que réalisateur Where is Rocky II ? Né à Neuilly-sur-Seine en 1963, Pierre Bismuth est un artiste contemporain qui s’intéresse à la règle comme manifestation essentielle de l’activité humaine. Son travail, qui couvre des champs de connaissance très divers, se nourrit des lois inhérentes de chaque système auquel il s’intéresse, dans le but de trouver leur point de rupture. En 2005, il remporte avec Michel Gondry et Charlie Kaufman l’Oscar du meilleur scénario original pour son synopsis de  Eternal Sunshine of the Spotless Mind . Where is Rocky II ? (93') 2016 Un détective privé et un duo de scénaristes hollywoodiens sont engagés dans un défi autour de l’existence d’un mystérieux objet créé et caché dans le désert, il y a 40 ans, par l’artiste américain Ed Ruscha. En traitant la matière documentaire comme s’il s’agissait d’une fiction, Pierre Bismuth réalise ce qu’il appelle une fausse-fiction.

SOMA – Résidence au Mexique

ARTS VISUELS

SOMA – Résidence au Mexique

Autre

Lors de la cérémonie des diplômes Bachelor et Master qui a eu lieu fin juin, l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne a remis à trois étudiants de 1re et 2e années du Master Arts Visuels – Gabriele Garavaglia, Vinzenz Meyner et Catarina Bota Lea – les «clés» d'une résidence d'artistes à Mexico City. SOMA est un espace d'art contemporain qui vise à s'imposer comme un contrepoint dynamique aux écoles, musées et galeries du Mexique. Il est né à l'initiative d'un groupe d'artistes mexicains qui, en s'appuyant sur les expériences des précédentes espaces d'art, comme La Panadería et Temístoclés 44, ont uni leurs forces pour créer une plateforme unique au sein de la scène culturelle. La mission de SOMA est d'encourager le dialogue, la collaboration et même la confrontation entre artistes et producteurs culturels de différents horizons et générations.

Travaux du premier semestre 2015-16

ARTS VISUELS

Travaux du premier semestre 2015-16

Autre

Conference Dominique Gonzales Foerster

ARTS VISUELS

Conference Dominique Gonzales Foerster

Autre

Diplômes

ARTS VISUELS

Diplômes

Autre

Jérôme Wilfredo Baccaglio ,  Logos for Drones and Such... J'ai élaboré un catalogue de logos pour drones. Il rassemble une imagerie disparate (inventée, dessinée, trouvée) dont chaque motif est déclinable en toile, en tatouage, en dessin, ou en autocollant qui pourra être commandé et acheté. C'est une démarche oblique pour parler de l'interprétation de l'image (celle du spectateur et celle de l'artiste, sur l'attribution d'un sens, d'un nom) ; du versus engendré par un travail fait main et une image digitale ; de la sphère commerciale ; de la question du copyright et de sa fonction dans une ère où l'information est omniprésente mais instable. Tina Braegger ,  Fasanenstrasse 30 J'ai fabriqué une maquette architecturale, placée sur quatre pieds, décorée avec des rideaux qui tombent par-dessus les bords vers le sol. A l'intérieur de la maquette, j'ai mis mes vieux jouets, des objets qui appartiennent à l'origine à une maison de poupée. En fixant les pieds directement à la maquette, elle devient comme une table. Je voulais créer quelque chose de surréaliste, comme un rêve ; les objets à l'intérieur de la maquette sont trop grands, la maquette se vide de sa substance, les rideaux sont énormes. Arthur Fouray ,  Andy IV, #aaafff Studio Modernes, Helio noir cendré 2011 : Entre en 2ème année Arts Visuels à l’ECAL. Visite de la Dia:Beacon. 2012 : Premier échange d’artiste avec Frédéric Gabioud. 2013 : Débute le site web de notes «arthurfouray.website». Diplôme de Bachelor Arts Visuels. Obtient un atelier subventionné par la ville de Lausanne. Assistant pour Pierre Huyghe. Co-fondation d’a + o – ( a-plus-o-min.us ). 2013 – 2014 : La toile-sommier Lauren inaugure la série des objets-toiles. Première peinture #aaafff pour Philippe Decrauzat. 2015 : Co-fondation de Silicon Malley ( siliconmalley.ch ), artist-run space à Prilly. Julien Gremaud ,  The Big Picture Deux papiers peints se font face. C’est très blanc, les traits sont noirs, élémentaires. Les squelettes sont faits. On s’est demandé si ce n’était pas mieux d'avoir des surfaces pleines ou d'autres vides, si on unifiait les couleurs, si on jouait avec des monochromies, les couleurs primaires. On pourra toujours les agrandir à l’envi. Ce sont des fichiers ai. Plus besoin d’Hasselblad. Il ne reste plus grand-chose des images d’origine. D’ailleurs: la photographie veut investir l’espace. Mais on n’y arrive toujours pas. Promis Johanne, je ferai des photos pour l'archive de notre collaboration. Emanuele Marcuccio ,  Untitled (Serve the Servants) C'est une vérité partielle, un fragment de ma compréhension, de mon sens des choses.  Etre seul au bureau, être seul à la bibliothèque, être seul à l'atelier reste lié d'une certaine façon au progrès. J'ai cet élan qui me pousse exactement dans la situation qui me fait progresser. Et bien, après je me sens particulièrement spécial. Crédit photographique : ECAL/Axel Crettenand.

Paris et au Centre Pompidou-Metz

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Paris et au Centre Pompidou-Metz

Autre

Crédit photographique : ECAL/ Julien Gremaud .

Workshops

Macula Workshop avec David Douard

ARTS VISUELS

Macula Workshop avec David Douard

Workshop avec David Douard

Questionner l’économie des images et l’idée d’authorship à travers un exercice de manipulations d’images digitales vers un objet physique. Remettre en question le rapport d’une génération artistique « Google » qui se servait volontiers dans un gouffre d’image internet pour les manipuler à foison. Aujourd’hui ce rapport est contesté par de nouvelles technologies servant et à donner une valeur et une authenticité au détournement ( NFT ) David Douard propose ainsi un workshop de sérigraphie sur 3 jours comme un moment de jouissance productive où les enjeux seraient l’appropriation par la superposition. C’est une réflexion sur l’image à capturer et sur la potentialité subjective d’une image à travers le rapport au texte, la poésie ou le langage.

Keramicos

ARTS VISUELS

Keramicos

Workshop avec Matthew Lutz Kinoy, Natsuko Uchino

Glowstone

ARTS VISUELS

Glowstone

Workshop avec Neil Beloufa

Flowstone

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Flowstone

Workshop avec Neil Beloufa

Conference de Camille Henrot

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Conference de Camille Henrot

Workshop

Camille Henrot, Plasticienne, New York www.camillehenrot.fr Née en 1978, Camille Henrot vit et travaille à New York. L’artiste française développe une pratique variée qui mêle film, dessin, sculpture et installation. En puisant ses inspirations et ses sujets dans la vie quotidienne et dans la littérature, la mythologie, le cinéma et l’anthropologie, l’oeuvre de Camille Henrot reconsidère avec acuité les typologies d’objets et les systèmes de pensées établis. En 2013, dans le cadre de la Smithsonian résidence à Washington DC, elle réalise le film  Grosse Fatigue , avec lequel elle remporte le Lion d’argent à la Biennale de Venise. Lauréate du Prix Nam June Paik 2014 et du Edvard Munch Art Award 2015, Camille Henrot a également participé aux Biennales de Lyon, Berlin et Sydney et a bénéficié d’expositions personnelles dans des lieux prestigieux tels que le Schinkel Pavillon à Berlin, la Kunsthalle de Vienne, le New Museum à New York ou encore au Palais de Tokyo à Paris pour une carte blanche en 2017. Ses prochaines expositions majeures auront lieu à Tokyo Opera City Art Gallery (2019) et à la National Gallery of Victoria de Melbourne (2020).

Symposium avec Dominique Gonzalez-Foerster

ARTS VISUELS

Symposium avec Dominique Gonzalez-Foerster

Workshop

Avec ce workshop, Dominique Gonzalez-Foerster prolonge sa réflexion sur les apparitions et les transfomations qu’elle pratique depuis 2012 (M.2062 et QM.15) autour du cinema, de l’opéra et de la littérature avec des personnages réels ou fictionnels qui représentent chacun un point de vue sur l’art, la représentation et l’existence. Dominique Gonzalez-Foerster (born in 1965) is a French artist and an in influential figure in international contemporary art. She is known for her great variety of work in video projection, photography, and spatial installations. Recent solo exhibitions include “1887–2058” at Centre Pompidou, Paris and K.20 in Dusseldorf (2015/2016), “Temporama” at Mam, Rio de Janeiro (2015), “Splendide Hotel” at the Palacio de Cristal/Museo Reina Sofia in Madrid (2014), “Chronotopes and Dioramas” at the Dia Art Foundation, New York (2009); “TH.2058” in the Turbine Hall, Tate Modern, London (2008). She also participated in Skulptur Projekte Münster (2007) and Documenta XI, Kassel (2002). Dominique Gonzalez-Foerster has also staged “M.2062” in London, Amsterdam, Dublin, Kyoto and Paris between 2012 and 2014, and QM.16 in Paris in 2016. Her most recent films are “Otello 1887”, “Vera and Mr Hyde” and “Lola Montez in Berlin”.

Workshop avec Georgia Sagri

ARTS VISUELS

Workshop avec Georgia Sagri

Workshop

Georgia Sagri

Workshop avec Matthew Lutz-Kinoy

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Workshop avec Matthew Lutz-Kinoy

Workshop

Projets de diplômes

Benjamin Fanni – Feu Turfu Térébenthine II

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Benjamin Fanni – Feu Turfu Térébenthine II

Projet de diplôme par Benjamin Fanni

Cette installation regroupe deux types de projets. D’un côté une série de sculptures hybrides qui mettent en scène des corps spectraux dans un contexte de bord de mer crépusculaire. Elles puisent une partie de leur vocabulaire dans le monothéisme abrahamique — icône, suaire, chasuble, hidjab — et la tradition de la peinture abstraite. A travers ce travail, j’ai cherché à rejouer les motifs qui distinguent les cultures iconoclastes et iconophiles. Abstraction et figuration se débattent l’une contre l’autre. De l’autre un piano mécanique, aussi bien automate-instrument, que machine performative. La musique qu’il produit s’inspire des modes de composition qui caractérisent Nord et Sud de la Méditerranée.

Djellza Azemi – The Act of Letting Someone Into Your Home

ARTS VISUELS

Djellza Azemi – The Act of Letting Someone Into Your Home

Projet de diplôme par Djellza Azemi

Tant de choses sont miroitées, tant de choses restent exactement les mêmes.

Mayara Yamada – That Night Marara Kelly Played in My Town

ARTS VISUELS

Mayara Yamada – That Night Marara Kelly Played in My Town

Projet de diplôme par Mayara Yamada

That Night Marara Kelly Played in My Town est une apparition visuelle périphérique à la série de performances Marara Kelly Art Show dans laquelle Mayara Yamada est en train de créer une auto-mythologie où elle cherche Marara Kelly, son entité personnelle de la fête, l’entité gardienne de ses rêves d’enfance dans une soirée divisée en cinq chapitres. Le projet présente une série de photographies qui commencent en Amazonie brésilienne et finissent vers le Lac Léman. Aussi bien qu’une banderole typique en Amazonie brésilienne, qu’ici annonce une fête d’autre monde, le monde où transite Marara est magique, il désorganise la réalité établie. Là-bas, on pourrait imaginer une soirée où l’entrée s’est faite lors de la plongée dans le fleuve et l’after commence à l’émersion au Lac Léman.

Valentina Parati – Spotter

ARTS VISUELS

Valentina Parati – Spotter

Projet de diplôme par Valentina Parati

Le lieu devient le temps L’espace devient le mien D’une part, nous avons le réel, une délicate analyse du lieu de l’observation, un lieu de rencontre pour les passionné·e·s, mais aussi pour les enfants qui ont le plaisir de rêver et de regarder l’avion ; d’autre part, nous avons une partie magique, transformatrice : un aéroport qui s’anime et produit de la musique avec l’absence de personnes. En combinant ces deux caractéristiques, j’ai décidé de transformer le lieu de l’aéroport, non plus en un lieu d’observation et d’attente, mais d’écoute, un lieu pour apprécier les répétitions. Spotter est une invitation à écouter avec les yeux et à regarder avec les oreilles.

Lorenzo Benzoni – I Sit Here and I Cry

ARTS VISUELS

Lorenzo Benzoni – I Sit Here and I Cry

Projet de diplôme par Lorenzo Benzoni

I Sit Here and I Cry part d’une chanson hyper pop interprétée par moi-même et produite par @nightclub20xx intitulée Ghostin the Castle. Le sujet principal de ma recherche est l’analyse du capitalisme du point de vue de la Gen Z et, comme je le fais habituellement dans ma pratique, je construis des images et joue avec des éléments que je crée et que je traduis entre différents médias. J’ai décidé de jouer avec les décors des romans gothiques, en particulier avec l’image du château et du vampire, dans le moment historique de la transition du féodalisme vers une économie capitaliste. Il y a une sculpture du château faite en pâte à sel, un dessin qui montre ce qui se passe à l’intérieur des murs, une marionnette fantôme et la vidéo de la chanson, en référence au travail de Mark Fisher.

Salomé Chatriot – Lactose Oozing From a Breathing Singularity

ARTS VISUELS

Salomé Chatriot – Lactose Oozing From a Breathing Singularity

Projet de diplôme par Salomé Chatriot

En 2018, un turbo alternateur tentaculaire s’est éveillé sous les caresses de Salomé Chatriot lorsqu’elle l’aidait à sortir de sa léthargie avec un ensemble de systèmes médicaux. Elles ont fusionné afin de créer un espace-temps destiné à être fragmenté et réassemblé au sein de la matrice fertile de la Machine : Fragile Ecosystem. Dans cet univers, la fusion d’éléments technologiques et organiques permet l’émergence de sculptures et d’environnements virtuels. Des processus physiques, comme la respiration de Chatriot, activent des systèmes électroniques, entraînant une symbiose entre le corps humain et ses dispositifs technologiques. Dans cette nymphose, elles échangent enzymes, hormones et protéines tout en infectant leurs systèmes de souffle vital, désirs charnels et d’énergie empathique.

Peilian Li – Drive Safe!

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Peilian Li – Drive Safe!

Projet de diplôme par Peilian Li

Je me suis endormie avec l’impression que je venais d’avoir un accident de voiture contre un mirage. Le lendemain, alors que je quittais ma maison pour aller à l’école, les buissons du jardin étaient taillés par les jardiniers, les plis de ma jupe plissée étaient soigneusement repassés, le soleil s’était levé sur les collines de l’Est, les feux de signalisation dédiés structuraient les routes, le petit bébé était nourri, et le propriétaire de la maison du dessert avait sorti les premières tartes aux œufs fraîchement cuites au petit matin, Il n’y avait aucun signe d’agonies abyssales ou de perplexités laissées dans la perspicacité.

Christian Schulz – Trap

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Christian Schulz – Trap

Projet de diplôme par Christian Schulz

test test test test test test processus de réactivation du corps émotionnel tu m’entends maintenant dans le langage et la mort alors que nous arrivons à la fin de la diffusion réduite à une fonction opératoire ma transmission d’adieu la recherche dans les protocoles n’importe qui dans le son de ma voix procédures de reconnaissance vocale cinquante mille watts de puissance l’excès de sensualité qui explose dans les circuits ce microphone transforme le son en électricité de la communication sociale et des ouvertures jeu infini d’interprétation désir tu m’entends maintenant transition glissante infinie le dernier watt quitte l’émetteur désert de sens Une désensualisation du langage

Sunna Margrét Þórisdóttir – Five Songs for Swimming

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Sunna Margrét Þórisdóttir – Five Songs for Swimming

Projet de diplôme par Sunna Margrét Þórisdóttir

Five Songs for Swimming est un projet d’installation en trois parties : disque vinyle, livre et performance. Le vinyle se compose de cinq chansons inspirées par Unnur Ágústsdóttir, une championne de natation des années 40 qui a grandi sur une île isolée de l’Atlantique. Le livre, intitulé An Insufficient Guide to Writing a Lullaby, parle de musique et des chansons de l’album, de berceuses et de rêves éveillés. Un rideau de velours brillant marque l’espace où la performance a lieu.

Luca Frati – Prayer Is Whatever You Say on Your Knees

ARTS VISUELS

Luca Frati – Prayer Is Whatever You Say on Your Knees

Projet de diplôme par Luca Frati

Prayer Is Whatever You Say on Your Knees est une performance qui, à travers la fiction, met en scène le désir d’être une popstar. La célébrité et la gloire sont pris comme une métaphore de la liberté créative, et aussi comme une réflexion sur la richesse. L’œuvre réfléchit au désir par le biais de la prière, une action qui implique la foi. La foi est entendue ici comme une confiance profonde en sa propre capacité, la capacité de se façonner dans la forme désirée. Une forme qui, dans ce cas, est influencée par des modèles hyper féminins, mais vue d’une perspective non conforme au genre, ce qui place mon corps dans la tension de l’identification du genre. Le cadre de la performance implique l’utilisation d’une sculpture dont le rôle est de donner un sentiment d’intimité aux spectateur·rice·s.

Filippo Bisagni – Un jardin d’Egypte

ARTS VISUELS

Filippo Bisagni – Un jardin d’Egypte

Projet de diplôme par Filippo Bisagni

L’installation Un jardin d’Egypte met en relation deux sujets opposés sur le plan du contenu et du message, mais qui ont des aspects similaires au niveau de leur composition figurative : Un Jardin d’Hiver de Marcel Broodthaers (1974) et la dénommée Salle égyptienne de la Villa San Martino, résidence d’été de Napoléon Ier pendant son exil à l’Ile d’Elbe. Leur point commun consiste en un petit groupe d’éléments végétaux disposés en cercle. L’installation de Broodthaers expose des plantes de palmier qui représentent une réflexion critique sur le colonialisme. La salle de la Villa San Martino expose des plantes de papyrus qui représentent un message nostalgique et apologétique faisant référence à la Campagne d’Egypte. Papyrus ou palmiers Qu’on sème Qui naissent Un jardin d’Egypte ?

Stefan Tanase – I Feel So Vacation Today…

ARTS VISUELS

Stefan Tanase – I Feel So Vacation Today…

Projet de diplôme par Stefan Tanase

I Feel so Vacation Today… est une machine à remonter le temps qui amène une scène existante de 2019 dans le présent continu, à savoir la séquence atypique de l’exposition A vendre qui s’est déroulée à Berne à Ballostar Mobile, où Ștefan Tănase a simulé son propre accident en conduisant une voiture à travers la fenêtre de la galerie. Pour réussir, l’artiste a lui-même utilisé une masse avec laquelle il a brisé la fenêtre. L’accumulation d’idées a inévitablement pris son envol grâce à la technique de la boule de neige, roulant et grandissant de plus en plus. Ștefan Tănase parvient à trouver la formule humoristique entre l’esthétique post-communiste et l’économie occidentale, comme l’illustre le slogan communiste « nous travaillons, nous ne pensons pas ! ».

Programme

Cette section présente la liste des modules et cours détaillés pour chaque semestres du programme.

Alumni

Tina Braegger
Stefania Carlotti
Giulio Scalisi
Matthias Sohr
PERSPECTIVES PROFESSIONNELLES

Artiste plasticien·ne, Critique d’art, Curateur·rice, Directeur·rice artistique , Enseignant·e, Médiateur·rice culturel·le, Performeur·se, Régisseur·se , Scénographe, Vidéaste…

AUTRES ALUMNI

(BA and MA Arts visuels) Alfredo Aceto, Valentin Carron, Claudia Comte, Sylvain Croci-Torti, Stéphane Dafflon, Philippe Decrauzat, Natacha Donzé, Cyprien Gaillard, Frédéric Gabioud, David Hominal, Gilles Furtwängler, Mélodie Mousset, Simon Paccaud, Gina Proenza, Jeanne-Salomé Rochat, Denis Savary, Baker Wardlaw, Shirin Yousefi...

Équipe

Responsable

Stéphanie Moisdon

Coordination

Ajointe Artistique 
Shirin Yousefi

Assistant
Lucas Erin

Atelier gravure
François Kohler 

Atelier lithographie
Simon Paccaud 

Atelier sérigraphie
Sylvain Croci-Torti

Professeur·e·s

Valentin Carron 
Stéphanie Moisdon 
Denis Savary

Chargé·e·s de cours

Philippe Azoury
Neil Beloufa 
Emanuele Coccia 
François Cusset 
Tristan Garcia 
Vincent Normand 
Matthew Lutz Kinoy 
Fabian Marti 
Mélanie Matranga  
Emanuel Rossetti
Bea Schlingelhoff 
Lucie Stahl
Zoé Stillpass
Natsuko Uchino

Intervenant·e·s

Marie Angeletti
Daniel Baumann
Alexandra Bachzetsis 
Tenzing Barshee
Cecilia Bengolea
Pierre Bismuth
Willem De Rooij
Claire Fontaine
Dominique Gonzalez­-Foerster 
Camille Henrot
Thomas Hirschhorn
Karl Holmqvist
Michel Houellebecq
Pierre Joseph
Isabel Lewis
Balthazar Lovay
Nathaniel Mellors
Noémi Michel
Shahryar Nashat
Hans Ulrich Obrist
Susanne Pfeffer
Anne Pontégnie
Pamela Rosenkranz 
Gerwald Rockenschaub 
Georgia Sagri
Julia Scher
Slavs and Tatars
Juergen Teller
Eric Troncy
Oscar Tuazon
Xavier Veilhan
Françoise Vergès
Tris Vonna­-Michell