Présentation

L’art contemporain est un champ d’activités riche dans lequel les professions et les spécialisations sont continuellement redéfinies. Ce programme s’adresse à des étudiants titulaires d’un Bachelor, passionnés par les différents aspects de cette discipline, qu’il s’agisse d’une pratique artistique ou d’une approche plus théorique et curatoriale.

Ce Master offre une occasion unique de comprendre et d’expérimenter les mécanismes de la scène artistique contemporaine en tant qu’un de ses acteurs à part entière. Les étudiants sont notamment invités à intégrer temporairement une institution de leur choix, afin de mener une étude sur les dispositifs et les acteurs qui s’y rattachent. Les résultats de cette recherche peuvent être présentés sous la forme d’une œuvre, d’un projet d’exposition ou d’une publication. Dans le cadre des cours dispensés au sein même de l’ECAL par des praticiens et théoriciens reconnus, les étudiants participent à des séminaires, des travaux de recherche, ainsi qu’à l’élaboration d’expositions. Ils bénéficient également du cycle de conférences multidisciplinaires de l’ECAL.

De la pratique artistique pure au commissariat d’exposition, en passant par l’écriture, l’enseignement ou la recherche, les débouchés sont particulièrement diversifiés et favorisés par la création d’un portfolio d’exception.

Langue

Anglais

Titre délivré

Master of Arts HES-SO en Arts Visuels, orientation en Contemporary Art Ensemble (CAE)

Ecolage annuel

Détail des frais

Crédits

120 ECTS

Durée

4 semestres

Liens utiles

Admissions Contact

Infrastructures

Open Space MA Arts Visuels Atelier Sérigraphie Gravure Lithographie

Objectifs d’apprentissage

Première année
Conférence de Camille Henrot
Masterclass avec Juergen Teller

1/7

  • Rédiger une thèse de Master sur toute l’année académique, en adéquation avec le champ professionnel : production artistique, réflexion critique, diffusion et médiation.
  • S’initier aux ateliers techniques et production d’œuvres dans les différents ateliers (bois, acier, lithographie…).
  • S’immerger dans des voyages collectifs lors de différents contextes internationaux d’exposition de l’art contemporain.
  • S’imprégner de situations collectives d’exposition et d’expérimentation des différents formats de création et de diffusion de l’art contemporain. 
  • Participer à des semaines de workshops et des visites de studio encadrées par des praticien·ne·s du monde entier avec pour objectif la réalisation de projets collectifs ou personnels.
  • Bénéficier d’un enseignement interdisciplinaire sous la forme de workshops (Pool HES-SO) élaborés par les trois écoles du Master Arts Visuels, ouverts à tous les étudiant·e·s de l’ECAL, l’EDHEA et la HEAD.
  • Structurer sa pensée dans le cadre de séminaire transdisciplinaire (Histoire des idées contemporaines, animé par des figures majeures de la pensée dans le domaine de l’art, de la philosophie et des sciences sociales).
  • Intégrer le Master Symposium autour d’une thématique axée sur le programme de recherche qui favorise les échanges entre les étudiant·e·s des cinq orientations du Master Arts Visuels de la HES-SO.
  • Assister aux sessions critiques et évaluation de fin d’année avec des enseignant·e·s et professionnel·le·s de l’art.
Deuxième année
Exposition de diplôme
Exposition de diplôme - Sunna Thorrisdottir
projet de dîplome - Ange frederic Koffi
Details Diplome - Agathe Naito
Details Diplome - Tudor Ciurescu

1/5

  • Rédiger une thèse de Master sur toute l’année académique, en adéquation avec le champ professionnel : production artistique, réflexion critique,diffusion et médiation.
  • S’aguerrir aux ateliers technique et production d’œuvres dans les différents ateliers (bois, acier, lithographie…).
  • S’immerger dans des voyages collectifs lors de différents contextes internationaux d’exposition de l’art contemporain.
  • S’imprégner de situations collectives d’exposition et d’expérimentation des différents formats de création et de diffusion de l’art contemporain. 
  • Participer à des semaines de workshops et des visites de studio encadrées par des praticien·ne·s du monde entier avec pour objectif la réalisation de projets collectifs ou personnels.
  • Faire un voyage d’étude et de recherche lié au projet du mémoire de la thèse de Master, en collaboration avec différentes structures ou institutions du monde de l’art.
  • Bénéficier d’un enseignement interdisciplinaire sous la forme de workshops (Pool HES-SO) élaborés par les trois écoles du Master Arts Visuels, ouverts à tous les étudiant·e·s de l’ECAL, l’EDHEA et la HEAD.
  • Structurer sa pensée dans le cadre de séminaire transdisciplinaire (Histoire des idées contemporaines, animé par des figures majeures de la pensée dans le domaine de l’art, de la philosophie et des sciences sociales)
  • Intégrer le Master Symposium autour d’une thématique axée sur le programme de recherche qui favorise les échanges entre les étudiant·e·s des cinq orientations du Master Arts Visuels de la HES-SO.
  • Soutenance de la thèse de Master.
  • Concrétiser tous les savoir-faire acquis par le biais du travail de diplôme et d’un portfolio, qui serviront de cartes de visite pour intégrer rapidement le marché du travail.

Projets

Cette section contient une sélection de projets emblématiques ou récents en lien avec les disciplines enseignées dans le master.
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événements liés

Usefulless

ARTS VISUELS

Usefulless

avec Ricca

Dans son essai  Théorie de la métamorphose , le philosophe Emanuele Coccia loue « la puissance des chenilles » leur permettant de passer d’une existence à l’autre sans devoir mourir ni renaître, faisant par là basculer le monde sans le toucher. Cet état amphibie s’incarne dans la figure du cocon, étape à la fois intermédiaire et entière, qui totalise plus que la somme de deux moitiés. Le cocon est un territoire borné mais sans limites, ni complètement la vie, ni totalement la mort ; c’est une forme plurielle et poreuse rendant compte simultanément de plusieurs réalités parfois contradictoires. Les œuvres présentées ici font écho au principe de transition qui gouverne cette exposition. Dans le rapport qu’elles entretiennent à l’espace ou leurs interrogations sur la fonction de l’objet d’art, à travers la mise en scène de l’intime, ces œuvres identifient une limite et, mécaniquement, en interrogent déjà l’au-delà. Le dictionnaire anglais des néologismes  Urban Dictionnary  définit l’adjectif comme une qualité propre aux objets précieux et utiles qu’on ne parvient jamais à trouver au moment où on les cherche. Ouvrant une voie médiane à la définition binaire  useful/useless  (utile/inutile), le terme  usefulless  définit ainsi un état transitionnel du rapport d’utilité. La prééminence du contexte dévoile alors toute l’ambivalence dont l’objet est porteur puisqu’il n’est utile qu’en regard d’un besoin, au temps voulu, pour quelque chose ou à quelqu’un. Usefulless fait dialoguer les travaux des étudiants du Master Arts Visuels de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne et des œuvres d’artistes poursuivant dans leurs pratiques respectives des réflexions similaires.

Symposium KILL Yr IDOLS

ARTS VISUELS

Symposium KILL Yr IDOLS

KILL Yr IDOLS La Jeunesse a été la grande invention du XXème siècle. Elle l’a inspiré en tout, est devenue son horizon, son moteur. Nous avançons suivant ses goûts. Elle qui, pourtant, jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, était à peine considérée, comme un état transitoire, un âge bête.  Mais soudain, sous la poussée de la pop culture, l’économie de marché a commencé à faire aux jeunes les yeux doux. Celle qui était regardée comme l’expression embarrassante d’une crise de croissance, a finit par dominer le monde. Le XXIème siècle a vingt ans, dix-neuf vingt ans, et la jeunesse reste une énigme. On aimerait la penser, en faire l’histoire, mais on sait aussi que la jeunesse ne s’arrête jamais pour se retourner. Elle vit pour produire des moments, des idées (aussitôt soumises au vieillissement) des gestes neufs… ou qu’elle croit neuf ? heureux sont les amnésiques. Il faudrait voir comment se dessine depuis un siècle une histoire de Jeunesse, en ligne droite ou plutôt par couches, par strates, sédimentations. Moins d’un siècle aura produit un mille-feuille d’attitudes, celles que dessinent chaque génération, comment elles s’approprient le territoire culturel, les modes, les langages, les postures, tous ces signes que visent à détruire la génération suivante (pour se donner du possible). Au coeur de tout cela, pourtant, des invariants : les mêmes doutes, la même rage, la même opposition, le même mal-être, la même fausse-arrogance, les mêmes découvertes, le même or. Politisée, ou concernée quoi qu’il en soit, la jeunesse 2.0 est traversée par une opposition encore à analyser entre la rapidité des échanges qu’elle développe sans cesse davantage et son désir de freiner à différents endroits les dégâts devenus irréparables du capitalisme tardif : désagrégation de la planète et du climat. Prendre le réalisme capitaliste de vitesse, est peut-être la nouvel horizon d’une jeunesse qui s’est elle-même érigée sur sa capacité de vitesse. Dans cette configuration, quelles nouvelles postures, quelles nouvelles idées, quels dépassements, quelles transformations peut - encore et toujours - inventer la jeunesse? Comment surgit là le neuf, si nous ne sommes jamais qu’au centre d’un épuisant recommencement? Nous n’aurons pas assez d’une journée et de deux conversations avec les artistes Tobias Madison et Eduardo Williams pour les recenser, en entrevoir les puissances. Philippe Azoury

Exposition 'Ending Explained'

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Exposition 'Ending Explained'

avec MAAV

Symposium 'Eco-monde: horizons nouveaux'

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Symposium 'Eco-monde: horizons nouveaux'

Peut-on passer d’un monde à l’autre, d’une période de l’histoire humaine à une autre, et continuer à créer des formes, produire du sens, vendre de l’art, comme si de rien n’était? Glisser dans une nouvelle ère sans en tenir compte? Entre compte à rebours de la catastrophe écologique et nouvelle conscience environnementale, on est en train de changer de paradigme, et d’entrer, sans toujours le savoir, souvent à reculons, dans un univers inconnu, où les questions politiques, sociales, scientifiques, artistiques ne se posent plus dans les mêmes termes. Là où était l’homme (« ecce homo ») s’impose aujourd’hui l’interdépendance des formes de vie (« aimer l’écho? »). Là où se déchaînait Prométhée, avec son mythe du progrès et son dogme du développement, surgit un souci neuf, encore mal compris, celui de durer, de laisser vivre, de s’abstenir. Là où règne la substance, celle des produits, des ressources, des certitudes, s’insinue désormais une question inédite: l’atmosphère, affaire d’ambiance et de résonance, d’esprits aériens et d’envoûtement des choses. Et là où triompha longtemps l’anthropocentrisme, comme posture impériale, le sol se fissure sous les pieds de l’Homme, qui en perd sa majuscule, son arrogance, sa solitude aussi. De ce tournant écologique obligé de la modernité tardive, l’art et la culture ne peuvent pas ne pas tenir compte. Il leur faut trouver une tonalité nouvelle, au diapason des périls, des urgences,mais aussi de l’humilité et de l’ampleur de vue requises par ces temps nouveaux. Il leur faut explorer des thématiques nouvelles, que le capitalisme frénétique et les drames de l’histoire avaient reléguées au second plan. Il leur faut, surtout, penser ensemble des choses qu’on sépare depuis des siècles: les objets et les vies, l’air et le sens, le micro et le macro, le temps et l’espace. C’est de ces vastes problèmes que traitera le symposium. C’est dans cet esprit qu’il bousculera nos habitudes. C’est avec autant de joie que d’exigence questionnante, de liberté que d’ouverture dialogante, qu’il abordera de front la révolution en cours, et ses enjeux cruciaux pour le monde de l’art – et pour le simple fait de créer. On y parlera d’anthropocène, de finance verte, de pourriture vitale, de gadoue militante, du rapport entre le milieu et les extrémités, et de bien d’autres choses. En gardant à l’esprit, pour ne pas désarmer, qu’il ne s’agit pas de défendre la nature , mais plutôt, aujourd’hui plus que jamais, d’ être la nature qui se défend .

Symposium avec Tristan Garcia

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Symposium avec Tristan Garcia

A l’occasion du Symposium Master Arts Visuels à l’ECAL, Tristan Garcia a réalisé une conférence sur son livre Nous. Né en 1981 à Toulouse, Tristan Garcia est un philosophe et écrivain français, qui s’impose parmi les plus intéressants de sa génération. Il co-dirige avec Vincent Normand le laboratoire de recherche Théâtre, jardin, bestiaire : une histoire matérialiste de l’exposition, soutenu par l’ECAL et la HES-SO. Ses romans comprennent La Meilleure Part des hommes (2008) qui a obtenu le Prix de Flore en 2008 et qui fut adapté au théâtre en 2012, Mémoires de la jungle (2010), En l’absence de classement final (2012), Les Cordelettes de Browser (2012), Faber. Le Destructeur (2013) et 7 récompensé par le prix du Livre Inter 2016. Ses travaux philosophiques incluent L’Image (2007), Nous, Animaux et Humains. Actualité de Jeremy Bentham (2011), Forme et objet. Un Traité des choses (2011), Six Feet Under. Nos vies sans destin (2012), La Vie intense. Une obsession moderne (2016) et Nous (2016). Depuis 2015, il est professeur associé à l’Université Lyon-3.

Evaluation 1er semestre 2017

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Evaluation 1er semestre 2017

Master Class avec Pierre Bismuth

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Master Class avec Pierre Bismuth

Pierre Bismuth a présenté à l’ECAL son premier long métrage en tant que réalisateur Where is Rocky II ? Né à Neuilly-sur-Seine en 1963, Pierre Bismuth est un artiste contemporain qui s’intéresse à la règle comme manifestation essentielle de l’activité humaine. Son travail, qui couvre des champs de connaissance très divers, se nourrit des lois inhérentes de chaque système auquel il s’intéresse, dans le but de trouver leur point de rupture. En 2005, il remporte avec Michel Gondry et Charlie Kaufman l’Oscar du meilleur scénario original pour son synopsis de  Eternal Sunshine of the Spotless Mind . Where is Rocky II ? (93') 2016 Un détective privé et un duo de scénaristes hollywoodiens sont engagés dans un défi autour de l’existence d’un mystérieux objet créé et caché dans le désert, il y a 40 ans, par l’artiste américain Ed Ruscha. En traitant la matière documentaire comme s’il s’agissait d’une fiction, Pierre Bismuth réalise ce qu’il appelle une fausse-fiction.

SOMA – Résidence au Mexique

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SOMA – Résidence au Mexique

Lors de la cérémonie des diplômes Bachelor et Master qui a eu lieu fin juin, l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne a remis à trois étudiants de 1re et 2e années du Master Arts Visuels – Gabriele Garavaglia, Vinzenz Meyner et Catarina Bota Lea – les «clés» d'une résidence d'artistes à Mexico City. SOMA est un espace d'art contemporain qui vise à s'imposer comme un contrepoint dynamique aux écoles, musées et galeries du Mexique. Il est né à l'initiative d'un groupe d'artistes mexicains qui, en s'appuyant sur les expériences des précédentes espaces d'art, comme La Panadería et Temístoclés 44, ont uni leurs forces pour créer une plateforme unique au sein de la scène culturelle. La mission de SOMA est d'encourager le dialogue, la collaboration et même la confrontation entre artistes et producteurs culturels de différents horizons et générations.

Projet d'atelier semestre 2015-16

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Projet d'atelier semestre 2015-16

Conference Dominique Gonzales Foerster

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Conference Dominique Gonzales Foerster

Diplômes

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Diplômes

Jérôme Wilfredo Baccaglio ,  Logos for Drones and Such... J'ai élaboré un catalogue de logos pour drones. Il rassemble une imagerie disparate (inventée, dessinée, trouvée) dont chaque motif est déclinable en toile, en tatouage, en dessin, ou en autocollant qui pourra être commandé et acheté. C'est une démarche oblique pour parler de l'interprétation de l'image (celle du spectateur et celle de l'artiste, sur l'attribution d'un sens, d'un nom) ; du versus engendré par un travail fait main et une image digitale ; de la sphère commerciale ; de la question du copyright et de sa fonction dans une ère où l'information est omniprésente mais instable. Tina Braegger ,  Fasanenstrasse 30 J'ai fabriqué une maquette architecturale, placée sur quatre pieds, décorée avec des rideaux qui tombent par-dessus les bords vers le sol. A l'intérieur de la maquette, j'ai mis mes vieux jouets, des objets qui appartiennent à l'origine à une maison de poupée. En fixant les pieds directement à la maquette, elle devient comme une table. Je voulais créer quelque chose de surréaliste, comme un rêve ; les objets à l'intérieur de la maquette sont trop grands, la maquette se vide de sa substance, les rideaux sont énormes. Arthur Fouray ,  Andy IV, #aaafff Studio Modernes, Helio noir cendré 2011 : Entre en 2ème année Arts Visuels à l’ECAL. Visite de la Dia:Beacon. 2012 : Premier échange d’artiste avec Frédéric Gabioud. 2013 : Débute le site web de notes «arthurfouray.website». Diplôme de Bachelor Arts Visuels. Obtient un atelier subventionné par la ville de Lausanne. Assistant pour Pierre Huyghe. Co-fondation d’a + o – ( a-plus-o-min.us ). 2013 – 2014 : La toile-sommier Lauren inaugure la série des objets-toiles. Première peinture #aaafff pour Philippe Decrauzat. 2015 : Co-fondation de Silicon Malley ( siliconmalley.ch ), artist-run space à Prilly. Julien Gremaud ,  The Big Picture Deux papiers peints se font face. C’est très blanc, les traits sont noirs, élémentaires. Les squelettes sont faits. On s’est demandé si ce n’était pas mieux d'avoir des surfaces pleines ou d'autres vides, si on unifiait les couleurs, si on jouait avec des monochromies, les couleurs primaires. On pourra toujours les agrandir à l’envi. Ce sont des fichiers ai. Plus besoin d’Hasselblad. Il ne reste plus grand-chose des images d’origine. D’ailleurs: la photographie veut investir l’espace. Mais on n’y arrive toujours pas. Promis Johanne, je ferai des photos pour l'archive de notre collaboration. Emanuele Marcuccio ,  Untitled (Serve the Servants) C'est une vérité partielle, un fragment de ma compréhension, de mon sens des choses.  Etre seul au bureau, être seul à la bibliothèque, être seul à l'atelier reste lié d'une certaine façon au progrès. J'ai cet élan qui me pousse exactement dans la situation qui me fait progresser. Et bien, après je me sens particulièrement spécial. Crédit photographique : ECAL/Axel Crettenand.

Paris et au Centre Pompidou-Metz

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Paris et au Centre Pompidou-Metz

Crédit photographique : ECAL/ Julien Gremaud .

Workshops

Macula Workshop avec David Douard

ARTS VISUELS

Macula Workshop avec David Douard

avec David Douard

Questionner l’économie des images et l’idée d’authorship à travers un exercice de manipulations d’images digitales vers un objet physique. Remettre en question le rapport d’une génération artistique « Google » qui se servait volontiers dans un gouffre d’image internet pour les manipuler à foison. Aujourd’hui ce rapport est contesté par de nouvelles technologies servant et à donner une valeur et une authenticité au détournement ( NFT ) David Douard propose ainsi un workshop de sérigraphie sur 3 jours comme un moment de jouissance productive où les enjeux seraient l’appropriation par la superposition. C’est une réflexion sur l’image à capturer et sur la potentialité subjective d’une image à travers le rapport au texte, la poésie ou le langage.

Keramicos

ARTS VISUELS

Keramicos

avec Matthew Lutz Kinoy, Natsuko Uchino

Glowstone

ARTS VISUELS

Glowstone

avec Neil Beloufa

Flowstone

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Flowstone

avec Neil Beloufa

Conference de Camille Henrot

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Conference de Camille Henrot

Camille Henrot, Plasticienne, New York www.camillehenrot.fr Née en 1978, Camille Henrot vit et travaille à New York. L’artiste française développe une pratique variée qui mêle film, dessin, sculpture et installation. En puisant ses inspirations et ses sujets dans la vie quotidienne et dans la littérature, la mythologie, le cinéma et l’anthropologie, l’oeuvre de Camille Henrot reconsidère avec acuité les typologies d’objets et les systèmes de pensées établis. En 2013, dans le cadre de la Smithsonian résidence à Washington DC, elle réalise le film  Grosse Fatigue , avec lequel elle remporte le Lion d’argent à la Biennale de Venise. Lauréate du Prix Nam June Paik 2014 et du Edvard Munch Art Award 2015, Camille Henrot a également participé aux Biennales de Lyon, Berlin et Sydney et a bénéficié d’expositions personnelles dans des lieux prestigieux tels que le Schinkel Pavillon à Berlin, la Kunsthalle de Vienne, le New Museum à New York ou encore au Palais de Tokyo à Paris pour une carte blanche en 2017. Ses prochaines expositions majeures auront lieu à Tokyo Opera City Art Gallery (2019) et à la National Gallery of Victoria de Melbourne (2020).

Symposium avec Dominique Gonzalez-Foerster

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Symposium avec Dominique Gonzalez-Foerster

Avec ce workshop, Dominique Gonzalez-Foerster prolonge sa réflexion sur les apparitions et les transfomations qu’elle pratique depuis 2012 (M.2062 et QM.15) autour du cinema, de l’opéra et de la littérature avec des personnages réels ou fictionnels qui représentent chacun un point de vue sur l’art, la représentation et l’existence. Dominique Gonzalez-Foerster (born in 1965) is a French artist and an in influential figure in international contemporary art. She is known for her great variety of work in video projection, photography, and spatial installations. Recent solo exhibitions include “1887–2058” at Centre Pompidou, Paris and K.20 in Dusseldorf (2015/2016), “Temporama” at Mam, Rio de Janeiro (2015), “Splendide Hotel” at the Palacio de Cristal/Museo Reina Sofia in Madrid (2014), “Chronotopes and Dioramas” at the Dia Art Foundation, New York (2009); “TH.2058” in the Turbine Hall, Tate Modern, London (2008). She also participated in Skulptur Projekte Münster (2007) and Documenta XI, Kassel (2002). Dominique Gonzalez-Foerster has also staged “M.2062” in London, Amsterdam, Dublin, Kyoto and Paris between 2012 and 2014, and QM.16 in Paris in 2016. Her most recent films are “Otello 1887”, “Vera and Mr Hyde” and “Lola Montez in Berlin”.

Workshop avec Georgia Sagri

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Workshop avec Georgia Sagri

Georgia Sagri

Workshop avec Matthew Lutz-Kinoy

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Workshop avec Matthew Lutz-Kinoy

Projets de diplômes

Simon Pellegrini – The Time of a Song

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Simon Pellegrini – The Time of a Song

par Simon Pellegrini

« The Time of a Song » est une confession muette entre un enfant et un homme de neige fondant, une rêverie mélancolique. Une vision dans un lieu intérieur de mémoire construite, entre rêves fiévreux et flashbacks. On ne peut nier une volonté, ou une prédisposition, à investir des énergies, quelles qu’elles soient, en vertu de résultats incertains. Comprimer les pensées comme de la neige pour donner une forme et des poids différents à quelque chose de flou, jouer avec un public silencieux, partager intimité avec un objet inanimé, créer avec une absence.

Sofia Fresey Angelopoulou – Juggler

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Sofia Fresey Angelopoulou – Juggler

par Sofia Fresey Angelopoulou

« Juggler » est une installation composée de quatre grandes impressions sur des bâches micro-perforées, suspendues au plafond, autour desquelles les spectateur·rice·s sont invité·e·s à marcher. Dans de nombreux cas, le jongleur partage son identité avec le magicien, le bouffon et le fou. C’est une dualité, une folie et une non-folie, un ordre et un désordre, une plaisanterie et un avertissement. C’est une entité qui crée de l’amusement à l’aide d’outils et, dans certains cas, d’un corps déformé. Des combinaisons d’incompatible, de fantastique et de réel, de caricature et de plausible, d’alogique et d’hyperbolique. Une grande partie de ce projet est constituée d’images générées par une IA. Cette dernière est entraînée avec des images des « freaks » qui se produisaient dans les foires.

Claudia Mangone – Diagrams

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Claudia Mangone – Diagrams

par Claudia Mangone

Cette série de dessins est le résultat d’un processus dans lequel la quantité d’informations est continuellement dosée. La communication est partiellement réduite au silence ; la structure des formes est floue et perdue, comme un esprit embrumé ou un secret caché. Respirations dans une pièce ou manifestation de pensées, elles ne représentent rien de plus que ce qui vient à l’œil ; l’œuvre devient ainsi malléable sous le regard du spectateur ou de la spectatrice, donnant de la valeur aux non-dits. Réalisées sur papier, découpées, réassemblées, puis voilées par la surface laiteuse du plexiglas, leur manifestation est insaisissable. Les couleurs sont calibrées en fonction de la capacité de la surface à les accueillir ou à les mettre en valeur. Les pivots, au nombre de trois, se déplacent pour trouver des points de stabilité.

Tara Ulmann – Thank You for Everything (I Feel Better Now)

ARTS VISUELS

Tara Ulmann – Thank You for Everything (I Feel Better Now)

par Tara Ulmann

« Thank You for Everything (I Feel Better Now) » est une retranscription sincère et décousue d’un recueil de textes poético-théoriques queer qui retrace, à la façon d’un journal de bord, les états d’âmes traversés dans les failles d’une rupture. Adieu l’image. Ici, il n’y aura que les maux qui feront foi. S’il y a eu de l’amour, c’est qu’il y a eu de la haine et vice versa. Si je peux définir la rupture, c’est que je suis en mesure de réparer. La performance pour enfin parler, mais surtout dire. Parler plus fort et penser plus loin que la photographie.

Sebastien Rück – Jeanne’s Promdress

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Sebastien Rück – Jeanne’s Promdress

par Sebastien Rück

Mon projet consiste en une réflexion sur la manière de montrer une série de dessins. « Jeanne’s promdress » a été créé avec la même énergie que j’aurais voulu mettre dans la confection de ma propre robe de promo. J’ai voulu créer un espace, un cocon pour mes dessins. Un lieu qui oblige les visiteur·euse·s à s’attarder, prendre un moment, guigner l’intérieur de la pièce et découvrir une sélection de dessins qui résultent d’une production d’un carnet intime de dessins. Dans l’espace de vie qu’est la chambre. J’ai utilisé différents matériaux, tels que la tulle d’une moustiquaire, un bout de tissu en mousseline (polyester 100%), du fil de fer, un cercle métallique et une tringle à vêtements… Et j’ai tout cousu moi-même, d’où le titre « promdress ».

Luana Cardinaux – Bedrooms (series)

ARTS VISUELS

Luana Cardinaux – Bedrooms (series)

par Luana Cardinaux

« Bedrooms » est une série de chambres imprimées en 3D sous forme d’espace compact. Ce travail inspiré du jouet offre à travers son matériau monochrome, une surface permettant aux spectateur·ice·s de projeter leurs expériences et leurs réflexions. Chacune des chambres scellées dans ces écrins de plastique représente un fragment narratif. À travers ces espaces intimes, les spectateur·ice·s sont invité·e·s à une introspection évoquant un sentiment de nostalgie et explorant les thématiques de l’enfance, de l’identité et de la sphère privée.

Juri Bizzotto – Shy Opener, Transfarmer Miniconcert

ARTS VISUELS

Juri Bizzotto – Shy Opener, Transfarmer Miniconcert

par Juri Bizzotto

« Shy Opener, Transfarmer Miniconcert » consiste en un set live et une présentation du premier single + clip vidéo « Shy Opener », réalisé pour le projet « Transfarmer Series ». La scène du concert se transforme en une fenêtre sur le monde de « Transfarmer », où le son, la performance et les éléments scéniques recréent l’écosystème bucolique d’une périphérie redécouverte. Il s’agit d’un projet de recherche à long terme, engagé dans la création d’une pensée critique intersectionnelle concernant la condition des subjectivités queer et trans* dans le contexte rural, en imaginant des métamorphoses d’elles et de leur paysage. Le projet pratique comprend : dessin, écriture, composition sonore, vidéo et costumes, visant à produire un EP qui racontera la cosmovision du personnage de « Transfarmer ».

Simon Colliard – Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre

ARTS VISUELS

Simon Colliard – Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre

par Simon Colliard

« Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre », ça parle d’avoir des rêves et de se perdre en chemin. « Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre », c’est ce qui reste quand on s’est tourné trop longtemps vers l’intérieur. « Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre » est une performance musicale de 17 minutes qui raconte un bout d’histoire.

Yoonjae Lee – Umwelten: Four Humans

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Yoonjae Lee – Umwelten: Four Humans

par Yoonjae Lee

L’Umwelt fait référence au monde tel qu’il est perçu par un organisme particulier. Cette pièce traite de l’exposition des différences subtiles dans l’Umwelt de quatre êtres humains. Quatre appareils de diffusion en direct font face à une LED à travers des filtres de caméra sur mesure qui sont façonnés d’après les cornées de ces quatre individus. Plus précisément, les quatre personnes présentes sont l’artiste Yoonjae Lee et les personnes qui lui sont chères. Elle essaie de comprendre les différences fondamentales entre ses proches et elle-même en découvrant les différences morphologiques de chaque vision. À travers ce travail, elle accepte les différences de ses proches telles qu’elles sont et révèle son désir d’être acceptée de la même manière par eux.

Clara Sipf – Outlaw History: Bird Invasion

ARTS VISUELS

Clara Sipf – Outlaw History: Bird Invasion

par Clara Sipf

Il y a quelques jours, les oiseaux sont venus en ville. D’énormes volées de toutes les variétés d’oiseaux unies, beaucoup de corneilles, de mouettes, de moineaux. Le ciel s’est assombri. Déterminés et furieux, ils se sont abattus sur les masses paniquées. Ils picorent avidement la chair des corps vivants ; les grands oiseaux les déchiquètent par lambeaux entiers. J’en ai vu un que les pics, avec leurs mouvements rapides de martelage, avaient soigneusement sectionné complètement le cou, y compris les os de la colonne vertébrale, et la tête avait roulé avec ennui le long d’une petite pente, rencontrant sa fin dans le fossé au bord de la route.

Filippo Bisagni – Un jardin d’Egypte

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Filippo Bisagni – Un jardin d’Egypte

par Filippo Bisagni

L’installation Un jardin d’Egypte met en relation deux sujets opposés sur le plan du contenu et du message, mais qui ont des aspects similaires au niveau de leur composition figurative : Un Jardin d’Hiver de Marcel Broodthaers (1974) et la dénommée Salle égyptienne de la Villa San Martino, résidence d’été de Napoléon Ier pendant son exil à l’Ile d’Elbe. Leur point commun consiste en un petit groupe d’éléments végétaux disposés en cercle. L’installation de Broodthaers expose des plantes de palmier qui représentent une réflexion critique sur le colonialisme. La salle de la Villa San Martino expose des plantes de papyrus qui représentent un message nostalgique et apologétique faisant référence à la Campagne d’Egypte. Papyrus ou palmiers Qu’on sème Qui naissent Un jardin d’Egypte ?

Sunna Margrét Þórisdóttir – Five Songs for Swimming

ARTS VISUELS

Sunna Margrét Þórisdóttir – Five Songs for Swimming

par Sunna Margrét Þórisdóttir

Five Songs for Swimming est un projet d’installation en trois parties : disque vinyle, livre et performance. Le vinyle se compose de cinq chansons inspirées par Unnur Ágústsdóttir, une championne de natation des années 40 qui a grandi sur une île isolée de l’Atlantique. Le livre, intitulé An Insufficient Guide to Writing a Lullaby, parle de musique et des chansons de l’album, de berceuses et de rêves éveillés. Un rideau de velours brillant marque l’espace où la performance a lieu.

Programme

Cette section présente la liste des modules et cours détaillés pour chaque semestres du programme.

Semestre 1 2 3 4

Modules communs ECAL-EDHEA-HEAD
  • POOLCH I (6 ECTS)
  • Séminaire de Master I (3 ECTS)
Module d'approfondissement
  • Pratiques et recherches I
    Préparation à la Master Thesis
    (9 ECTS)
Module d'orientation (CCC-CAE-MAPS-TRANS-WORKMASTER)
  • Projections I
    (12 ECTS)

Modules communs ECAL-EDHEA-HEAD
  • Symposium (6 ECTS)
  • Séminaire de Master II (3 ECTS)
Module d'approfondissement
  • Pratiques et recherches II
    Préparation à la Master Thesis
    (12 ECTS)
Module d'orientation (CCC-CAE-MAPS-TRANS-WORKMASTER)
  • Projections II
    (9 ECTS)

Modules communs ECAL-EDHEA-HEAD
  • POOLCH II (6 ECTS)
  • Séminaire de Master III (3 ECTS)
Module d'approfondissement
  • Master Thesis I
    (15 ECTS)
Module d'orientation (CCC-CAE-MAPS-TRANS-WORKMASTER)
  • Collectif I
    (6 ECTS)

Module d'approfondissement
  • Master Thesis II
    Mémoire (9 ECTS)
  • Master Thesis II
    Projet artistique (15 ECTS)
Module d'orientation (CCC-CAE-MAPS-TRANS-WORKMASTER)
  • Collectif II
    (6 ECTS)

Retrouvez tous les documents du programme ci-dessous

Alumni

Tina Braegger
Stefania Carlotti
Giulio Scalisi
Matthias Sohr
PERSPECTIVES PROFESSIONNELLES

Artiste plasticien·ne, Critique d’art, Curateur·rice, Directeur·rice artistique , Enseignant·e, Médiateur·rice culturel·le, Performeur·se, Régisseur·se , Scénographe, Vidéaste…

AUTRES ALUMNI

(BA and MA Arts visuels) Alfredo Aceto, Valentin Carron, Claudia Comte, Sylvain Croci-Torti, Stéphane Dafflon, Philippe Decrauzat, Natacha Donzé, Cyprien Gaillard, Frédéric Gabioud, David Hominal, Gilles Furtwängler, Mélodie Mousset, Simon Paccaud, Gina Proenza, Jeanne-Salomé Rochat, Denis Savary, Baker Wardlaw, Shirin Yousefi...

Équipe

Responsable

Stéphanie Moisdon

Coordination

Ajointe Artistique 
Shirin Yousefi

Assistant
Lucas Erin

Atelier gravure
François Kohler 

Atelier lithographie
Simon Paccaud 

Atelier sérigraphie
Sylvain Croci-Torti

Professeur·e·s

Valentin Carron 
Stéphanie Moisdon 
Denis Savary

Chargé·e·s de cours

Philippe Azoury
Neil Beloufa 
Emanuele Coccia 
François Cusset 
Tristan Garcia 
Vincent Normand 
Matthew Lutz Kinoy 
Fabian Marti 
Mélanie Matranga  
Emanuel Rossetti
Bea Schlingelhoff 
Lucie Stahl
Zoé Stillpass
Natsuko Uchino

Intervenant·e·s

Marie Angeletti
Alexandra Bachzetsis 
Tenzing Barshee
Cecilia Bengolea
Pierre Bismuth
Willem De Rooij                                                                                                                                        David Douard
Claire Fontaine
Dominique Gonzalez­-Foerster 
Camille Henrot
Thomas Hirschhorn
Karl Holmqvist
Michel Houellebecq
Pierre Joseph
Isabel Lewis
Balthazar Lovay
Nathaniel Mellors
Noémi Michel
Shahryar Nashat
Hans Ulrich Obrist

Sara Sadik
Susanne Pfeffer
Anne Pontégnie
Pamela Rosenkranz 
Gerwald Rockenschaub 
Georgia Sagri
Julia Scher
Slavs and Tatars
Juergen Teller
Eric Troncy
Oscar Tuazon
Xavier Veilhan
Françoise Vergès
Tris Vonna­-Michell