Stéphanie
Moisdon

Enseignements

Jacques-Alain Demont – Mémoire

Jacques-Alain Demont – Mémoire

avec Stéphanie Moisdon

22 porte sur les réels fondements de mon aspiration à être artiste. Passant d'un discours sur la globalisation, et les désastres géo-politiques engendrés par l'Homme, à un discours sur les artistes engagés qui m'ont inspiré, je décris l'environnement dans lequel je me situe et auquel je me confronte. Il évoque également de manière cynique le futur et les issues que je redoute. Mais encore, il est un appel aux armes par les voies de la création. Cette idée me fut inspirée par le texte de Hakim Bey s'intitulant "Le terrorisme poétique" que l'on trouve sur internet. Dans ce texte, H. Bey présente des manières d'effectuer des actes terroristes et poétiques quotidiennement, en accordant subtilement violence et pacifisme. Par conséquent, il envisage l'art et la créativité tels que des actes de sabotages, des luttes engagées ou des résistances intellectuelles, comme une stratégie de guérilla afin de recouvrer sa liberté au sein d'une société conditionnée. Ainsi, 22 est un cri qui prend vie et se libère dans la création artistique. Télécharger le pdf

Jean Bourgois – Mémoire

Jean Bourgois – Mémoire

avec Stéphanie Moisdon

Récit d'une enquête menée, entre 2011 et 2013, à partir d'une série de photos de mariage anonymes, reçues par hasard sur un téléphone, jusqu'à l'ultime reconstitution des évènements.

Baker Wardlaw – Mémoire

Baker Wardlaw – Mémoire

avec Stéphanie Moisdon

Texte à venir

Practicalities (La vie matérielle)

ARTS VISUELS

Practicalities (La vie matérielle)

avec Stéphanie Moisdon, Willem de Rooij

Exposition à Basis e.v., Francfort , du 19 septembre au 13 octobre 2013. «Du moment qu'il n'y a pas de livre sans raison d'être, ce livre n'en est pas un» écrivait Marguerite Duras au sujet de La vie matérielle , publié en 1987. Practicalities (La vie matérielle) envisage la portée utopique ainsi que les limites matérielles propres à l'oeuvre produite en école d'art. Quels propos pouvons-nous attribuer à une présentation de travaux d'étudiants? Celle-ci peut-elle être définie comme exposition, et fonctionner en tant que telle? Pourrions-nous formuler à son sujet de nouvelles raisons d'être? Ce projet résulte d’un programme d'échange d'une année à l’initiative de l'artiste Willem de Rooij en collaboration avec la commissaire d'exposition et critique Stéphanie Moisdon. Conçue par des étudiants et diplômés récents du Master Arts Visuels dirigé par Moisdon à l'ECAL/ Ecole cantonale d'art de Lausanne, Practicalities est le second volet d'un programme d'exposition en deux temps. Elle complète et fait écho à Influence , exposition présentée à 1m3 ayant permis à un public Lausannois de découvrir les travaux d'artistes étudiant auprès de Willem de Rooij à la Städelschule de Francfort. Les manières de créer et d’exposer varient d'un territoire à l'autre. L’exposition Practicalities matérialisant une rencontre entre deux lieux, elle aborde les contraintes et les libertés dont un-e artiste peut faire l’expérience ici ou là, avant d’être concerné-e par des stratégies commerciales et les attentes d’institutions.

Exposition « Dear Peggy » du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL chez Treize (Paris)

ARTS VISUELS

Exposition « Dear Peggy » du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL chez Treize (Paris)

avec Gallien Déjean, Stéphane Kropf, Stéphanie Moisdon

L’utilisation de logiciels de modélisation 3D s’est accrue dans le domaine de la conception des expositions. Ces outils offrent aux designers et aux commissaires une plus grande maniabilité pour reconstituer l’espace virtuel de la galerie et y expérimenter les différentes options scénographiques envisagées. Pourtant, malgré l’éventail des possibilités de ces logiciel (la déconstruction de l’espace tridimensionnel en superposition de plans et de facettes), leur usage dans le champ curatorial reste souvent désespérément conventionnel : le tableau est accroché au mur, le mur est perpendiculaire au sol, la sculpture est posée sur le sol devant le mur. En présentant chez Treize (Paris) les travaux de 14 artistes sélectionnés parmi les étudiants du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL, le projet « Dear Peggy » explore certaines ressources de la modélisation virtuelle pour les appliquer, avec des matériaux et des techniques simples, dans l’espace réel. Bien avant l’invention des logiciels 3D, l’architecte Frederick John Kiesler avait imaginé pour la section surréaliste d’Art of This Century (la galerie new-yorkaise de Peggy Guggenheim, ouverte en 1942) des murs convexes à partir desquels les œuvres, accrochées sur des tiges, étaient projetées dans l’espace. En s’inspirant de ce système, «Dear Peggy» s’affranchit de la linéarité et de la planéité murale du white cube pour métamorphoser l’espace d’exposition, démultiplier les plans de l’accrochage et donner une nouvelle matérialité aux œuvres présentées. Exposition sans thème, «Dear Peggy» incarne la diversité des pratiques développées au sein de l’ECAL. Cette mise entre parenthèse d’œuvres disparates entre deux murs incurvés fonctionne comme un emballage, une métaphore simultanée de l’exposition collective temporaire et de l’école d’art. «Dear Peggy» est un tube ouvert de part et d’autre, un passage transitoire, comme peut l’être une école dans la carrière d’un artiste.

Exposition « Dear Peggy » du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL chez Treize (Paris)

ARTS VISUELS

Exposition « Dear Peggy » du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL chez Treize (Paris)

avec Gallien Déjean, Stéphane Kropf, Stéphanie Moisdon

L’utilisation de logiciels de modélisation 3D s’est accrue dans le domaine de la conception des expositions. Ces outils offrent aux designers et aux commissaires une plus grande maniabilité pour reconstituer l’espace virtuel de la galerie et y expérimenter les différentes options scénographiques envisagées. Pourtant, malgré l’éventail des possibilités de ces logiciel (la déconstruction de l’espace tridimensionnel en superposition de plans et de facettes), leur usage dans le champ curatorial reste souvent désespérément conventionnel : le tableau est accroché au mur, le mur est perpendiculaire au sol, la sculpture est posée sur le sol devant le mur. En présentant chez Treize (Paris) les travaux de 14 artistes sélectionnés parmi les étudiants du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL, le projet « Dear Peggy » explore certaines ressources de la modélisation virtuelle pour les appliquer, avec des matériaux et des techniques simples, dans l’espace réel. Bien avant l’invention des logiciels 3D, l’architecte Frederick John Kiesler avait imaginé pour la section surréaliste d’Art of This Century (la galerie new-yorkaise de Peggy Guggenheim, ouverte en 1942) des murs convexes à partir desquels les œuvres, accrochées sur des tiges, étaient projetées dans l’espace. En s’inspirant de ce système, «Dear Peggy» s’affranchit de la linéarité et de la planéité murale du white cube pour métamorphoser l’espace d’exposition, démultiplier les plans de l’accrochage et donner une nouvelle matérialité aux œuvres présentées. Exposition sans thème, «Dear Peggy» incarne la diversité des pratiques développées au sein de l’ECAL. Cette mise entre parenthèse d’œuvres disparates entre deux murs incurvés fonctionne comme un emballage, une métaphore simultanée de l’exposition collective temporaire et de l’école d’art. «Dear Peggy» est un tube ouvert de part et d’autre, un passage transitoire, comme peut l’être une école dans la carrière d’un artiste.

27.06.2012, Conversation entre Michel Houellebecq et Stéphanie Moisdon

ARTS VISUELS

27.06.2012, Conversation entre Michel Houellebecq et Stéphanie Moisdon

avec Michel Houellebecq, Stéphanie Moisdon

27.06.2012, Conférence: Conversation entre Michel Houellebecq et Stéphanie Moisdon A l’occasion de l’exposition Le Monde comme volonté et comme papier peint au Consortium de Dijon, Michel Houellebecq, en conversation avec Stéphanie Moisdon, aborde les questions des relations entre la représentation du travail et son esthétique, tant dans son roman « La Carte et le territoire » que dans l’exposition. « LE MONDE COMME VOLONTE ET COMME PAPIER PEINT » Une exposition d’après « La carte et le territoire », de Michel Houellebecq, commissariat : Stéphanie Moisdon Le personnage principal de « La carte et le territoire » de Michel Houellebecq n’est pas un artiste mais un chauffe-eau. L’art contemporain n’est ni le sujet ni le motif du livre mais la fin de l’âge industriel en Europe, la gloire du capitalisme, son achèvement. Au travers de la description des périodes artistiques de Jed Martin, de son exploration de la modernité et de sa fin, s’actualisent différentes visions réalistes autour des notions de production, de travail, de métier, de matière et de « technique ». Plusieurs passages du livre évoquent la présence des machines, des objets manufacturés, au destin tragique, en voie de disparition, mais aussi des procédures, des questions formelles (la représentation, la répétition, le report ou la surimpression), des notions critiques ou politiques (l’utopie de Fourier, l’architecture fonctionnaliste de Le Corbusier, l’invention des fabriques d’art au temps de William Morris et des pré-raphaélites). Dans ce roman de courte anticipation, on peut voir le monde changer, la France se transformer en une région agricole et touristique. Où l’auteur y décrit un monde sans déterminisme, livré au hasard, aux pannes, où chaque existence, individuelle et collective, peut à chaque instant bifurquer. Un temps historique, dont la fin est celle de la victoire de la nature, indifférente au drame humain, dernier atelier de Jed Martin. Car à la fin, les choses se dissolvent, « puis tout se calme, il n’y a plus que des herbes agitées par le vent. Le triomphe de la végétation est total. » « Je crois que j’en ai à peu près fini avec le monde comme narration – le monde des romans et des films, le monde de la musique aussi. Je ne m’intéresse plus qu’au monde comme juxtaposition – celui de la poésie, de la peinture » (Michel Houellebecq, « La carte et le territoire », éditions Flammarion, 2010, page 259) « Plus que de la science-fiction, Lafferty donne parfois l’impression de créer une sorte de philosophie-fiction, unique en ce que la spéculation ontologique y tient une place plus importante que les interrogations sociologiques, psychologiques ou morales. Dans Le Monde comme volonté et papier peint (le titre anglais, The World as Will and Wallpaper, donne de plus un effet d’allitération), le narrateur, voulant explorer l’univers jusqu’à ses limites, perçoit au bout d’un temps des répétitions, se retrouve dans des situations similaires, et finit par prendre conscience que le monde est constitué d’entités de petite taille, nées chacune d’un acte de volonté identique, et indéfiniment répétées. » (Michel Houellebecq, « Sortir du XXe siècle », in « Lanzarote et autres textes », Librio 2002) « Au préalable, je vous demanderais d’étendre l’acception du mot « art » au-delà des productions artistiques explicites, de façon à embrasser non seulement la peinture, la sculpture et l’architecture, mais aussi les formes et les couleurs de tous les biens domestiques, voire la disposition des champs pour le labour ou la pâture, l’entretien des villes et de tous nos chemins, voies et routes ; bref, d’étendre le sens du mot « art », jusqu’à englober la configuration de tous les aspects extérieurs de notre vie. Je voudrais en effet vous persuader qu’il n’existe rien de ce qui participe à notre environnement qui ne soit beau ou laid, qui ne nous ennoblisse ou ne nous avilisse, qui ne constitue pour son auteur ou bien un écrasant supplice, ou bien un plaisant réconfort. Qu’en est-il donc de notre environnement actuel ? Quel bilan serons-nous en mesure de dresser pour les générations futures de notre commerce avec la terre, une terre que nos ancêtres nous ont transmise fort belle encore, malgré des millénaires de guerroiement, de négligence, d’égoïsme ? » (William Morris, “L’art en ploutocratie”, conférence prononcée à l’Université d’Oxford, le 14 novembre 1883)

Recherche

The Raving Age. Histoires et figures de la jeunesse

UNITE DE THEORIE

ARTS VISUELS

The Raving Age. Histoires et figures de la jeunesse

avec Vincent Normand, Stéphanie Moisdon

Ce projet de recherche interroge ce qui, dans les arts visuels, la culture populaire et les sciences humaines, advient aujourd’hui d’une figure conceptuelle, esthétique et politique née avec la modernité : la jeunesse. Réciproquement, ce projet propose d’explorer ce que la catégorie problématique de « jeunesse » fait survenir dans les arts et la pensée contemporains.