Willem
de Rooij

Enseignements

Practicalities (La vie matérielle)

ARTS VISUELS

Practicalities (La vie matérielle)

avec Stéphanie Moisdon, Willem de Rooij

Exposition à Basis e.v., Francfort , du 19 septembre au 13 octobre 2013. «Du moment qu'il n'y a pas de livre sans raison d'être, ce livre n'en est pas un» écrivait Marguerite Duras au sujet de La vie matérielle , publié en 1987. Practicalities (La vie matérielle) envisage la portée utopique ainsi que les limites matérielles propres à l'oeuvre produite en école d'art. Quels propos pouvons-nous attribuer à une présentation de travaux d'étudiants? Celle-ci peut-elle être définie comme exposition, et fonctionner en tant que telle? Pourrions-nous formuler à son sujet de nouvelles raisons d'être? Ce projet résulte d’un programme d'échange d'une année à l’initiative de l'artiste Willem de Rooij en collaboration avec la commissaire d'exposition et critique Stéphanie Moisdon. Conçue par des étudiants et diplômés récents du Master Arts Visuels dirigé par Moisdon à l'ECAL/ Ecole cantonale d'art de Lausanne, Practicalities est le second volet d'un programme d'exposition en deux temps. Elle complète et fait écho à Influence , exposition présentée à 1m3 ayant permis à un public Lausannois de découvrir les travaux d'artistes étudiant auprès de Willem de Rooij à la Städelschule de Francfort. Les manières de créer et d’exposer varient d'un territoire à l'autre. L’exposition Practicalities matérialisant une rencontre entre deux lieux, elle aborde les contraintes et les libertés dont un-e artiste peut faire l’expérience ici ou là, avant d’être concerné-e par des stratégies commerciales et les attentes d’institutions.

Willem de Rooij

ARTS VISUELS

Willem de Rooij

avec Willem de Rooij

13.11.2012, Conférence et « studio visit » de Willem de Rooij, artiste Au cours des cinq dernières années, la notion de « référencialité » ou les techniques permettant de passer outre les références extérieures sont devenues des éléments importants dans le travail de Willem de Rooij. Tout au long de sa carrière, l’artiste a analysé les conventions de présentation et de représentation et a évalué la tension entre des thématiques socio-politiques et la production d’images autonomes. « Je crois qu'il ne peut y avoir de contenu sans forme et que par conséquent, l'art, dans son principe, trouve essentiellement sa consistance dans la forme. Aussi dramatique ou socialement pertinent que soit un sujet, il restera toujours, et par définition, soumis à la forme dans laquelle il est présenté au spectateur. En d'autres termes, si la forme, qui doit toujours être établie en premier lieu, n'est pas correctement posée, le contenu ne sera pas lisible. Cette faille morale - le drame humain peut-il être moins important que tout le reste ? - définit, je pense, le dilemme de l'art le plus engagé socialement et politiquement, et compromet souvent à l'avance ses chances de communiquer son programme avec succès » Willem de Rooij