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2020 2020
Norida Ho – JeSuisDiversité

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Norida Ho – JeSuisDiversité

par Norida Ho

JeSuisDiversité est une campagne fictive menée par une ville de banlieue dans le but d’améliorer l’image d’un quartier par le seul biais de la diversité. Avec des techniques de communication d’entreprise, la diversité devient une idée abordable et séduisante. JeSuisDiversité traite de la question de la représentation de la banlieue française et de la dépolitisation des politiques publiques au profit de la communication. La diversité est un atout marketing servant à masquer un semblant d’engagement politique.

Pavo Marinovic – Marble Ass

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Pavo Marinovic – Marble Ass

par Pavo Marinovic

Marble Ass contribue à une recherche photographique sur la façon dont les masculinités se construisent dans les sociétés post-conflits et questionne l’archétype existant dans le contexte de l’ex-Yougoslavie, aujourd’hui les Balkans.  L’installation ne concerne pas seulement le rôle d’un territoire en transition politique, mais aussi l'Histoire, l’héritage ainsi que la transmission générationnelle.

Mindaugas Matulis – Modern House and Green Garden

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Mindaugas Matulis – Modern House and Green Garden

par Mindaugas Matulis

Le projet est inspiré de l’errance sans but de Mendog, un artiste et businessman fictif qui traverse une période de transition, élaborant les traumatismes du passé et créant de nouvelles blessures, alors qu’il poursuit ses rêves de bonheur suburbain.  Cela se déroule en Europe de l’Est au début des années 1990, juste après l’effondrement de l’Union soviétique. A cette époque, la liberté, sous l’influence idéologique de l’Occident, pousse les gens à refaçonner leur vie. Après la tombée du régime autoritaire, les rêves sont à nouveau libres d’exister et certains individus peuvent réaliser leurs visions.

Alexandra Dautel – May You Continue to Blossom

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Alexandra Dautel – May You Continue to Blossom

par Alexandra Dautel

«Est-il possible de vivre ensemble de façon égalitaire loin des modèles connus de nos sociétés ? Mon enquête se tient entre utopie et dystopie, à propos d’une communauté en Israël, qualifiée de kibboutz. Il s’agit en fait d’une école pour « apprendre soi-même ». Alors totalement insularisée, parler du passé y est proscrit, mais l’utopie cache là bien des secrets, ou du moins en cachait. Ce groupe d’amis ayant quitté Jérusalem pour s’installer dans le désert du Néguev suivait un homme : « guru, leader, servant, grand-frère, professeur, ami, amant… ». Encore difficile de définir son rôle aujourd’hui.»

Anouk Maupu – Sain uu ?

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Anouk Maupu – Sain uu ?

par Anouk Maupu

Nomingerel, Egshiglen, Bayarjavkhlan, Oyun-Erdene et Enkhmaa ont entre 13 et 18 ans et vivent à Khatgal, un village au nord de la Mongolie. Avec leurs smartphones, elles ont filmé pendant plusieurs mois leur quotidien et nous livrent, au travers de leurs regards d’adolescentes, le portrait d’un pays en pleine mutation. Ce film, réalisé à distance, questionne à la fois notre rapport à la pratique documentaire, à la dématérialisation de la relation humaine, au travail collectif et à la circulation des images.

Sarah Coppet – A un autre soleil

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Sarah Coppet – A un autre soleil

par Sarah Coppet

A un autre soleil aborde des réflexions sur la transmission des territoires et des récits et sur la relation entre la métropole française et les Antilles.  Le film relate une histoire de famille qui prend place dans le sud de la Martinique : la vente de la partie la plus importante d’un terrain par un des héritiers provoquant la perte de la maison familiale. Réunis dans un environnement dépouillé de France métropolitaine, les personnages, antillais, s’emparent de ce récit et tentent de le conter.

Noé Cotter – Meanderings in the Scraps of Time

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Noé Cotter – Meanderings in the Scraps of Time

par Noé Cotter

« Ce travail constitue une interrogation sur l’effondrement possible de notre civilisation ainsi que sur les limites de la temporalité humaine face au cosmos.  Sur les traces de mon enfance dans le canton de Neuchâtel, ce projet est basé sur l’exploration de deux sites : le premier dans les vestiges palafittiques submergés d’une civilisation de l’âge du bronze ; le second dans les gorges érodées d’une rivière locale, l’Areuse.  L’approche s’apparente d’une certaine manière à celle d’un archéologue, mais elle est portée par un élan d’ordre romantique, celui d’une certaine quête du sublime.»

Gohan Keller – A Travers les Autres

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Gohan Keller – A Travers les Autres

par Gohan Keller

« A Travers les Autres est un travail de recherche sur mon identité depuis l’extérieur. Sous la forme d’un autoportrait collaboratif, j’examine le caractère hybride, multiple et fluide de l’identité.  En donnant la parole à mes proches, j’explore différentes représentations et perceptions de moi-même afin de mieux me comprendre et de me redéfinir.  Cette diversité de point de vue questionne également la dualité entre subjectivité et objectivité dans toute tentative de définition.»

Santiago Martinez – No More Excuses

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Santiago Martinez – No More Excuses

par Santiago Martinez

«La société est régie par des grands desseins, des règles, des codes, des modèles de réussite. Notre mode de vie est toujours plus intense, plus productif, plus matériel. Et cette réussite passerait par la conquête et la propriété de signes extérieurs du paraître.  Je prends appui sur une vision mythique des Etats-Unis, par le biais de mise à mal de symboles, stéréotypes pervertis.  Entre enchantement et désenchantement, je porte un regard à la fois critique et fasciné de ces archétypes culturels.»

Matthieu Croizier – Everything Goes Dark a Little Further Down

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Matthieu Croizier – Everything Goes Dark a Little Further Down

par Matthieu Croizier

« Des freak shows à l’invention de l’hystérie au XIXe siècle, c’est par l’image que la figure du monstre est créée. La mise en scène de l’anormalité renforce la norme à laquelle elle s’oppose. Par l’autoreprésentation, je cherche ici à fabriquer une monstruosité à partir du banal, en faisant de mon corps une matière malléable et fragmentée. En référence à l’iconographie scientifique ou anatomique, j’essaie de déconstruire les représentations normatives du corps pour en construire d’autres. Jusqu’où un corps est-il corps, et comment peut-il se libérer des normes qui le contraignent ?»

Tara Ulmann – Chère Liberté, éloge au Pardon

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Tara Ulmann – Chère Liberté, éloge au Pardon

par Tara Ulmann

« Chère Liberté, c’est l’Histoire d’une petite fille à qui on a caché son Histoire et son Héritage culturel. C’est l’enfant devenue Femme au travers du prisme de sa culture et une interprétation subjective de l’Odalisque contemporaine. C’est grandir habitée par des caractères transgénérationels. C’est une élévation de l’âme loin du corps, un long voyage tortueux des racines vers l’Inconnu. C’est la chambre devenue théâtre de mes personas. « Chère Liberté », c’est un éloge à toustes en soi. Une performance de la douleur et fondement des psychothérapies corporelles comme outil de Pardon.»

Maxime Pouillot – Model

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Maxime Pouillot – Model

par Maxime Pouillot

« Dans un millénaire marqué par la fusion de la réalité et du virtuel, une simple transaction financière m’a donné la possession des droits sur l’image d’un homme.  Ce projet ne traite pas tellement de l’humain mais de figures synthétisées privilégiant les représentations de la texture et de la surface ; la (re)construction d’images, de surfaces manipulées, objectivées, idéalisées à l’extrême par les utopies du marketing contemporain.  Un espace figé vidé de son sens, où la physicalité des choses, atemporalisées, dématérialisées deviennent la surface infiniment malléable d’une mimésis contemporaine.»

Charlotte Favre – Poetics of Space

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Charlotte Favre – Poetics of Space

par Charlotte Favre

« La perception de notre environnement se construit sur des schémas visant à définir les éléments qui nous entourent. Je suis fascinée par cela et ma démarche vise ainsi à déconstruire leur représentation en détournant leur utilité et la manière dont ils y sont aménagés. Mon projet oscille entre l’interprétation de l’espace domestique et la construction de l’espace mental.»

Margot Sparkes – At Night There Is No Sun

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Margot Sparkes – At Night There Is No Sun

par Margot Sparkes

« A travers différentes formes de projections, At Night There Is No Sun nous emmène dans un quasi huis-clos qui révèle les émotions contradictoires d’un personnage étouffé par l’emprise d’un milieu urbain à l’apparence lisse et rectiligne. L’imaginaire d’un style de vie prometteur se heurte à la vacuité du quotidien.»

Mina Albespy – Hollow Stones

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Mina Albespy – Hollow Stones

par Mina Albespy

Vide et silencieux, le jardin zen invite le visiteur à s’impliquer dans des états de transition mentale dans lesquels l’échelle, le contenu et la signification évoluent, lui donnant une qualité poétique mystérieuse. Dans ce monde globalisé fait de gratification instantanée, nous sommes détachés de l’ordre naturel des choses. « A travers ce diplôme, je souhaite ouvrir une réflexion sur le temps, l’espace et le vide à l’échelle du jardin japonais qui affirme qu’il est possible de cultiver un lieu de découverte où nous pouvons inventer quelque chose de nouveau pour nous-mêmes et donc pour le monde.»

Maëwenn Bourcelot – Les éternels éphémères

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Maëwenn Bourcelot – Les éternels éphémères

par Maëwenn Bourcelot

«Myriades de petites créatures ailées ont disparu en silence ces vingt-sept dernières années. Le temps d’un battement de cils, le déclin des polinisateurs semble annoncer le rêve funeste d’une mise à mort de notre biosphère. Les éternels éphémères est un essai photographique, une investigation subjective, pour tenter de comprendre la complexité des causes du syndrome d’effondrement. Dans cette quête, je me confronte à différentes altérités qui dans leurs tentatives éperdues pour préserver l’équilibre naturel, témoignent de la profonde vulnérabilité de l’homme face à cette tragédie.»

Faustine Ardaine – Marine / חיל הים.

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Faustine Ardaine – Marine / חיל הים.

par Faustine Ardaine

« La famille englobe un ensemble de convictions, de principes moraux, incluant l’histoire personnelle et les diverses expériences que les membres de la famille ont vécu. Ce film traite la notion des non-dits, des sentiments envers ma sœur qui a décidé de mener un nouveau choix de vie.»

Gaël Corboz – Hyper Eden

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Gaël Corboz – Hyper Eden

par Gaël Corboz

Hyper Eden évoque la création de notre monde par la théorie de la simulation. Notre monde repose sur des croyances, mais aussi sur des questions fondamentales ; à savoir « Qui sommes-nous ? d’où venons-nous ? » Par une esthétique empruntée à celle du jeu-vidéo, Hyper Eden suggère que les mécanismes de notre réalité sont semblables aux simulations créées par les humains sur ordinateur.

Laurent Fiorentino – Camera Apocrifa

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Laurent Fiorentino – Camera Apocrifa

par Laurent Fiorentino

« Dans une chambre, qui est l’alcôve, le temple et la prison de ma sexualité, se déroule le drame de la castration causé par l’obligation d’être homme normé, pénétrant, dur. L’impuissance de satisfaire le stéréotype masculin écrase l’identité individuelle, forçant à lutter constamment entre désir et interdiction.  Le regard tordu, pliant sous une pulsion scopique, je poursuis une recherche obsessionnelle de la sexualité qui prend la forme d’un rituel. Créant des ex-voto apocryphes et sexuels, je tente de fixer des empreintes dans le plâtre et la céramique comme sur la surface photosensible.»

Achille Laplante – Le Brun – Pierre

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Achille Laplante – Le Brun – Pierre

par Achille Laplante – Le Brun

« Ma vidéo porte sur l’observation d’une relation profonde et amicale entre deux garçons. Depuis notre première rencontre, je l’ai observée, admirée, prise pour exemple. Fils de vigneron, l’idée de la transmission représente un poids et une frustration pour Pierre. Tout se déroule sur son terrain de moto freestyle, incarnant à ses yeux son jardin intime.»

Valentin Woeffray – Doing God's Work with Other People's Money

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Valentin Woeffray – Doing God's Work with Other People's Money

par Valentin Woeffray

« Nous sommes surveillés par l’Etat et les géants de la tech, dirigés ou détenus par un petit nombre. Avec notre argent, dans un système où ce sont eux qui fixent les règles, ils nous surveillent, s’assurant que nous nous comportons comme prévu, nous faisant dépenser comme prévu. L’Etat policier veille à ce qu’aucun grain de sable ne puisse se retrouver dans les rouages, à ce que nous puissions encore consommer frénétiquement d’une manière qui mènera à notre perte. Et lorsque cela se produira, cette même élite partira pour l’espace et colonisera des Terres nouvelles, sans nous.»

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