201 - 217 / 217
Atrocity Exhibition Project
Atrocity Exhibition

Atrocity Exhibition De la technique littéraire de John Graham Ballard marquée notamment par le Surréalisme, aux références explicites aux oeuvres d art et pratiques artistiques que ce dernier effectue, en passant par les relations qu il entretenait avec les artistes Pop britanniques (Independant Group), La Foire aux atrocités [Atrocity Exhibition] nourrit de nombreuses affinités avec le domaine de l art contemporain. L ambition de ce projet de recherche a été de définir les modalités d une exposition consacrée à La Foire aux atrocités. En interrogeant les formats de l exposition documentaire, historique et thématique et, au-delà, les dispositifs plus expérimentaux développés ces dernières années dans les domaines de l art, les étudiants-chercheurs ont décidé de concevoir une exposition articulant restitution documentaire et création. Les documents choisis pour l exposition participaient d une perte de repères faisant écho à la critique ambigue des médias initiée par Ballard. En une ellipse entropique, la structure réalisée à cette occasion s inspirait de dispositifs aussi éclectiques que les salons commerciaux contemporains, les expositions universelles ou encore les Pavillons de l Independant Group. Un ouvrage rassemble la somme des exposés de spécialistes et intervenants, des interventions de professeurs et le cheminement des étudiants chercheurs dans l élaboration de cette exposition. Requérant principal Ecole cantonale d art de Lausanne (ECAL) Julien Fronsacq (chef de projet) Andreas Hochuli (assistant) Les étudiant-e-s du Master en Arts Visuels de l ECAL Partenaires Circuit, centre d art contemporain à Lausanne Maison d Ailleurs à Yverdon-les-Bains Période De février 2012 à février 2013 Publication Atrocity Exhibition Archive Paradoxe Déambulations dans La Foire aux atrocités Publié par l ECAL avec le soutien de la HES-SO Edité par Julien Fronsacq Projet soutenu par la réserve stratégique de la HES-SO De la technique littéraire de John Graham Ballard marquée notamment par le Surréalisme, aux références explicites aux oeuvres d art et pratiques artistiques que ce dernier effectue, en passant par les relations qu il entretenait avec les artistes Pop britanniques (Independant Group), La Foire aux atrocités [Atrocity Exhibition] nourrit de nombreuses affinités avec le domaine de l art contemporain.L ambition de ce projet de recherche a été de définir les modalités d une exposition consacrée à La Foire aux atrocités. En interrogeant les formats de l exposition documentaire, historique et thématique et, au-delà, les dispositifs plus expérimentaux développés ces dernières années dans les domaines de l art, les étudiants-chercheurs ont décidé de concevoir une exposition articulant restitution documentaire et création. Les documents choisis pour l exposition participaient d une perte de repères faisant écho à la critique ambigue des médias initiée par Ballard. En une ellipse entropique, la structure réalisée à cette occasion s inspirait de dispositifs aussi éclectiques que les salons commerciaux contemporains, les expositions universelles ou encore les Pavillons de l Independant Group.Un ouvrage rassemble la somme des exposés de spécialistes et intervenants, des interventions de professeurs et le cheminement des étudiants chercheurs dans l élaboration de cette exposition.Requérant principal Ecole cantonale d art de Lausanne (ECAL)Julien Fronsacq (chef de projet)Andreas Hochuli (assistant) Les étudiant-e-s du Master en Arts Visuels de l ECALPartenaires Circuit, centre d art contemporain à LausanneMaison d Ailleurs à Yverdon-les-BainsPériodeDe février 2012 à février 2013PublicationAtrocity Exhibition Archive ParadoxeDéambulations dans La Foire aux atrocitésPublié par l ECAL avec le soutien de la HES-SOEdité par Julien FronsacqProjet soutenu par la réserve stratégique de la HES-SO

Lire le contenu

Les bases de la création Project
Les bases de la création

Les bases de la création André Vladimir Heiz Le fruit du projet de recherche « Didactica » 1. La création dans tous ses états Saluées par la presse allemande comme « la bible pour designers »,« Les bases de la création » touchent au ça-voir-faire tous domaines confondus. La méthodologie de ces ouvrages s attarde sur le passage : passer d une idée à la réalisation, d une fonction à la forme, d un problème à une solution – tout l enjeu du génie créateur est là. Cultiver la pluralité des regards, diversifier les approches théoriques et pratiques : « Les bases de la création » y incitent. L évaluation et la qualité des concepts et artefacts se montrent sous un nouveau jour, perception et production étroitement mises en parallèle sous toutes leurs formes. Les quatre volumes en font le tour : Volume 1 : Ça-voir-faire et processus Volume 2 : Systèmes et structures Volume 3 : Signes et situations Volume 4 : Identités et différences. 2. Les atouts de la recherche « Les bases de la création » forment un prototype de la recherche-création par, sur et impérativement pour le Design. Des aventures expérimentales, des approches empiriques, des études comparatives et des investigations scientifiques ont permis d embrasser les thématiques respectives. Une équipe bien soudée a sondé les terrains et circonscrit les territoires. Des visites à l atelier, des fouilles dans les archives de créateurs et créatrices, nombre d études de cas ont étoffé ce corpus édifiant et représentatif. Qui dit recherche, sous-entend passion et patience qui contournent et retournent le déclic décisif de la création, ce moment crucial lorsqu une décision se prend et s engage à aller jusqu au bout. A aucun moment cette transmission de la pratique des Arts et Métiers se dérobe pour se placer intellectuellement au-dessus de l engagement créatif. Les architectes et artistes, les designers et graphistes, les photographes et typographes, les informaticiens et inventeurs, les médiateurs et concepteurs se reconnaissent et se retrouvent. Entre théories et pratiques les regards se croisent et les mots tombent à pic. Sous son étiquette initiale « Didactica » la recherche a fait ce qu on lui demande : mettre en place les instruments et ingrédients pour « aimer faire » et « faire aimer » : la pratique de la création ! 3. A l atelier au quotidien Il suffit d ouvrir « Les bases de la création » au pied levé pour tomber sur un exemple, un diagramme, une série d images, une question brûlante ou une observation excitante. La lectrice et le lecteur sont pris par la main, d une page à l autre. Faire le vide, faire le plein ? Faire une pause, faire le pont ? Entre deux séances ou le temps d un rendez-vous annulé, « Les bases de la création » offrent des plages d évasion, invitent à des arrêts sur images et lancent des défis de découvertes. Comme des ciseaux ou des lunettes, un crayon ou un logiciel « Les bases de la création » sont indispensables au« ça-voir-faire ». Renversantes comme un roman policier, savoureuses comme un livre de cuisine, aventureuses comme un guide de voyage, poignantes comme une bande dessinée, hasardeuses comme une expédition scientifique, audacieuses comme un saut dans l eau, inoubliables comme un coup de foudre, « Les bases de la création » font leur chemin, à portée de la main sur les tables d atelier.Requérant principalECAL/Ecole cantonale d art de LausanneSoutenu parECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne Réserve stratégique de la HES-SO (RCDAV) ZHdK Office fédéral de la Culture Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologique Fondation Vitra Fondation Jan Michalski Atelier Pfister, Pour cent culturel Migros Design Center Langenthal et une ribambelle de designers et créateurs suisses.Durée2006 – 2012DisseminationLivres André-Vladimir Heiz Les bases de la création, 1408 pages, ISBN 978-3-7212-0839-9, Niggli/Sulgen 2013. André-Vladimir Heiz Grundlagen der Gestaltung, 1436 Seiten, ISBN 978-3-7212-0805-4, Niggli/Sulgen 2012.

Lire le contenu

ECAL/Lantal: Fabric of Light Event
ECAL/Lantal: Fabric of Light

ECAL/Lantal: Fabric of Light,27.10–01.12.2012,Lantal, Melchnau Lantal inaugure son exposition “Fabric of Light” qui présente des installations imaginaires et interactives avec un regard onirique sur les textiles de demain. Les étudiants de l unité Media & Interaction Design de l‘ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne ont imaginé et réalisé ce projet. Lantal fêtait l année dernière ses 125 années de jubilé et réalisait pour ses collaborateurs et collaboratrices ainsi que pour la population locale une exposition qui racontait l histoire et la réussite de l entreprise. Les personnes en formation de Lantal y avaient intégré leur propre projet “Phantasia” qui posait un regard inédit sur l avenir. “L idée d offrir aux jeunes une plate-forme leur permettant d exprimer leur vision du futur doit se perpétuer”, affirme Urs Rickenbacher, CEO de Lantal. Est ainsi née l idée d une collaboration avec l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne. Il y a une année, les étudiants de l unité Bachelor Media & Interaction Design se penchaient sur le thème “Le design textile du futur”. “On nous a donné carte blanche avec un seul desideratum, celui de présenter et de valoriser le projet de manière pédagogique”, souligne Alain Bellet, directeur artistique de l unité bachelor Media & Interaction Design de l ECAL. Les étudiants recherchaient et développaient tout d abord des idées conceptuelles et des prototypes pour les concrétiser et les finaliser ensuite par le biais de l exposition. Alain Bellet décrit les défis posés tant par la direction de ce projet que pour les étudiants: “Ce challenge a été pour nous un voyage d exploration dans le futur du design textile, car nous ne sommes pas des experts en matériaux textiles. Nous avons conjecturé comment les textiles pourraient à l avenir être ressentis et avons imaginé des aboutissements.” Les visiteurs de l exposition “Fabric of Light” vivent ici les découvertes des étudiants en navigant parmi des installations interactives. Quand les textiles se rencontrent dans un esprit imaginaire et multimédia, s ouvre alors une nouvelle dimension de perception et l avenir se pare d une surprenante vivacité. L exposition est ouverte tous les samedis à partir du 27 octobre durant tout le mois de novembre ainsi que le 1er décembre de 14 à 17 heures au Fabrikraum 5, Berghofstrasse 1, Melchnau. Fabrikraum 5 Depuis 2008, les anciens locaux de production de la Berghofstrasse 1 à Melchnau sont devenus un lieu artistique de rencontre. Des expositions d usine avec les artistes Schang Hutter et Pierre Casé ont déjà vu le jour. La collection privée de Urs et Renata Baumann ainsi que la présentation de l usine pour les 125 ans de jubilé de Lantal ont été ouvertes au public dans ces locaux. Lantal Lantal est leader en matière de conception, de fabrication et de commercialisation de textiles et de services pour le transport international par avion, bus, chemin de fer et bateau de croisière. L entreprise offre des conseils tournés vers l avenir dans le but d apporter aux voyageurs le plus grand bien-être possible. ECAL L ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne est une des écoles incontournables sur la scène mondiale de l art et du design. Elle offre actuellement trois filières de niveau Bachelor (Arts visuels – Communication visuelle avec des unités en Photographie, Design graphique, Media & Interaction Design, Cinéma – Design industriel et de produit) et quatre de niveau Master (Art Direction, Design de produit, Cinéma, Arts visuels). Elle propose également une année propédeutique qui prépare à l entrée dans ses départements et un Master of Advanced Studies (MAS) en Design et industrie du luxe.

Lire le contenu

Le Retranchement Event
Le Retranchement

Le Retranchement,17.03–29.04.2012,Manoir de Martigny Du 17 mars au 29 avril 2012 (vernissage le vendredi 16 mars à 18h), le Manoir de la Ville de Martigny accueille «Le Retranchement ». Cette exposition des étudiants du Master HES-SO en Arts visuels (European Art Ensemble) de l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne a été conçue sous la direction de l artiste Valentin Carron et de la commissaire et critique d art Stéphanie Moisdon. Sous la forme originale d une carte blanche confiée à Valentin Carron par le Manoir de la Ville de Martigny, ce projet s est développé autour des enjeux collectifs des artistes impliqués dans la formation European Art Ensemble. A partir d un processus actif de discussion, il s agissait de penser la réalité d une exposition de groupe aujourd hui, ses risques, ses conventions et ses promesses. Profondément inspirée par le contexte unique du Manoir, l histoire de ce «Retranchement» est celle d une enquête, d une errance qui mène à travers les nombreux espaces délaissés de la demeure à l apogée de la chambre 11. Une énigme, faite de vides, de courants d air, de sensations d art, d architecture, de littérature qui aboutit à l étrange apparition de tous ces objets «retranchés», forcés à cohabiter. Ce retranchement est aussi l histoire d un ballet mécanique, l exposition étant amenée à se déplacer dans le manoir sur toute sa durée. Au cœur de ce dispositif, Valentin Carron intervient sous une forme réflexive, à travers un agencement qui ne cherche pas à se définir, entre la sculpture et la scénographie, du lien à la séparation. Les propositions des étudiants embrassent pratiquement tous les champs de l art contemporain, souvent avec humour et poésie. Jonathan Naas rend ainsi hommage à un groupe de Doom Metal par le biais d un «wallpainting». Grégory Corthay promène Eliot, son chien, au gré du temps et de son humeur. Agnès Ferla réalise in situ un monochrome de 14 m2. Sylvain Croci-Torti peint au spray acrylique une toile qui suscite l énergie d un riff de guitare de Jay Mascis, voire la rencontre d un bonbon Mentos et d une bouteille de Coca-Cola. Natacha Steiner utilise des supports en bois pour réaliser des pièces en 2D ou 3D sur lesquelles elle grave, colle ou peint. Cécile Mestelan propose une photographie numérique représentant une chambre, évoquant l occupation passée. Kyung Roh Bannwart présente une série de dessins à l aquarelle et une maquette architecturale de l idée initiale de l installation qu elle voulait construire. Matthias Gabi travaille avec des photographies achetées à des banques d images et qui font appel à des stéréotypes universellement établis. David Weishaar s est penché sur l iconographie de la tapisserie de chasse. Tarik Hayward joue de la batterie avec des baguettes modélisées à partir de ses tibias. Sami Benhadj apprend les rudiments de la composition de peintures abstraites. Eric Emery s intéresse aux ronds-points de Martigny. Benjamin Husson réalise une girouette pour la tour du Manoir. Emil Michael Klein esquisse sa jeunesse passée à Ernen (VS). Andrzej Urbanski produit des peintures à partir d informations recueillies dans la publicité, l architecture, le paysagisme, la mode et les médias. Christophe Sarlin fera courant d air. Guy Meldem, qui a conçu l affiche, érige une colonne reconstituée. Matthias Sohr utilise trois écrans LED dont la disposition limite la réception de l information. Du 17 mars au 29 avril 2012, du mardi au dimanche, de 14h à 18h (sauf jours fériés) Place du Manoir 1, 1920 Martigny www.manoir-martigny.ch

Lire le contenu

Le Retranchement Project
Le Retranchement

Le Retranchement 17.03-29.04.2012 Le Retranchement, Manoir de la ville de Martigny, Martigny Exposition du Master arts visuels de l ECAL à Martigny Du 17 mars au 29 avril 2012 (vernissage le 16 mars à 18h), le Manoir de la Ville de Martigny accueille « Le Retranchement ». Cette exposition des étudiants du Master HES-SO en Arts visuels (European Art Ensemble) de l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne a été conçue sous la direction de l artiste Valentin Carron et de la commissaire et critique d art Stéphanie Moisdon. Sous la forme originale d une carte blanche confiée à Valentin Carron par le Manoir de la Ville de Martigny, ce projet s est développé autour des enjeux collectifs des artistes impliqués dans la formation European Art Ensemble. A partir d un processus actif de discussion, il s agissait de penser la réalité d une exposition de groupe aujourd hui, ses risques, ses conventions et ses promesses. Profondément inspirée par le contexte unique du Manoir, l histoire de ce « Retranchement » est celle d une enquête, d une errance qui mène à travers les nombreux espaces délaissés de la demeure à l apogée de la chambre 11. Une énigme, faite de vides, de courants d air, de sensations d art, d architecture, de littérature qui aboutit à l étrange apparition de tous ces objets «retranchés», forcés à cohabiter. Ce retranchement est aussi l histoire d un ballet mécanique, l exposition étant amenée à se déplacer dans le manoir sur toute sa durée. Au cœur de ce dispositif, Valentin Carron intervient sous une forme réflexive, à travers un agencement qui ne cherche pas à se définir, entre la sculpture et la scénographie, du lien à la séparation. Les propositions des étudiants embrassent pratiquement tous les champs de l art contemporain, souvent avec humour et poésie. Jonathan Naas rend ainsi hommage à un groupe de Doom Metal par le biais d un «wallpainting». Grégory Corthay promène Eliot, son chien, au gré du temps et de son humeur. Agnès Ferla réalise in situ un monochrome de 14 m2. Sylvain Croci-Torti peint au spray acrylique une toile qui suscite l énergie d un riff de guitare de J. Mascis, voire la rencontre d un bonbon Mentos et d une bouteille de Coca-Cola. Natacha Steiner utilise des supports en bois pour réaliser des pièces en 2D ou 3D sur lesquelles elle grave, colle ou peint. Cécile Mestelan propose une photographie numérique représentant une chambre, évoquant l occupation passée. Kyung Roh Bannwart présente une série de dessins à l aquarelle et une maquette architecturale de l idée initiale de l installation qu elle voulait construire. Matthias Gabi travaille avec des photographies achetées à des banques d images et qui font appel à des stéréotypes universellement établis. David Weishaar s est penché sur l iconographie de la tapisserie de chasse. Tarik Hayward joue de la batterie avec des baguettes modélisées à partir de ses tibias. Sami Benhadj apprend les rudiments de la composition de peintures abstraites. Eric Emery s intéresse aux ronds-points de Martigny. Benjamin Husson réalise une girouette pour la tour du Manoir. Emil Michael Klein esquisse sa jeunesse passée à Ernen (VS). Andrzej Urbanski produit des peintures à partir d informations recueillies dans la publicité, l architecture, le paysagisme, la mode et les médias. Christophe Sarlin fera courant d air. Guy Meldem, qui a conçu l affiche, érige une colonne reconstituée. Matthias Sohr utilise trois écrans LED dont la disposition limite la réception de l information. Le Retranchement Du 17 mars au 29 avril 2012, du mardi au dimanche, de 14h à 18h (sauf jours fériés) Place du Manoir 1, 1920 Martigny www.manoir-martigny.ch 17.03-29.04.2012 Le Retranchement, Manoir de la ville de Martigny, Martigny Exposition du Master arts visuels de l ECAL à Martigny Du 17 mars au 29 avril 2012 (vernissage le 16 mars à 18h), le Manoir de la Ville de Martigny accueille « Le Retranchement ». Cette exposition des étudiants du Master HES-SO en Arts visuels (European Art Ensemble) de l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne a été conçue sous la direction de l artiste Valentin Carron et de la commissaire et critique d art Stéphanie Moisdon. Sous la forme originale d une carte blanche confiée à Valentin Carron par le Manoir de la Ville de Martigny, ce projet s est développé autour des enjeux collectifs des artistes impliqués dans la formation European Art Ensemble. A partir d un processus actif de discussion, il s agissait de penser la réalité d une exposition de groupe aujourd hui, ses risques, ses conventions et ses promesses. Profondément inspirée par le contexte unique du Manoir, l histoire de ce « Retranchement » est celle d une enquête, d une errance qui mène à travers les nombreux espaces délaissés de la demeure à l apogée de la chambre 11. Une énigme, faite de vides, de courants d air, de sensations d art, d architecture, de littérature qui aboutit à l étrange apparition de tous ces objets «retranchés», forcés à cohabiter. Ce retranchement est aussi l histoire d un ballet mécanique, l exposition étant amenée à se déplacer dans le manoir sur toute sa durée. Au cœur de ce dispositif, Valentin Carron intervient sous une forme réflexive, à travers un agencement qui ne cherche pas à se définir, entre la sculpture et la scénographie, du lien à la séparation. Les propositions des étudiants embrassent pratiquement tous les champs de l art contemporain, souvent avec humour et poésie. Jonathan Naas rend ainsi hommage à un groupe de Doom Metal par le biais d un «wallpainting». Grégory Corthay promène Eliot, son chien, au gré du temps et de son humeur. Agnès Ferla réalise in situ un monochrome de 14 m2. Sylvain Croci-Torti peint au spray acrylique une toile qui suscite l énergie d un riff de guitare de J. Mascis, voire la rencontre d un bonbon Mentos et d une bouteille de Coca-Cola. Natacha Steiner utilise des supports en bois pour réaliser des pièces en 2D ou 3D sur lesquelles elle grave, colle ou peint. Cécile Mestelan propose une photographie numérique représentant une chambre, évoquant l occupation passée. Kyung Roh Bannwart présente une série de dessins à l aquarelle et une maquette architecturale de l idée initiale de l installation qu elle voulait construire. Matthias Gabi travaille avec des photographies achetées à des banques d images et qui font appel à des stéréotypes universellement établis. David Weishaar s est penché sur l iconographie de la tapisserie de chasse. Tarik Hayward joue de la batterie avec des baguettes modélisées à partir de ses tibias. Sami Benhadj apprend les rudiments de la composition de peintures abstraites. Eric Emery s intéresse aux ronds-points de Martigny. Benjamin Husson réalise une girouette pour la tour du Manoir. Emil Michael Klein esquisse sa jeunesse passée à Ernen (VS). Andrzej Urbanski produit des peintures à partir d informations recueillies dans la publicité, l architecture, le paysagisme, la mode et les médias. Christophe Sarlin fera courant d air. Guy Meldem, qui a conçu l affiche, érige une colonne reconstituée. Matthias Sohr utilise trois écrans LED dont la disposition limite la réception de l information. Le Retranchement Du 17 mars au 29 avril 2012, du mardi au dimanche, de 14h à 18h (sauf jours fériés) Place du Manoir 1, 1920 Martigny www.manoir-martigny.ch

Lire le contenu

Do You Read Me? Event
Do You Read Me?

Do You Read Me?,02.02–02.03.2012,Gallery l elac, ECAL L espace lausannois d art contemporain (l elac) accueille «Do You Read Me?», une exposition de 60 ouvrages du Département Communication visuelle réalisés à l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne dans le cadre du cours «Edition Magazine» donné par Pierre Fantys et François Rappo. La scénographie a été conçue par les étudiants du Master en Design HES-SO (Master Art direction et Master Design de produit) suite à un workshop dirigé à l ECAL par Michael Marriott et Jonathan Hares. Le magazine est un agrégat, texte et image, un hybride. Composant de l espace public, relai communautaire de lecteurs. Paradoxalement, concurrencé par les nouveaux médias, mais dynamisé par la liberté des nouvelles technologies, le format magazine s est fait plus hybride et polymorphe encore, plus réticulaire et viral, brouillant les limites entre diffusion restreinte et large, entre fanzine et projet éditorial, entre «statement» privé et stratégie professionnelle. C est cette ambiguïté et cette dynamique qui parcourent les projets éditoriaux menés transversalement dans le Département Communication visuelle de l ECAL, lors de ces 10 années: plus de 200 projets, parmi lesquels 60 ont été sélectionnés pour la présente exposition. Des magazines dans lesquels les étudiants des filières de Design graphique, Photographie et Media & interaction design auront occupé toutes les fonctions (photographe, rédacteur, graphiste) et défini la totalité des contenus. Dépassant ainsi le cadre d un projet académique, le magazine s est imposé comme un véritable prototype de média, anticipant un projet professionnel dans lequel se sont inscrits avec succès nombre d étudiants de la filière, en tant que directeur artistique, éditeur, photographe, graphiste, dessinateur de caractères, coursier à vélo, sur la scène éditoriale internationale. Ainsi des titres tels que «Sang Bleu», «Novembre», «Dorade», recevant une large reconnaissance, ont été modélisés, tout ou partie, dans le cadre expérimental offert par les cours de l ECAL. Cette exposition s inscrit dans le cadre du projet de Recherche et développement du Département Communication visuelle de l ECAL, «M/M publishing», qui bénéficie du soutien du fonds stratégique de la HES-SO.

Lire le contenu

N= R* x ƒp x ne x ƒl x ƒi x ƒc x L Project
N= R* x ƒp x ne x ƒl x ƒi x ƒc x L

N= R* x ƒp x ne x ƒl x ƒi x ƒc x L où N est le nombre de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions entrer en contact R* est le nombre d étoiles en formation par an dans notre galaxie fp est la fraction de ces étoiles possédant des planètes ne est le nombre moyen de planètes par étoile potentiellement propices à la vie fl est la fraction de ces planètes sur lesquelles la vie apparaît effectivement fi est la fraction de ces planètes sur lesquelles apparaît une vie intelligente fc est la fraction de ces planètes capables et désireuses de communiquer L est la durée de vie moyenne d une civilisation, en années. oùN est le nombre de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions entrer en contactR* est le nombre d étoiles en formation par an dans notre galaxiefp est la fraction de ces étoiles possédant des planètesne est le nombre moyen de planètes par étoile potentiellement propices à la viefl est la fraction de ces planètes sur lesquelles la vie apparaît effectivementfi est la fraction de ces planètes sur lesquelles apparaît une vie intelligentefc est la fraction de ces planètes capables et désireuses de communiquerL est la durée de vie moyenne d une civilisation, en années.

Lire le contenu

ECAL/Baccarat Event
ECAL/Baccarat

ECAL/Baccarat,06.10–02.11.2011,Lausanne Palace L ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne présente à l occasion du lancement de la Boutique du Lausanne Palace & SPA des projets réalisés pour Baccarat dans le cadre du Master en Design et industrie du luxe (MAS-Luxe) suite à un workshop dirigé par les designers Ed Barber et Jay Osgerby. L ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne est heureuse de présenter des projets réalisés par la troisième volée du Master en Design et industrie du luxe, lancé à l automne 2008. Le MAS-Luxe est un programme de 10 mois organisé au sein de l ECAL. Cette formation offre aux étudiants venus du monde entier la possibilité de collaborer avec des entreprises comme Audemars Piguet, Hublot, Nespresso, Bernardaud, TAG Aviation, Reuge ou encore Christofle. Pour Baccarat, les étudiants ont travaillé sous la direction des deux designers londoniens Ed Barber et Jay Osgerby pour donner de nouvelles interprétations du fameux verre Harcourt, icône de la marque, qui fête ses 170 ans en 2011. Ce verre, dont le dessin reste inchangé depuis sa créa tion, est devenu un classique dans le monde diplomatique, de la table de Napoléon III à celle de Jean-Paul II. Les nouvelles propositions, de l iconoclasme du verre étiré Harcourt au détournement des verres en pièces de jeu d échec, démontrent à la fois l engouement des étudiants pour le cristal et rappellent que le style Harcourt est intemporel. A cette occasion, seront également à découvrir une nouvelle collection signée par le designer espagnol Jaime Hayon et deux lustres dessinés par Philippe Starck.

Lire le contenu

Types We Can Make Event
Types We Can Make

Types We Can Make,28.04–14.05.2011,Gallery l elac, ECAL L ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne présente «Types We Can Make» à l elac (l espace lausannois d art contemporain. Initiée par le Consulat de Suisse/swissnex Boston, le MIT Museum/Massachussetts Institute of Technology et l ECAL, cette exposition a déjà été présentée en 2010 à la Compton Gallery du MIT Museum et en 2011 à l Institut suisse de Rome à Milan. Cet événement, qui offre une sélection de typographies contemporaines helvétiques, est accompagné d un livre de 150 pages publié par l ECAL. Par le biais de cette exposition, l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne est fière de confronter la tradition suisse à une approche irrévérencieuse plus contemporaine. Les deux d ailleurs s inscrivent parfaitement dans la ligne de ce qui a été fait à l ECAL depuis l arrivée en 1995 de Pierre Keller en tant que directeur. Notamment grâce à l Unité de design graphique dirigée jusqu en 2009 par François Rappo (présent dans l exposition avec diverses fontes) et aujourd hui responsable avec Pierre Fantys du Master in Art Direction lancé à l automne dernier. Cette exposition reflète totalement la politique instaurée dans cette école. On y trouve ainsi tout ce qui a permis d hisser cette institution dans le club très select des dix meilleures écoles d art et de design du monde. A commencer par la présence d intervenants et professeurs de renommée internationale tels que Ludovic Balland, Cornel Windlin, Jonas Voegeli, NORM (Dimitri Bruni et Manuel Krebs). Des personnalités qui ont su dispenser leur savoir-faire tant en matière de Corporate Identity (fonte, logo, affiche…) que de design de caractères. L apprentissage de la courbe qui va droit au but! On y trouve également les travaux d un grand nombre d anciens étudiants qui ont pu expérimenter par eux-mêmes ou avec le concours de l ECAL les différents champs de l art typographique et les nombreuses applications qui en découlent. Qu il s agisse de la création pure de fontes comme celles d Aurèle Sack, Nicolas Eigenheer, Philippe Desarzens, Mathieu Cortat, Emmanuel Rey, Jeremy Schorderet ou Ian Party. Du lancement d un magazine tel que Sang Bleu par Maxime Büchi dont les qualités sont louées aux quatre coins du globe. D un travail de recherche par David Keshavjee et Julien Tavelli mis en application dans l ouvrage Typeface as program édité par JRP/Ringier et l ECAL. De monographies d artistes, de revues et magazines, voire même de logos comme celui réalisé pour RocNation du célèbre rappeur américain Jay-Z, par Gilles Gavillet et David Rust. De projets de scripting qui confinent au design interactif comme ceux initiés par Jürg Lehni et Alex Rich. De travaux de direction artistique par FAGETA composé d Adeline Mollard et Philippe Egger pour Gestalten Verlag, d Annina Mettler pour Das Magazin ou encore de Marie Lusa pour Migros Museum für Gegenwartskunst à Zurich. Sans oublier des affiches illustrées par Körner Union (formé de Guy Meldem, Tarik Hayward, Sami Benhadj) et Tatiana Rihs. La scénographie réalisée par Alexis Georgacopoulos, responsable du Master en design de produit, met en lumière les typographies grâce à des affiches au format mondial (F4) qui est utilisé dans les rues en Suisse. Elles sont directement imprimées sur du carton «nid d abeilles», un matériau rigide, léger et respectueux de l environnement. Cette sélection opérée par François Rappo, Alexis Georgacopoulos et Pierre Keller, témoigne de la large palette graphique (!) et typographique que possèdent les anciens écaliens. Grâce à cette génération dorée, l excellence helvétique en la matière a encore de beaux jours devant elle et nul doute que la typographie suisse continuera à s écrire longtemps en lettres capitales!

Lire le contenu

Veilhan/Millet/Obrist Project
Veilhan/Millet/Obrist

Veilhan/Millet/Obrist 6.12.2010, Conférences de Xavier Veilhan, Catherine Millet et Hans-Ulrich Obrist Symposium MASTER ECAL : « IT S ONLY JUST BEGUN » Il semblerait aujourd hui que les notions de carrière, de célébrité, d ascension, d intégration dominent la sphère de l art. La question “en être ou ne pas en être? “ aurait remplacé toutes les autres.   Pourtant, il existe bien d autres réalités, des récits parallèles, une manière différente de raconter l histoire de ces artistes, critiques, commissaires qui voyaient l art et l exposition comme un terrain de jeu, de conquête, d inventions premières. L école étant le lieu par excellence de toutes sortes de projections, folles et dérisoires, extravagantes et triviales, c est aussi le meilleur contexte pour transmettre un peu de l histoire réelle et clandestine de ces origines, des grands et des petits commencements. L idée de cette journée de symposium, qui ne revient à aucune thématique, est de donner aux étudiants des classes de Master l opportunité d entendre et de partager le récit de quelques-unes de ces trajectoires uniques qui ont marqué les dernières décennies. Où l on comprend comment le jeune Hans Ulrich Obrist, alors étudiant en économie, loin d imaginer qu il serait un jour qualifié de « meta-curator », décide d aller à la rencontre des artistes de son temps. Une mise en mouvement qui deviendra une méthode. Peter Fischli et David Weiss se souviennent avec lui de leur rencontre et de ces débuts héroïques des années 90. Dans l œuvre de Xavier Veilhan, l universalisme formel, qui semble renvoyer à l idéal de l art classique, se trouve contrebalancé par la singularité des dispositifs de mise en scène des œuvres, des situations et des environnements construits, par la modernité des sujets et par les procédés high-tech utilisés qui convoquent des images de la société de production industrielle et de consommation dans des univers étranges et équivoques. Catherine Millet, qui n avait pas encore réalisé le succès phénoménal de “La vie sexuelle de Catherine M”, un des plus beaux romans des dix dernières années, se souvient de ses débuts de critique d art, de la formation d art press , modèle et contre modèle d une presse spécialisée amenée à disparaître, et s interroge sur l évolution de la pratique et de l écriture critique. 6.12.2010, Conférences de Xavier Veilhan, Catherine Millet et Hans-Ulrich Obrist Symposium MASTER ECAL : « IT S ONLY JUST BEGUN » Il semblerait aujourd hui que les notions de carrière, de célébrité, d ascension, d intégration dominent la sphère de l art. La question “en être ou ne pas en être? “ aurait remplacé toutes les autres. Pourtant, il existe bien d autres réalités, des récits parallèles, une manière différente de raconter l histoire de ces artistes, critiques, commissaires qui voyaient l art et l exposition comme un terrain de jeu, de conquête, d inventions premières. L école étant le lieu par excellence de toutes sortes de projections, folles et dérisoires, extravagantes et triviales, c est aussi le meilleur contexte pour transmettre un peu de l histoire réelle et clandestine de ces origines, des grands et des petits commencements. L idée de cette journée de symposium, qui ne revient à aucune thématique, est de donner aux étudiants des classes de Master l opportunité d entendre et de partager le récit de quelques-unes de ces trajectoires uniques qui ont marqué les dernières décennies. Où l on comprend comment le jeune Hans Ulrich Obrist, alors étudiant en économie, loin d imaginer qu il serait un jour qualifié de « meta-curator », décide d aller à la rencontre des artistes de son temps. Une mise en mouvement qui deviendra une méthode. Peter Fischli et David Weiss se souviennent avec lui de leur rencontre et de ces débuts héroïques des années 90. Dans l œuvre de Xavier Veilhan, l universalisme formel, qui semble renvoyer à l idéal de l art classique, se trouve contrebalancé par la singularité des dispositifs de mise en scène des œuvres, des situations et des environnements construits, par la modernité des sujets et par les procédés high-tech utilisés qui convoquent des images de la société de production industrielle et de consommation dans des univers étranges et équivoques. Catherine Millet, qui n avait pas encore réalisé le succès phénoménal de “La vie sexuelle de Catherine M”, un des plus beaux romans des dix dernières années, se souvient de ses débuts de critique d art, de la formation d art press, modèle et contre modèle d une presse spécialisée amenée à disparaître, et s interroge sur l évolution de la pratique et de l écriture critique.

Lire le contenu

Second Life Project
Second Life

Romain Hügli – Second Life Ce travail tente de poser un regard critique sur l évolution des sociétés humaines depuis un idéal vers un univers dystopique à travers Second Life, un monde virtuel régi par les mêmes mécanismes d appropriation capitaliste de la vie réelle, mais qui glisse progressivement vers une société dysfonctionnelle. Pour produire ces images, j ai repris les formations générées par les désirs des utilisateurs de Second Life – lieux de vie, architectures et décors idéaux , que j ai fabriqué en 3D puis photographiées.

Lire le contenu

Laurent Mercier: Les escarpins de Lola Event
Laurent Mercier: Les escarpins de Lola

Laurent Mercier: Les escarpins de Lola,27.05–11.06.2010,Gallery l elac, ECAL L espace lausannois d art contemporain (l elac) accueille «Les escarpins de Lola», une exposition de Laurent Mercier, créature et créateur de mode. A cette occasion, il présente en exclusivité une partie de sa collection de chaussures à talons hauts. «Les escarpins de Lola» «Je suis un passionné de chaussures à talons hauts depuis aussi loin que je m en souvienne. C est un fétichisme assez commun, sans doute lié à un désir d élévation. Dans mon imaginaire, une silhouette part toujours de la chaussure. Ma référence absolue serait un escarpin à talon aiguille très fin et pointu des années 60, à la cambrure vertigineuse et suivant une courbe très précise. Le talon serait très haut, tourné vers l intérieur et la talonnette en métal. J adore le bruit du talon en métal. J ai trouvé récemment une série de chaussures d une collection Dolce & Gabbana très proche de mon fétichisme ultime. Le bout est juste un peu trop long pour être à la perfection. Mon fétichisme est assez monomaniaque. Je poursuis donc la recherche de la chaussure parfaite. Je suis, ceci dit, séduit par plein d autres chaussures et lorsqu une chaussure me plaît, je dois l avoir, quels que soient la marque et le prix. Je la traque et la chasse partout dans le monde, ce sont d ailleurs les seuls souvenirs de voyages que je ramène. Après avoir communiqué mon amour de la chaussure à Pierre Keller, il m a proposé de mettre en scène ma collection à l elac, accompagnée à l occasion du vernissage de mon alter ego féminin Lola, qui a la chance, la joie et le privilège de porter ces chaussures.» Biographie Laurent Mercier quitte la Suisse après un apprentissage de couturier chez Di Marino à Lausanne, une formation technique à l EPSIC en poche. Il poursuit par une formation de créateur de mode au Studio Berçot à Paris, puis Jean-Paul Gaultier l engage en qualité d assistant au studio de création. Laurent Mercier quitte Gaultier pour être engagé par le groupe ESCADA afin d assister Natalie Acatrini sur sa propre ligne et pour Crisca et Laurel. Il rencontre Lenny Kravitz qui lui propose de dessiner ses costumes de scène et de l accompagner en tournée. Après plusieurs tours du monde en compagnie du chanteur, il crée sa propre marque et défile à Paris. Quelques années plus tard, Balmain l engage en qualité de directeur artistique du prêt-à-porter d abord, puis après le départ d Oscar de la Renta, pour la haute couture également. Laurent Mercier quitte ensuite Balmain pour se concentrer sur sa propre ligne de haute couture. Il habille une clientèle particulière, mais crée également et confectionne des costumes de scène, de films, ou encore de spectacles pour des artistes internationaux. Il rencontre une princesse d Arabie Saoudite avec laquelle ils montent la marque de prêt-à-porter haut de gamme Ghadah Paris, dont il est directeur de création. Parallèlement, Thierry Mugler l engage comme "Creative Advisor" pour la création des costumes de Beyonce. Il collabore aussi pour différents projets avec Thierry Mugler (publicités pour parfums, costumes...).

Lire le contenu

Pierre Keller: Travaux de 1965 à 2010 Event
Pierre Keller: Travaux de 1965 à 2010

Pierre Keller: Travaux de 1965 à 2010,25.02–23.04.2010,Gallery l elac, ECAL L espace lausannois d art contemporain (l elac) accueille une exposition de Pierre Keller. A cette occasion, le directeur de l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne (de 1995 à 2011) présente des créations réalisées entre 1965 et 2010. L occasion de (re)découvrir un parcours artistique pléthorique et atypique parfois méconnu du grand public. «On n est jamais aussi bien servi que par soi-même», se félicite Pierre Keller. A 65 ans, après avoir propulsé son institution vers les sommets, le directeur de l ECAL (de 1995 à 2010) démontre avec cette exposition qu il connaît bien le métier et que cette volonté de former et d engager des praticiens n est pas le fruit du hasard. Cette exposition donne l occasion de (re)découvrir ses travaux en tant que graphiste (salués par de nombreux prix entre 1963 et 1971), des peintures et sculptures réalisées entre 1970 et 1972, le fameux Kilo-Art produit en 1971, une série datant de 1975 à 1983 de 235 polaroïds au format 1/1 et 26 autres polaroïds agrandis, ainsi que des vidéos retraçant son parcours. Biographie Pierre Keller Pierre Keller est né à Gilly, sur la Côte vaudoise, le 9 janvier 1945. Il obtient en 1965 son diplôme de graphiste à l Ecole cantonale des beaux-arts et d arts appliqués de Lausanne. C est le départ d une brillante carrière d artiste – il représente la Suisse dans de nombreuses manifestations, notamment à la Biennale de l affiche de Varsovie, à la 9e Biennale des jeunes de Paris et à la 17e Biennale internationale de São Paulo 1983 – d éditeur, d enseignant et d organisateur. De 1988 à 1991, il est Délégué du Gouvernement Vaudois au 700e et prend en 1995 la direction de l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne, qu il conduit en quelques années dans le top cinq des écoles d art européennes. Passionné de musique (il a été trompette dans la fanfare militaire), il siège au Conseil de Fondation du Montreux Jazz Festival et se console d être resté simple soldat avec un grade d Officier des Arts et des Lettres de la République française. Pierre Keller est également professeur titulaire à l Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). En 2006, il a reçu le Prix du Rayonnement décerné par la Fondation vaudoise pour la culture (FVPC). En 2007, Pierre Keller a été nommé Docteur Honoris Causa de la European University de Barcelone et distingué par le prestigieux Merit Design Preis Schweiz. Cette même année, il a participé activement à la mise en place des nouveaux locaux de l ECAL à Renens dans un bâtiment réhabilité par l architecte suisse Bernard Tschumi. En 2009, il a obtenu le Prix de Lausanne pour avoir largement contribué au rayonnement de cette ville dans le monde.

Lire le contenu

Joël Tettamanti: Local Studies Event
Joël Tettamanti: Local Studies

Joël Tettamanti: Local Studies,01–30.10.2009,Gallery l elac, ECAL L espace lausannois d art contemporain (l elac) accueille «Local Studies», de Joël Tettamanti, diplômé de l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne en 2001. Cette exposition a été réalisée en collaboration avec la Fondation suisse pour la photographie (Fotostiftung Schweiz) à Winterthur. Je n ai jamais dit que je détestais un lieu, même pas quand je suis allé au Luxembourg photographier une centrale nucléaire. J y découvre toujours un motif intéressant, quelque chose d irréel peut-être. (JT) Texte de Martin Gasser (Conservateur) pour l exposition «Local Studies» au Fotostiftung Schweiz de Winterthur du 28.2. au 17.5.2009 Né en 1977 au Cameroun, Joël Tettamanti a grandi au Lesotho et en Suisse. Photographe de voyage moderne, il arpente, comme de nombreux photographes avant lui, des contrées connues et inconnues dans toutes les régions du globe, mais sans se documenter au préalable et sans jamais consulter de guides de voyage. Il lui suffit de savoir comment atteindre sa destination. Livré à lui-même, Tettamanti ne suit pas un programme photographique préétabli. Il travaille à l instinct, trouvant son inspiration au gré d errances et de rencontres fortuites qui lui inspirent des images à la fois poignantes et sereines. Évitant les paysages connus et les sujets ressassés, il cherche des images qui révèlent quelque chose de l identité d un lieu telle qu il la perçoit sur le vif. En Islande (« Where is my giant?», 2008), par exemple, le photographe se lance dans un véritable corps-à-corps avec une nature majestueuse, d une beauté sidérante, dont tout semble avoir été dit et montré, pour en saisir au final l essence peu spectaculaire mais néanmoins emblématique. De 1997 à 2001, Joël Tettamanti se forme en communication visuelle et photographie à l ECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne. Ses premiers projets traitent du paysage dans les montagnes suisses («Cols alpins», 2001) et les agglomérations du Plateau («Stadtland Schweiz», 2002). Par la suite, des commandes pour des revues comme Hochparterre, Das Magazin ou Wallpaper lui permettent de se rendre dans des pays lointains où, au terme d un long voyage en avion, il ne s arrête généralement que peu de temps. Tettamanti aime le décalage horaire, le sentiment de se réveiller à contretemps en un lieu où l on n est, intérieurement, pas encore vraiment arrivé. Tel un somnambule, il se retrouve invariablement dans des lieux inhabités et désolés qui ne dévoilent leur charme qu à la lumière incertaine entre chien et loup. Joël Tettamanti s intéresse aux lieux de passage, aux lieux-limites, comme les cols alpins et les frontières nationales («Ondarribi», France et Espagne, 2003), parce que ces endroits sont à la fois ouverture et clôture, en même temps sauvegarde d une identité connue et incitation à la découverte d inconnu. Grand saute-frontières entre les cultures, le photographe sillonne le globe, du Groenland au Mexique, de la Chine à l Espagne, dans des paysages où la présence humaine est à peine perceptible, des villes d où la nature est pratiquement bannie. Il pose son regard sur les constellations d objets avec lesquelles les gens « meublent » les lieux où ils vivent - échafaudages absurdes, abris provisoires, blocs d habitation, quartiers tentaculaires, ruines sans âge. Corps étrangers dans un environnement en apparence familier, à la frontière entre utilisation et délabrement, comme des « containers » oubliés ou laissés là par hasard, dont ni l observateur ni le photographe ne savent plus ce qu ils contiennent ni à quoi ils servent. Ils apparaissent souvent dans un vide atmosphérique qui confère à leurs structures et leurs formes une similitude superficielle, une parenté intérieure mystérieuse. Ils sont là et attendent, dit Tettamanti, jusqu à ce que leurs détails insignifiants, révélés par la qualité sensuelle de la lumière, commencent à parler de manière suggestive. Joël Tettamanti ne donne pas d explications. Non seulement il veut voir le monde autrement, mais encore il veut dévoiler un autre monde, irréel peut-être mais néanmoins familier - un monde en perpétuel changement. Décalage également au plan technique. Tettamanti photographie lentement et avec une précision méticuleuse. Comme les photographes du 19e siècle, il se sert d une caméra grand format avec trépied, et travaille avec des temps d exposition très longs et des négatifs couleurs 4x5 . Mais ensuite, par le truchement de leur numérisation en haute résolution, il catapulte ses images dans le 21e siècle ; converties en séries de données électroniques, elles entrent dans le catalogue virtuel de notre culture moderne. L exposition «Local Studies» est inspirée du livre éponyme de Joël Tettamanti, réalisé avec le soutien du Musée d Art Moderne du Luxembourg (MUDAM) et paru en 2006 chez Edition etc, Berlin. L exposition montre aussi une sélection de travaux de ces trois dernières années. Elle était produite en collaboration entre la Fondation suisse pour la photographie (Fotostiftung Schweiz) et Joël Tettamanti et represente la première présentation de grande envergure de son œuvre photographique en Suisse. Martin Gasser, Conservateur, Fotostiftung Schweiz Toutes les photographies de l exposition sont des tirages Lambda (C-print sur papier Fujicolor Archive, collés sur aluminium) et sont issues d études photographiques comprenant plusieurs images. Une partie d entre elles ont été publiées dans le livre Local Studies. Les textes dans l exposition, qui comportent des extraits de discussion avec l artiste, sont tirés de cette publication. Les photographies ont été produites sous la direction de Joël Tettamanti par les entreprises Diaprint à Marly et TED Support à Yverdon et se trouvent maintenant comme dons de l artiste dans la collection de la Fotostiftung Schweiz, Winterthour.

Lire le contenu

DeMo Project
DeMo

DeMo La muséographie est un processus de création qui consiste à passer de l idée d une exposition à sa mise en espace et à sa communication. Le plus souvent, cette activité est collective et pluridisciplinaire. Elle met en présence, d une part, les personnes chargées de définir les contenus d une exposition – responsables de musées, conservateurs, commissaires d exposition – et, d autre part, celles qui interviennent dans sa réalisation pratique – scénographes ou expographes, qu ils soient architectes ou designers de formation. L ECAL et la HEAD Genève forment leurs étudiants aux différents domaines qui interviennent dans la muséographie: la communication visuelle, l architecture d intérieur, le design industriel et de produits. Depuis septembre 2006, elles ont uni leurs efforts pour mener une recherche appliquée en muséographie en suivant deux directions complémentaires: • L expérimentation : en mettant sur pied des ateliers de recherche qui, en partant de situations particulières, expérimentent des solutions concrètes et novatrices à des questions qui se posent dans la muséographie contemporaine. Trois ateliers ont eu lieu : – en décembre 2006 sur le thème des collections (privées, publiques) avec Martino Gamper et Benjamin Reichen comme intervenants > images 1-4 – en mars 2007 avec Alexandra Gübeli et Claudia Wildermuth sur le thème de la mise en espace (scénographie) de textes (en l occurrence de textes-manifestes d architectes) > images 5-8 – en novembre 2007 avec Philippe Délis (curateur), Sean Murphy et Brian Studak sur le thème de la communication visuelle dans l espace d exposition > images 9-12 • L état de l art : en rassemblant et diffusant des connaissances originales, théoriques et pratiques, sur les apports et les perspectives du design dans la muséographie contemporaine. Personnes interviewées: Chantal PROD HOM, directrice du mudac, Lausanne ; Stéphane JAQUENOUD, designer muséographe, Jaquenoudesign, Penthalaz (décédé en novembre 2007) ; Alexandra GÜBELI, architecte et scénographe, GXM architectes, Zurich ; Philippe MATHEZ, conservateur au Musée d ethnographie, Genève ; Patrick REYMOND, architecte designer muséographe, Atelier Oï, La Neuveville ; Philippe DÉLIS, architecte designer scénographe, intégral phillipe délis, Paris et Rabat ; Paul NEALE, GTF (Graphic Thought Facility), Londres Martin R. SCHÄRER, directeur du Musée de l alimentation à Vevey, vice-président du Conseil international des musées (ICOM). Document à télécharger design-museographie.pdfRequérant principalECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne Jean-François Blanc (chef de projet)Équipe de rechercheJulien Ayer Luc Bergeron Nicole UdryDuréeseptembre 2006 – décembre 2008Soutenu parECAL/Ecole cantonale d art de Lausanne Réserve stratégique de la HES-SO (RCDAV)

Lire le contenu

Emmanuel Crivelli People
Emmanuel Crivelli

Résident EXECAL à La Becque en juillet 2022 - Diplômé BA Design Graphique 2008

Directeur artistique et graphiste, Emmanuel Crivelli explore le monde éditorial en questionnant les formats papiers et digitaux. Après ses études en graphisme à l’ECAL, il travaille avec Philippe Jarrigeon et Sylvain Menétrey pour le magazine Dorade – « Revue galante, photographie et formes critiques », qui remporte les Swiss Design Awards en 2012. Ensuite, il crée, en collaboration avec une équipe éditoriale, POV Paper et POV magazine, qui traitent des genres et sexualités. En 2018, il remporte le mandat de l’Office fédéral de la culture pour la création de l’identité visuelle des Swiss Design Awards, ce jusqu’en 2021. Ce projet devient un laboratoire de contenu éditorial digital, avec des articles interactifs, des talks et des chats live.

Voir le profil

Marie Cornil People
Marie Cornil

Résidente EXECAL à La Becque en août 2022 - Diplômée BA Design Industriel 2018

Après une formation en Arts visuels à la HEAD-Genève, Marie Cornil suit un Bachelor en Design Industriel à l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne. Diplômée en 2018, elle expose à la Villa Noailles dans le cadre du Festival International Design Parade. Elle intègre ensuite, pour deux ans, le studio Ronan et Erwan Bouroullec à Paris. Elle travaille aujourd’hui en duo aux côtés d’Alexandre Willaume. Ils réalisent ensemble, aux côtés d’artisans et d’industriels français, un travail de recherche en imaginant des éléments dans lesquels vivre et interagir, cherchant à développer la multiplicité de leurs imbrications.

Voir le profil