Angélique
Stehli

Projets

Angélique Stehli – Fault Zone

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Angélique Stehli – Fault Zone

par Angélique Stehli

« J’ai passé les premières années de mon enfance à San Francisco. Lorsque j'ai quitté les USA pour l’Europe, je n'avais pas compris que nous n'y retournerions pas. San Francisco a été la principale source d’inspiration de mes projets, chacun y étant lié d’une façon ou d’une autre, abordant des notions telles que la mémoire, l'identité et l'évasion. Je suis retournée à mon eldorado pour travailler à une vidéo épistolaire où se mêlent différentes temporalités qui sont liées comme un mythe. Je suis partie sillonner la Californie en partant du lieu de mon enfance, puis en longeant la faille de San Andreas, où tout a commencé tant d’un point de vue scientifique que personnel, me remémorant des souvenirs et des lieux qui sont voués à disparaitre un jour sous l’Océan Pacifique. »

The Embarrassment Show

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The Embarrassment Show

avec Milo Keller, Erik Kessels

Après une présentation à l'ECAL en juin 2015 et à Unseen Photo Fair Amsterdam en septembre 2015, les étudiants du Bachelor Photographie de l'ECAL présentent "The Embarrassment Show", une exposition organisée par Erik Kessels, co-fondateur et directeur créatif de KesselsKramer (Amsterdam), au  NRW-Forum Düsseldorf  du 20 novembre au 10 janvier.  --------- The Embarrassment Show Workshop et exposition conçues par Erik Kessels, codirecteur et directeur artistique KesselsKramer (Amsterdam), avec des étudiants du Bachelor Photographie. « Avoir honte, c’est important. Si on n’est pas prêt à s’humilier, à faire des erreurs, voire à faire carrément n’importe quoi, mieux vaut viser une vie de bureau. C’est nettement plus sûr. Parce qu’en tant que créatif, c’est tous les jours qu’on vous traitera d’idiot. Pas grave. Faire des erreurs au risque d’être gêné, ou même d’échouer, c’est aussi progresser. Sans cela, on reste coincé dans sa zone de confort – sans embarras, certes, mais sans s’améliorer non plus. Bref, l’ennui le plus total. Alors si on veut vivre sa passion – créer des choses – il ne faut pas avoir peur de passer pour un crétin. A l’occasion de ce workshop et de cette exposition, j’ai poussé les étudiants de 2e année en Bachelor Photographie de l’ECAL dans leurs retranchements. En se mettant eux-mêmes dans une situation embarrassante, ils ont pu raconter une histoire personnelle, souvent gênante et risquée. Ils ont ainsi abordé un domaine de la photographie auquel ils n’auraient sans doute pas osé s’essayer. »  Erik Kessels