« Tray, 35 ans encore.
Je veux effacer ces barrières qui nous séparent. Son temps, le mien. La distance, l’espace, les murs de la prison. Je suis à Peoria, la ville de son enfance. En me rapprochant de lui et de ses souvenirs, j’ai le sentiment de m’éloigner. Une nostalgie émane de ces paysages vides où il n’apparaît plus, l’espace-temps se trouble. Ma présence là-bas résonne à travers son absence. Son corps se voit disparaître, trouvant peu à peu ses marques dans cette enclave hors du temps. Entre douceur et brutalité, nous créons un lieu utopique au-delà de l’isolement.»
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