« Le fétichisme a pendant longtemps été cantonné au carcan des déviances sexuelles et ces minorités préfèrent souvent garder le silence sur leur paraphilie. Internet est alors devenu le refuge d’une communauté secrète mais étonnamment vaste. Durant un an, j’y ai posté plusieurs petites annonces offrant de photographier anonymement quiconque souhaiterait capturer son fantasme. Ce projet collaboratif explore différents fétichismes latents, dans lesquels l’appareil photographique devient l’objet de désir entre deux inconnus. »
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