« Tel un écho contemporain aux bestiaires du XVIe et XVIIIe siècle, Reburrus, de Sophie Mei Dalby, fait défiler des animaux pétrifiés. Longs plans fixes où se succèdent un rhinocéros, des kangourous, des pingouins… bestioles qu’on a l’habitude de voir en mouvement, ici figées dans des compositions si parfaites qu’on se demande si elles ne sont pas naturalisées. Un doute dissipé par les imperceptibles frémissements qui les parcourent. En contemplant ces portraits bouleversants - des natures mortes, annonciatrices d’un désastre écologique ? - on est submergé par une irrépressible mélancolie .» -Sophie Mei Dalby