ARTS VISUELS
Claire Fontaine
Symposium Master Arts Visuels European Art Ensemble
Mercredi 13 avril 2011
Claire Fontaine est une artiste collective qui a été
fondé en 2004 et vit à Paris. Après avoir tiré son nom d'une marque populaire
de cahiers pour écoliers, Claire Fontaine s'est auto-déclarée une « artiste
ready-made » et a commencé à élaborer une version d'art néo-conceptuel qui
souvent ressemble au travail d'autres gens. Elle utilise le néon, la vidéo, la
sculpture, la peinture et l'écriture, sa pratique peut être décrite comme un
questionnement ouvert de l'impuissance politique et de la crise de la singularité
qui semblent caractériser l'art contemporain aujourd'hui.
Parmi ses dernières
expositions personnelle : After Marx April, After Mao June ,
Aspen Art Museum, Colorado.
Future Tense , El Museo Tamayo Arte
Contemporáneo, Mexico D.F., Economies , Museum of Contemporary
Art, North Miami, Closed for Prayers , Dvir Gallery, Hangar 2,
Jaffa Port, Israel, Etrangers Partout (QDM), Nuit Blanche,
Belleville, Paris, Kultur ist ein Palast der aus Hundescheiße gebaut
ist ., MD72, Berlin, Arando en el mar/Ploughing the sea ,
Gaga Arte Contemporaneo, Mexico D.F., Fighting Gravity , Regina
Gallery London and Moscow.
Cette
journée de travail, de séminaires, de débats et conférences, s’organise autour
de la présence de l’artiste Claire Fontaine et de différents axes de réflexion,
sans cesse actualisés dans la pratique artistique et critique : les
notions d’interprétation et de représentation, la question de la copie ou de
son refus, celle de l’âge de l’accès et de ses excès.
« Nous souhaiterions organiser notre réflexion autour de deux
pôles : le premier serait celui de Bartleby, le copiste qui refuse de
copier et dont la vie devient comme une page blanche sur laquelle seul le refus
peut s’inscrire, exemplifié par la formule célèbre
I would prefer not to. Le second pôle serait celui de la logique
de la représentation. Nous faisons l’hypothèse que cette logique soit propre
tant à l’académisme qui prône la copie la plus parfaite qui soit du réel,
cherche chez le spectateur la reconnaissance des sujets reproduits, qu’à la
démocratie représentative, qui propose des cadres très rigides pour canaliser
les questions politiques. Dans cette perspective nous reprendrons les articles
de Umberto Eco sur le mouvement de ’77 en Italie qu’il compara au cubisme et à
une nouvelle forme de perspective, qui paraissait incompréhensible à la classe
politique bourgeoise de l’époque. »
Séminaires :
Comment ne pas copier? Comment peut-on créer quelque
chose sans reprendre une forme ou un contenu existants dans la réalité?
Comment
refuser l'académisme et se passer de modèles sans refuser le devoir de mémoire?
Comment atteindre la "barbarie positive"?
Est-ce que le minimalisme est une façon
d'épouser le mot d'ordre de Bartleby "je préférerai ne pas"?