Ce projet de réappropriation tente de questionner l’influence du contexte et du médium par la réutilisation d’images pornographiques issues de magazines homosexuels des années 80, une décennie marquée par la découverte du SIDA.
Créée à la base dans un but purement pornographique, ces images, représentant des corps dépourvus de mouvements et issus de la bondage culture, viennent approfondir l’archétype masculin décrit par Rudy Lemcke dans « A History of Violence » : « Né[s] et façonné[s] par la violence (…), nous évoluons dans un monde où ces dynamiques de contrôle et de pouvoir sont en marche pour, avec et contre nous. Les effets de cette violence font partie de qui nous sommes. »