Cette installation, est constituée de peintures oniriques sur des châssis métalliques, suspendues dans l'espace comme autant de fenêtres sur des mondes intérieurs.Ces peintures, réalisées sur des draps de lin d'occasion, évoquent des paysages évanescents, des figures floues, des scènes fragmentées, semblant flotter dans une dimension entre rêve et réalité, comme les souvenirs flottent dans notre esprit.Cet espace incarne la barrière intangible entre le passé et le présent, entre ce dont nous nous souvenons et ce que nous oublions, soulignant la nature éphémère et parfois trompeuse de nos souvenirs et de leur fragmentation subjective. Le pendule, outil divinatoire, asséré tel une dague, suspendu au-dessus de ce plafond, renvoie à la tension qui émane d’une telle subjectivité.