Un individu se définit comme tel grâce à la notion d’identité. Elle lui permet de se construire sur le plan social, mais également personnel. Cependant, si cette liberté lui est interdite dans son propre pays, il ne lui reste plus que la fuite. A Denizli, petite ville de Turquie, des centaines de réfugiés homosexuels iraniens transitent : ils mettent leurs vies en pause dans l’attente de rejoindre, un jour, un pays d’accueil où ils pourront librement vivre leur sexualité. Ce travail questionne les notions fragiles d’identité et de genre. Dans ce contexte d’incertitude, il redonne à ces gens un visage que leur pays leur a momentanément volé.