Atrocity Exhibition Archive Paradoxe

Atrocity Exhibition Archive Paradoxe

Atrocity Exhibition Archive Paradoxe Une proposition du Swiss Ballardian Automobile Club dans le cadre d’un projet de recherche du Master Arts visuels de l’ECAL sous la direction de Julien Fronsacq Circuit, Lausanne, 29.09-3.11.2012 Le centre d’art contemporain Circuit est heureux d’accueillir un projet des étudiants du Master Arts visuels de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne sous la direction de Julien Fronsacq, professeur à l’ECAL. Atrocity Exhibition Archive Paradoxe propose, sous la forme d’un pavillon construit au coeur de l’exposition de Tom Johnson : Les dames du Révérend Kirkman et autres jeux, une exposition d’archives et de documents, entre fiction et histoire s’inspirant du roman de The Atrocity Exhibition de J.G. Ballard. Les deux expositions qui n’en font plus qu’une, et dont la résultante est un collage exquis. Reliant des pôles aussi éclectiques que la fiction et l’archivage, l’hyperréalisme médiatique et le fantasme, le progrès technique et l’histoire des dispositifs d’exposition. Atrocity Exhibition Archive Paradoxe dessine une constellation singulière. S’inspirant du roman The Atrocity Exhibition de J.G. Ballard (1930 - 2009), l’exposition tente d’en circonscrire le contexte au risque d’un savoureux vertige de reflets. The Atrocity Exhibition publié initialement en 1969 aux États-Unis constitue un contexte très riche dont les aspects mettent en abîme le projet même de l’exposition. Edité en français notamment sous le titre La Foire aux atrocités (1976), le roman est une étape décisive dans l’œuvre de l’écrivain cherchant à rompre avec les canons qui caractérisent le genre littéraire « science-fiction ». La conquête de l’espace étant entamée, Ballard cherche désormais à explorer les profondeurs de la psychologie humaine pour révéler la façon dont celle-ci est déterminée par les médias (cinéma, publicité). S’il commence par la description d’une exposition d’œuvres réalisées par les patients d’une institution psychiatrique, le roman se construit à la manière d’un collage. Les écrasantes publicités et les ruines de béton, les hallucinations paranoïaques et les délires libidineux sont comme autant de visions successives par lesquelles le récit s’apparente à une véritable exposition qui embrasserait le Surréalisme, le pop britannique et les jeux aléatoire de William S. Burroughs et de Brion Gysin. Grand connaisseur de l’art moderne et proche des avant-gardes artistiques contemporaines Ballard a entretenu des liens privilégiés avec l’Independent Group dont les expériences en matière d’exposition l’ont incité à concevoir des dispositifs plastiques et des expériences visuelles. Dans le cadre de leur projet de recherche, les étudiants du Master Arts visuels de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne ont souhaité tenir compte de ces aspects pour concevoir une exposition qui privilégie la nature ambigüe et instable du document et de l’exposition autant d’éléments oscillant entre document historique et fictif, dispositif de présentation et sculpture. Le choix de l'espace d'exposition était évident: résultat d'une synergie entre artistes fascinés par la réactivation d'archives et d'histoires oubliées de la culture visuelle au sens le plus large, Circuit s'inscrit dans la continuité des pratiques expérimentales de groupes tels l'Indépendent Group.

Autre (2012)

Atrocity Exhibition Archive Paradoxe

Une proposition du Swiss Ballardian Automobile Club

dans le cadre d’un projet de recherche du Master Arts visuels de l’ECAL sous la direction de Julien Fronsacq

Circuit, Lausanne, 29.09-3.11.2012

Le centre d’art contemporain Circuit est heureux d’accueillir un projet des étudiants du Master Arts visuels de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne sous la direction de Julien Fronsacq, professeur à l’ECAL.

Atrocity Exhibition Archive Paradoxe propose, sous la forme d’un pavillon construit au coeur de l’exposition de Tom Johnson : Les dames du Révérend Kirkman et autres jeux, une exposition d’archives et de documents, entre fiction et histoire s’inspirant du roman de The Atrocity Exhibition de J.G. Ballard. Les deux expositions qui n’en font plus qu’une, et dont la résultante est un collage exquis.

Reliant des pôles aussi éclectiques que la fiction et l’archivage, l’hyperréalisme médiatique et le fantasme, le progrès technique et l’histoire des dispositifs d’exposition. Atrocity Exhibition Archive Paradoxe dessine une constellation singulière.

S’inspirant du roman The Atrocity Exhibition de J.G. Ballard (1930 - 2009), l’exposition tente d’en circonscrire le contexte au risque d’un savoureux vertige de reflets. The Atrocity Exhibition publié initialement en 1969 aux États-Unis constitue un contexte très riche dont les aspects mettent en abîme le projet même de l’exposition. Edité en français notamment sous le titre La Foire aux atrocités (1976), le roman est une étape décisive dans l’œuvre de l’écrivain cherchant à rompre avec les canons qui caractérisent le genre littéraire « science-fiction ». La conquête de l’espace étant entamée, Ballard cherche désormais à explorer les profondeurs de la psychologie humaine pour révéler la façon dont celle-ci est déterminée par les médias (cinéma, publicité). S’il commence par la description d’une exposition d’œuvres réalisées par les patients d’une institution psychiatrique, le roman se construit à la manière d’un collage.

Les écrasantes publicités et les ruines de béton, les hallucinations paranoïaques et les délires libidineux sont comme autant de visions successives par lesquelles le récit s’apparente à une véritable exposition qui embrasserait le Surréalisme, le pop britannique et les jeux aléatoire de William S. Burroughs et de Brion Gysin. Grand connaisseur de l’art moderne et proche des avant-gardes artistiques contemporaines Ballard a entretenu des liens privilégiés avec l’Independent Group dont les expériences en matière d’exposition l’ont incité à concevoir des dispositifs plastiques et des expériences visuelles.

Dans le cadre de leur projet de recherche, les étudiants du Master Arts visuels de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne ont souhaité tenir compte de ces aspects pour concevoir une exposition qui privilégie la nature ambigüe et instable du document et de l’exposition autant d’éléments oscillant entre document historique et fictif, dispositif de présentation et sculpture.

Le choix de l'espace d'exposition était évident: résultat d'une synergie entre artistes fascinés par la réactivation d'archives et d'histoires oubliées de la culture visuelle au sens le plus large, Circuit s'inscrit dans la continuité des pratiques expérimentales de groupes tels l'Indépendent Group.

Atrocity Exhibition Archive Paradoxe Master Arts visuels
Atrocity Exhibition Archive Paradoxe, ECAL/Circuit, Lausanne
Atrocity Exhibition Archive Paradoxe Master Arts visuels
Atrocity Exhibition Archive Paradoxe, ECAL/Circuit, Lausanne
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