« Des freak shows à l’invention de l’hystérie au XIXe siècle, c’est par l’image que la figure du monstre est créée. La mise en scène de l’anormalité renforce la norme à laquelle elle s’oppose. Par l’autoreprésentation, je cherche ici à fabriquer une monstruosité à partir du banal, en faisant de mon corps une matière malléable et fragmentée. En référence à l’iconographie scientifique ou anatomique, j’essaie de déconstruire les représentations normatives du corps pour en construire d’autres. Jusqu’où un corps est-il corps, et comment peut-il se libérer des normes qui le contraignent ?»
Projet de diplôme (2020) par Matthieu Croizier
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