Workshop Survival Camp

Workshop Survival Camp

Lors de ce workshop, l’artiste et les étudiants Bachelor deuxième année ont vécu une semaine de complète au sein d’une forêt de l’Ouest lausannois. Le choc de la privation des conforts habituels comme l’eau courante, l’électricité, le chauffage a permit de motiver les étudiants-es-x a produire une énorme quantité d’images. Cuisine au feu de bois, nuit à la belle étoile, chasse et pêche ont constitué leur quotidien et un contexte propice aux expérimentations visuelles. Les réponses ont été multiples, de l’image fixe à l’image en mouvement, certaines traitent directement d’un camping délirant contemporain. Les dénominateurs communs de tous les travaux sont l’humour et le décalage.

Pendant Paris Photo, le résultat est présenté sous la forme d’une installation dans un lieu insolite en plein milieu urbain, Les Voûtes. Après la semaine de workshop en Suisse tous les étudiants ont travaillé avec Thomas Mailaender sur la conception et la réalisation de l’exposition. Les étudiants ont vécu une semaine d’installation en immersion totale : ils ont habité dans l’exposition en la construisant. Les images sont présentées dans un environnement brut, une sorte de village, de campement de fortune. Tout ce processus leur a permis de se confronter non seulement à la réalisation des prises de vues, mais aussi à la question de la production et de l’exposition des images au public. L’exposition est accompagnée par un catalogue-journal en bichromie réalisé par les étudiants et imprimé à l’ECAL.

Workshop (2014) avec Thomas Mailaender

ECAL/ édition survival camp
ECAL/ édition survival camp
ECAL/ édition survival camp
ECAL/ édition survival camp
ECAL/ édition survival camp
ECAL/ édition survival camp

1/6

_DSC6365 copie.jpg
ECAL/Jacques-Aurélien Brun, Maxime Guyon, Benoît Jeannet
DSC_8362 copie.jpg
ECAL/Jacques-Aurélien Brun, Maxime Guyon, Benoît Jeannet
_DSC6801.jpg
ECAL/Pauline Amacker, Coline Amos, Fiona Crott, Alexandre Haefeli, Margrét Gyða Jóhannsdóttir
DSC_7812.jpg
ECAL/Jacques-Aurélien Brun, Maxime Guyon, Benoît Jeannet
ECAL/Jacques-Aurélien Brun, Maxime Guyon, Benoît Jeannet
ECAL/Jacques-Aurélien Brun, Maxime Guyon, Benoît Jeannet

1/2

DSC_8336 copie.jpg
ECAL/Jacques-Aurélien Brun, Maxime Guyon, Benoît Jeannet

Projets similaires

Adel Debabéche – Ouled El Bahdja

BA PHOTOGRAPHIE

Adel Debabéche – Ouled El Bahdja

by Adel Debabéche

Ouled El Bahdja est un regard intime sur la jeunesse algérienne, partagée entre l’attente et le désir de départ. Ce projet interroge l’espace mental et physique d’une génération qui rêve d’ailleurs, dans un pays où l’avenir semble figé. C’est le récit d’un quotidien fragmenté, où le temps s’étire dans l’ennui, mais où subsiste une tension entre résignation et espoir. Une tentative de saisir ces instants de flottement, ces regards tournés vers l’Europe — fantasme collectif, promesse de reconnaissance, mais aussi chemin incertain... Ouled El Bahdja éclaire une jeunesse qui, malgré les contraintes sociopolitiques, cherche à construire une existence pleine de sens. Une tentative de rendre visibles les rêves et les désirs d’émancipation nés dans l’ombre.

Belinda Kiela – Bana Ya Mbòka

BA PHOTOGRAPHIE

Belinda Kiela – Bana Ya Mbòka

by Belinda Kiela

Les images de cette édition sont un fragment d'une immersion au sein de  l’Université de Kinshasa : une vie étudiante riche au cœur d’une capitale en mouvement. Entre rires, discussions, doutes et découvertes, la photographe a appris à s’ancrer dans un quotidien loin de celui connu en Europe. Bana ya Mbóka — les enfants du pays — donne un visage à cette jeunesse qui étudie, rêve et résiste sur les bancs de cette université. Fondée en 1954, l’UniKin porte l’ambition, freinée par l’histoire, d’être un haut lieu du savoir. Malgré les grèves, coupures d’électricité ou manques d’infrastructures, les étudiant·e·s rencontrés dégagent une force bouleversante. Cette série raconte des instants de vie faits de regards, de gestes quotidiens et de résilience collective.

Delio Testa – Partenopei

BA PHOTOGRAPHIE

Delio Testa – Partenopei

by Delio Testa

Naples est l'une des incarnations les plus vibrantes de l'amour d'un peuple pour ses terres, et ce malgré une souffrance ancrée dans un chaos quotidien ainsi qu'une précarité bien plus profonde qu'on ne l'imagine. Pour comprendre ce contexte, il faut s'immerger dans la vie napolitaine. Rapidement, nous sommes submergés par des icônes vénérées allant de la religion à des personnalités populaires touchant la poésie, le cinéma, la musique, le sport et bien d'autres. Ces identifications et ces croyances offrent une force supplémentaire au quotidien et nourrissent le besoin constant de créer, de célébrer et de rendre hommage à ces icônes urbaines, contemporaines ou historiques. Leurs combats leur servent de moteur d’espoir, nourris par leur condition qu’ils refusent de subir.

Cedric Zellweger – If life is a video game, the graphics are great, but the plot is confusing & the tutorial is way too long.

BA PHOTOGRAPHIE

Cedric Zellweger – If life is a video game, the graphics are great, but the plot is confusing & the tutorial is way too long.

by Cedric Zellweger

Le projet explore la vie d’Elon Musk — sa carrière, sa sphère intime et son influence à l’échelle mondiale — à travers une perspective critique. Musk appréhende le monde comme un vaste terrain de jeu, une surface éclatante empreinte de contradictions, où ses liens ambigus avec Trump contribuent à façonner les dynamiques globales. Inspiré par "Le Jardin des délices" de Bosch, le projet brouille la dichotomie américaine traditionnelle du bien et du mal. Dans ce cadre, le Texas — où résident Musk et des membres de la famille du photographe — incarne une forme américaine typique : étendue, protectrice, consumériste à l’extrême, tournée vers les étoiles tout en demeurant sous un ciel étrangement hors d’atteinte. L’installation se compose de photographies argentiques, d’un jeu, de photogrammes et d’objets variés.

Eliot Pizzera – Tarèinâ

BA PHOTOGRAPHIE

Eliot Pizzera – Tarèinâ

by Eliot Pizzera

Tarèinâ est un court-métrage dystopique qui parle de la fonte des neiges et de l’impact du réchauffement climatique sur les paysages alpins suisses. Le réchauffement climatique fait reculer la neige en moyenne et basse altitude, désertant les stations de ski qui laissent derrière elles ruines et squelettes d’infrastructures inutiles. Dans ce décor post-touristique, un skieur solitaire glisse comme un fantôme figé dans un rituel absurde. Inspiré des paysages valaisans et des mythes locaux, ce film mêle silence, bruits organiques et poésie. Il Intègre la figure mythique des Tshäggättä, gardiens masqués aperçus à Blatten avant la catastrophe climatique du 28 mai 2025. Symboles de mystère et de résilience, ils questionnent notre rapport à la montagne et notre volonté de la façonner à notre image.

Formations liées