Autrefois vénéré et choyé, l’os est aujourd’hui rejeté et dissimulé. Pourtant, il est omniprésent, prisé des industries cosmétique et alimentaire. Il m’interpelle depuis de nombreuses années par l’aspect vivant de cette matière alors même qu’elle représente la mort.
En m’appuyant sur l’abondance de ce déchet organique, j’ai cherché à recréer le prestige de l’ivoire. J’ai découvert le potentiel de l’os en tant que colle et poudre appliquée sur différents supports: bois massif, copeaux de bois et tissus.
Le journal de bord et maquettes met en lumière l’os qui présente de nouvelles possibilités esthétiques et structurelles et agit comme le premier pas vers la réconciliation avec ce précieux matériau.