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Paul Fritz – I Begged to Be Adored
par Paul Fritz
"𝘏𝘦𝘢𝘳𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘴𝘰𝘶𝘭, 𝘐 𝘧𝘦𝘭𝘭 𝘪𝘯 𝘭𝘰𝘷𝘦 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘺𝘰𝘶 𝘏𝘦𝘢𝘳𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘴𝘰𝘶𝘭, 𝘵𝘩𝘦 𝘸𝘢𝘺 𝘢 𝘧𝘰𝘰𝘭 𝘸𝘰𝘶𝘭𝘥 𝘥𝘰, 𝘮𝘢𝘥𝘭𝘺 𝘉𝘦𝘤𝘢𝘶𝘴𝘦 𝘺𝘰𝘶 𝘩𝘦𝘭𝘥 𝘮𝘦 𝘵𝘪𝘨𝘩𝘵 𝘈𝘯𝘥 𝘴𝘵𝘰𝘭𝘦 𝘢 𝘬𝘪𝘴𝘴 𝘪𝘯 𝘵𝘩𝘦 𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵"
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Paul Fritz
"𝘏𝘦𝘢𝘳𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘴𝘰𝘶𝘭, 𝘐 𝘧𝘦𝘭𝘭 𝘪𝘯 𝘭𝘰𝘷𝘦 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘺𝘰𝘶 𝘏𝘦𝘢𝘳𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘴𝘰𝘶𝘭, 𝘵𝘩𝘦 𝘸𝘢𝘺 𝘢 𝘧𝘰𝘰𝘭 𝘸𝘰𝘶𝘭𝘥 𝘥𝘰, 𝘮𝘢𝘥𝘭𝘺 𝘉𝘦𝘤𝘢𝘶𝘴𝘦 𝘺𝘰𝘶 𝘩𝘦𝘭𝘥 𝘮𝘦 𝘵𝘪𝘨𝘩𝘵 𝘈𝘯𝘥 𝘴𝘵𝘰𝘭𝘦 𝘢 𝘬𝘪𝘴𝘴 𝘪𝘯 𝘵𝘩𝘦 𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵"
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Camila Polania
Certain·e·s disent que le corps arrive en premier et que l’âme met plus de temps. Cette installation commence dans ce délai, dans la tension entre présence et absence. Instructions of Rematriation est une installation vidéo projetée sur un tissu en mouvement avec le vent, une surface qui ne se stabilise jamais tout à fait. Devant, des chaises blanches Rimax évoquent des espaces d’attente quotidiens en Amérique latine: porches, patios, trottoirs. L’œuvre suit le fil d’une seule journée, retraçant le lent retour au corps après le déplacement. Par la vidéo, l’écriture, le textile et le son, l’installation propose une forme de retour, non géopolitique, mais personnel et ancestral: une reconnexion politique et spirituelle avec ce qui a été laissé derrière.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Giorgio Cassano
ZONA DI SACRIFICIO est une étude filmique qui mêle documentaire, ethnographie et montage poétique autour du Fiume Tara — la vénérable « rivière des miracles » de Tarente. À travers une tapisserie de souvenirs, de récits, de visions et de témoignages personnels, le film explore comment cette source sacrée a nourri l’identité et la résilience locales, même si l’implantation de l’usine sidérurgique ILVA a transformé le paysage environnant en une véritable « zone de sacrifice ». Il se présente à la fois comme une élégie visuelle d’un cours d’eau jadis pur et comme une réflexion poignante sur la violence environnementale, retraçant la coexistence difficile entre révérence spirituelle et dévastation industrielle dans une communauté en quête de reconquête de sa voix.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Pedro Maia
Pour une démocratisation totale de l’audiovisuel, il faut penser le commissariat de l’espace sacré de la salle de cinéma sans considérer l’intentionnalité des films potentiels projetés pour habiter cet espace. Cette volonté ou intuition ne leur donne pas intrinsèquement le droit à une telle reconnaissance. Des matériaux d’origines très variées (réels, films familiaux, TV, vidéos YouTube, etc.) sont également capables de détenir les qualités éclairantes d’un projet pensé cinématographiquement dès son origine. Ce projet curatorial, réfléchi autour du thème de l’amour, cherche à appliquer cette approche intersectionnelle, remettant en question les limites du cinéma comme medium marchand.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Rafael Cunha Da Silva
L’Ultrapu est une sculpture-installation issue de ma thèse de Master de l'artiste, Les Amalgamés, un bestiaire fictif de créatures inventées, inspirées de diverses représentations du monstrueux. Des figures médiévales décrites par Ambroise Paré aux réflexions post-humanistes de Donna Haraway ou Paul B. Preciado, l’Ultrapu incarne un ouvrier post-humain, modifié pour supporter des tâches extrêmes, puis détruit par elles. Trapue, recouverte de laine, dotée d’un visage humain, la créature fait face à un écran où apparaît une grenouille immobile. Tandis que sa voix raconte son histoire, on observe un corps figé, hybride, usé. L’installation interroge les effets du travail, de l’optimisation et du contrôle sur les corps.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Mélody Lu
Une sculpture-installation où l’on est invité à s’asseoir à côté de ce personnage étrange : un chien grand et mou, on dirait qu’il porte un pyjama. Il attend on ne sait quoi, son regard est fixe. Si l’on s’approche, on peut entendre, par incidence, à travers ses écouteurs, les histoires qui lui sont racontées — des histoires de deuil, mais aussi d’amour et de joie. Des histoires de personnes qui reprennent la parole. Une parole qu’on ne leur a jamais donnée, par ailleurs. Pedro dit que tant qu’on se souvient de toi, tu continues d’exister. Même une personne, ça suffit. Dire les noms, il faut dire les noms — surtout ceux qu’on a voulu rayer de la liste des existences valables.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Ludovico Orombelli
Sinopia est l’aboutissement d’une recherche menée à l’ECAL sur les techniques et les images qui ont façonné l’imaginaire occidental. Une scène tirée des "Histoires de la Vraie Croix", datant du XVe siècle, a été reproduite avec les mêmes matériaux que son auteur, Piero della Francesca, avait utilisés pour esquisser le dessin préparatoire sur le mur avant de le peindre. L’image réapparaît ainsi dans sa phase de conception, comme une présence fantomatique qui nous invite à nous interroger sur la présence et le rôle du passé dans notre temps présent.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Lylou Müller
The end has no shape est une installation mêlant lumière, son et sculpture. Un phare tourne inlassablement sur lui-même, éclairant les vestiges d’un monde disparu. Au travers d’un monologue diffusé dans l’espace, il raconte la disparition progressive de son environnement. Par le biais de cette fiction, l'artiste explore le deuil écologique, les souvenirs d’un monde effacé, et l’angoisse liée à la perte de repères et d’espaces-refuges.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Alessandra Ghiazza
Dans les espaces vides je trouve des fragments de rêves de champs et d'eau, vert oubliée. Une stratification de souvenirs qui révèle des expériences dans des paysages naturels, réels mais aussi des lieux suspendus entre mémoire et onirisme, créant à travers des formes géométriques et répétitives un espace de contemplation des lieux, pour les retrouver; des cartes postales d'un paysage fragile et en constante évolution.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Axel Mattart
Fatigué·e de lutter contre votre cerveau ?
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Flavio Visalli
Please me, make me happy Breather, sleeper Make me happy Misty, crystal Blister, eternal Soft and liquid in the light Secret otherworldly sight Passing time in black and white If only I could dream tonight On my own Teenage lessons set me right Taught me how to dream tonight Love me warm in cold daylight Soft as skin and safe inside Smother silky sin so fine Make believe that you are mine On my own Tears and sorrow set me right Taught me how to dream tonight
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Léonard Vazquez Vila
Possibility, potential, virtuality: sequencing, veering, rupture; linearity, hiatus of intensity, impassive interval; the predictable, unpredictability, the senseless; the only thought, the thinkable, the unthinkable; the already felt, the felt, the insensate; the possible, the possibilizable, the impossibly real; the possible, the "practically impossible," the impossible in principle; the instrumental, the operative, and the contingent; same, change, chance.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Max Klunge
Mon projet consiste à créer un petit événement au sein de l'ECAL. Autour d'un sound system, le but est de proposer aux étudiante·x·s et à toute personne, faisant partie ou non de l'ECAL, se trouvant à l'école, de passer un moment agréable, de découvrir de la musique, de manger, de boire, de faire vivre ce lieu en incitant se rencontrant et apprécier le moment. La démarche est basée sur plusieurs points, l'aspect politique et militant de la musique et dans ce contexte avec un sound system, l'aspect du homemade et de la pratique collective, promouvoir une consommation inclusive et éthique par de la nourriture vegan. Musicalement, c'est une proposition qui est le fruit d'expérimentations de compositions, sélections et productions de musique et de diffusion de celle-ci.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Oriane Emery
Mon projet Every stain carries a memory représente une buanderie dans laquelle figure une photo de passeport de mon père biologique (avec qui je n’ai pas grandi) et un tissu brodé de points d’oeillet, aussi connu sous le nom d’Algerian Eye. Cette installation représente mon métissage avec la culture algérienne à laquelle je n’ai pas été invitée. Je la sublime par le biais du rêve, du souvenir, de l’héritage spirituel et de la buanderie comme lieu populaire de transformation, purification et socialement perçu comme féminin. Saisir un temps suspendu, le tissu baigne éternellement dans une eau qui retiendra sa mémoire, à l’inverse de la laver. Le format passeport pour une photographie symbolise notamment l’identité. Elle est ici figée, il s’agit de l’unique lien que je partage avec lui.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Lorenzo De Bellis
Le renard joue un double rôle: un filou et un symbole d’orientation et de protection. Initialement présenté dans un documentaire que S. regarde à la télévision, le renard est présenté dans un documentaire sur la chasse au renard où il est chassé et finalement tué. Les images de ce documentaire sont prises et projetées sur des panneaux, formant une sorte de scénographie théâtrale. Le royaume est celui de l'horreur. Le tryptique est composé de trois images représentant la scène de chasse et développées sur des panneaux de bois à l'aide d'une émulsion photosensible. La mise à mort du renard représente le prélude qui est en même temps une préfiguration. Le point de départ du projet est un script, qui est ensuite utilisé comme partition pour composer et créer l'œuvre.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Eva Ayache-Vanderhorst
Cette installation, est constituée de peintures oniriques sur des châssis métalliques, suspendues dans l'espace comme autant de fenêtres sur des mondes intérieurs.Ces peintures, réalisées sur des draps de lin d'occasion, évoquent des paysages évanescents, des figures floues, des scènes fragmentées, semblant flotter dans une dimension entre rêve et réalité, comme les souvenirs flottent dans notre esprit.Cet espace incarne la barrière intangible entre le passé et le présent, entre ce dont nous nous souvenons et ce que nous oublions, soulignant la nature éphémère et parfois trompeuse de nos souvenirs et de leur fragmentation subjective. Le pendule, outil divinatoire, asséré tel une dague, suspendu au-dessus de ce plafond, renvoie à la tension qui émane d’une telle subjectivité.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Felice Berny-Tarente
Cette installation combine vidéo performance, un poème, un son en collaboration avec Max Klunge et des images générées par l’intelligence artificielle. La vidéo tourne en boucle, elle est tout aussi tragique que comique, et c'est à cette tension intérieure que ma pièce se consacre. Le mantra I CRAVE structure le texte dans des passages de désir profond et de prostration craintive. Bien qu'il ne semble pas se passer grand-chose, les courants sous-jacents sont empreints d'une profonde émotion. Ou plutôt, ils capturent une incapacité de faire face ou à sortir des boucles mentales, comme dans cet acte vacant de courir et de subir cette performance. Il est difficile de comprendre exactement quel est le but de ce voyage temporels sauf peut être une brèves histoires de solitude et d’endurance.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Angèle Challier Fontaine
My eyes ache to close est une installation qui interroge la dynamique entre l'espace public et les traditions invisibles de la sphère privée. La notion de "care" (soin) est symbolisée par le temps et l'attention investis dans l'enroulement méticuleux du fil autour de chaque structure. L'œuvre se compose de six objets extraits de l'environnement urbain, chacun de ces éléments, typiquement rencontrés dans la rue, est réimaginé par des gestes répétitifs. L'abstraction d'usage des six objets sélectionnés révèle leur aspect esthétique et leurs similitudes intrinsèques. Dépouillés de leur fonction originale, ils deviennent des sculptures énigmatiques, suspendues entre leur passé utilitaire et leur nouvelle identité.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Ana Francesca Bălan
Studiu de mansardă (Étude du grenier) est une collection d'objets familiaux réassemblés dans des cadres posant des questions sur la valeur, le patrimoine, la hantise et l'archive en tant qu'outil spéculatif.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Lucas Aulagnier
Il y a autour de la Méditerranée des niches dans les façades des bâtiments qui renferment des statuettes votives, témoignages du passé religieux dans l’espace public. Elles sont fermées par des vitres du même format qui délimitent l’espace sacré de la niche et l’espace séculier de la rue. L’idée que quelque chose des statuettes d’un côté, et des passants de l’autre a été fixé par le verre, d’une manière quasi-photographique, me fascine. C’est la somme des regards échangés qui aura été prélevée : les regards de celles et ceux qui levèrent les yeux vers le saint ou la sainte dans l’espoir qu’iels leur rendent ce regard. Les vitres, marquées par d’infimes traces de peinture et de temps, sont des images in-signifiantes, qui ne produisent aucun signe, muettes et porteuses d’incertitude.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Sherif Sherif
Mon projet de diplôme est une installation composée de deux sculptures et d'une vidéo qui explore les limites physiques, psychologiques et sociétales à travers des récits imaginatifs. Lines to See and Not to Cross est une sculpture avec trois flèches connectées à une sphère, projetant des lignes laser qui créent des limites illusoires mais franchissables, abordant les limites psychologiques et les structures de pouvoir. "Hand Games" est une vidéo de 3 minutes en boucle projetée sur un écran en plexiglas, avec un filtre de lumière rouge et du papier calque. La vidéo explore les limites physiques à travers les jeux d'enfants. "Forbidden Fruit" est une sculpture imprimée en 3D de deux prises électriques verrouillées avec des cadenas, empêchant l'accès à la source d'alimentation.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Gabriele Ferrarini
L'œuvre exposée met en scène une tentative d'habiter un espace psychologique caractérisé par de nouvelles intentions et des idées antagonistes. Un rêve lucide dans lequel les outils de mesure de l'architecture réapparaissent comme des ombres clouées, des silhouettes noires. Des altérations physiques et atmosphériques accompagnent une mauvaise utilisation des objets mentionnés, les rendant apparemment méconnaissables. L'union de chaque élément articule une métaphore improbable qui, dans une clé poétique et ironique, cherche à souligner les doutes qui nous poussent à observer la réalité et la criticité des mesures qui la contrôlent.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Simon Pellegrini
« The Time of a Song » est une confession muette entre un enfant et un homme de neige fondant, une rêverie mélancolique. Une vision dans un lieu intérieur de mémoire construite, entre rêves fiévreux et flashbacks. On ne peut nier une volonté, ou une prédisposition, à investir des énergies, quelles qu’elles soient, en vertu de résultats incertains. Comprimer les pensées comme de la neige pour donner une forme et des poids différents à quelque chose de flou, jouer avec un public silencieux, partager intimité avec un objet inanimé, créer avec une absence.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Tara Ulmann
« Thank You for Everything (I Feel Better Now) » est une retranscription sincère et décousue d’un recueil de textes poético-théoriques queer qui retrace, à la façon d’un journal de bord, les états d’âmes traversés dans les failles d’une rupture. Adieu l’image. Ici, il n’y aura que les maux qui feront foi. S’il y a eu de l’amour, c’est qu’il y a eu de la haine et vice versa. Si je peux définir la rupture, c’est que je suis en mesure de réparer. La performance pour enfin parler, mais surtout dire. Parler plus fort et penser plus loin que la photographie.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Luana Cardinaux
« Bedrooms » est une série de chambres imprimées en 3D sous forme d’espace compact. Ce travail inspiré du jouet offre à travers son matériau monochrome, une surface permettant aux spectateur·ice·s de projeter leurs expériences et leurs réflexions. Chacune des chambres scellées dans ces écrins de plastique représente un fragment narratif. À travers ces espaces intimes, les spectateur·ice·s sont invité·e·s à une introspection évoquant un sentiment de nostalgie et explorant les thématiques de l’enfance, de l’identité et de la sphère privée.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Juri Bizzotto
« Shy Opener, Transfarmer Miniconcert » consiste en un set live et une présentation du premier single + clip vidéo « Shy Opener », réalisé pour le projet « Transfarmer Series ». La scène du concert se transforme en une fenêtre sur le monde de « Transfarmer », où le son, la performance et les éléments scéniques recréent l’écosystème bucolique d’une périphérie redécouverte. Il s’agit d’un projet de recherche à long terme, engagé dans la création d’une pensée critique intersectionnelle concernant la condition des subjectivités queer et trans* dans le contexte rural, en imaginant des métamorphoses d’elles et de leur paysage. Le projet pratique comprend : dessin, écriture, composition sonore, vidéo et costumes, visant à produire un EP qui racontera la cosmovision du personnage de « Transfarmer ».
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Simon Colliard
« Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre », ça parle d’avoir des rêves et de se perdre en chemin. « Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre », c’est ce qui reste quand on s’est tourné trop longtemps vers l’intérieur. « Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre » est une performance musicale de 17 minutes qui raconte un bout d’histoire.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Sofia Fresey Angelopoulou
« Juggler » est une installation composée de quatre grandes impressions sur des bâches micro-perforées, suspendues au plafond, autour desquelles les spectateur·rice·s sont invité·e·s à marcher. Dans de nombreux cas, le jongleur partage son identité avec le magicien, le bouffon et le fou. C’est une dualité, une folie et une non-folie, un ordre et un désordre, une plaisanterie et un avertissement. C’est une entité qui crée de l’amusement à l’aide d’outils et, dans certains cas, d’un corps déformé. Des combinaisons d’incompatible, de fantastique et de réel, de caricature et de plausible, d’alogique et d’hyperbolique. Une grande partie de ce projet est constituée d’images générées par une IA. Cette dernière est entraînée avec des images des « freaks » qui se produisaient dans les foires.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Yoonjae Lee
L’Umwelt fait référence au monde tel qu’il est perçu par un organisme particulier. Cette pièce traite de l’exposition des différences subtiles dans l’Umwelt de quatre êtres humains. Quatre appareils de diffusion en direct font face à une LED à travers des filtres de caméra sur mesure qui sont façonnés d’après les cornées de ces quatre individus. Plus précisément, les quatre personnes présentes sont l’artiste Yoonjae Lee et les personnes qui lui sont chères. Elle essaie de comprendre les différences fondamentales entre ses proches et elle-même en découvrant les différences morphologiques de chaque vision. À travers ce travail, elle accepte les différences de ses proches telles qu’elles sont et révèle son désir d’être acceptée de la même manière par eux.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Claudia Mangone
Cette série de dessins est le résultat d’un processus dans lequel la quantité d’informations est continuellement dosée. La communication est partiellement réduite au silence ; la structure des formes est floue et perdue, comme un esprit embrumé ou un secret caché. Respirations dans une pièce ou manifestation de pensées, elles ne représentent rien de plus que ce qui vient à l’œil ; l’œuvre devient ainsi malléable sous le regard du spectateur ou de la spectatrice, donnant de la valeur aux non-dits. Réalisées sur papier, découpées, réassemblées, puis voilées par la surface laiteuse du plexiglas, leur manifestation est insaisissable. Les couleurs sont calibrées en fonction de la capacité de la surface à les accueillir ou à les mettre en valeur. Les pivots, au nombre de trois, se déplacent pour trouver des points de stabilité.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Sebastien Rück
Mon projet consiste en une réflexion sur la manière de montrer une série de dessins. « Jeanne’s promdress » a été créé avec la même énergie que j’aurais voulu mettre dans la confection de ma propre robe de promo. J’ai voulu créer un espace, un cocon pour mes dessins. Un lieu qui oblige les visiteur·euse·s à s’attarder, prendre un moment, guigner l’intérieur de la pièce et découvrir une sélection de dessins qui résultent d’une production d’un carnet intime de dessins. Dans l’espace de vie qu’est la chambre. J’ai utilisé différents matériaux, tels que la tulle d’une moustiquaire, un bout de tissu en mousseline (polyester 100%), du fil de fer, un cercle métallique et une tringle à vêtements… Et j’ai tout cousu moi-même, d’où le titre « promdress ».
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Clara Sipf
Il y a quelques jours, les oiseaux sont venus en ville. D’énormes volées de toutes les variétés d’oiseaux unies, beaucoup de corneilles, de mouettes, de moineaux. Le ciel s’est assombri. Déterminés et furieux, ils se sont abattus sur les masses paniquées. Ils picorent avidement la chair des corps vivants ; les grands oiseaux les déchiquètent par lambeaux entiers. J’en ai vu un que les pics, avec leurs mouvements rapides de martelage, avaient soigneusement sectionné complètement le cou, y compris les os de la colonne vertébrale, et la tête avait roulé avec ennui le long d’une petite pente, rencontrant sa fin dans le fossé au bord de la route.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Benjamin Fanni
Cette installation regroupe deux types de projets. D’un côté une série de sculptures hybrides qui mettent en scène des corps spectraux dans un contexte de bord de mer crépusculaire. Elles puisent une partie de leur vocabulaire dans le monothéisme abrahamique — icône, suaire, chasuble, hidjab — et la tradition de la peinture abstraite. A travers ce travail, j’ai cherché à rejouer les motifs qui distinguent les cultures iconoclastes et iconophiles. Abstraction et figuration se débattent l’une contre l’autre. De l’autre un piano mécanique, aussi bien automate-instrument, que machine performative. La musique qu’il produit s’inspire des modes de composition qui caractérisent Nord et Sud de la Méditerranée.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Valentina Parati
Le lieu devient le temps L’espace devient le mien D’une part, nous avons le réel, une délicate analyse du lieu de l’observation, un lieu de rencontre pour les passionné·e·s, mais aussi pour les enfants qui ont le plaisir de rêver et de regarder l’avion ; d’autre part, nous avons une partie magique, transformatrice : un aéroport qui s’anime et produit de la musique avec l’absence de personnes. En combinant ces deux caractéristiques, j’ai décidé de transformer le lieu de l’aéroport, non plus en un lieu d’observation et d’attente, mais d’écoute, un lieu pour apprécier les répétitions. Spotter est une invitation à écouter avec les yeux et à regarder avec les oreilles.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Luca Frati
Prayer Is Whatever You Say on Your Knees est une performance qui, à travers la fiction, met en scène le désir d’être une popstar. La célébrité et la gloire sont pris comme une métaphore de la liberté créative, et aussi comme une réflexion sur la richesse. L’œuvre réfléchit au désir par le biais de la prière, une action qui implique la foi. La foi est entendue ici comme une confiance profonde en sa propre capacité, la capacité de se façonner dans la forme désirée. Une forme qui, dans ce cas, est influencée par des modèles hyper féminins, mais vue d’une perspective non conforme au genre, ce qui place mon corps dans la tension de l’identification du genre. Le cadre de la performance implique l’utilisation d’une sculpture dont le rôle est de donner un sentiment d’intimité aux spectateur·rice·s.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Filippo Bisagni
L’installation Un jardin d’Egypte met en relation deux sujets opposés sur le plan du contenu et du message, mais qui ont des aspects similaires au niveau de leur composition figurative : Un Jardin d’Hiver de Marcel Broodthaers (1974) et la dénommée Salle égyptienne de la Villa San Martino, résidence d’été de Napoléon Ier pendant son exil à l’Ile d’Elbe. Leur point commun consiste en un petit groupe d’éléments végétaux disposés en cercle. L’installation de Broodthaers expose des plantes de palmier qui représentent une réflexion critique sur le colonialisme. La salle de la Villa San Martino expose des plantes de papyrus qui représentent un message nostalgique et apologétique faisant référence à la Campagne d’Egypte. Papyrus ou palmiers Qu’on sème Qui naissent Un jardin d’Egypte ?
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Mayara Yamada
That Night Marara Kelly Played in My Town est une apparition visuelle périphérique à la série de performances Marara Kelly Art Show dans laquelle Mayara Yamada est en train de créer une auto-mythologie où elle cherche Marara Kelly, son entité personnelle de la fête, l’entité gardienne de ses rêves d’enfance dans une soirée divisée en cinq chapitres. Le projet présente une série de photographies qui commencent en Amazonie brésilienne et finissent vers le Lac Léman. Aussi bien qu’une banderole typique en Amazonie brésilienne, qu’ici annonce une fête d’autre monde, le monde où transite Marara est magique, il désorganise la réalité établie. Là-bas, on pourrait imaginer une soirée où l’entrée s’est faite lors de la plongée dans le fleuve et l’after commence à l’émersion au Lac Léman.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Christian Schulz
test test test test test test processus de réactivation du corps émotionnel tu m’entends maintenant dans le langage et la mort alors que nous arrivons à la fin de la diffusion réduite à une fonction opératoire ma transmission d’adieu la recherche dans les protocoles n’importe qui dans le son de ma voix procédures de reconnaissance vocale cinquante mille watts de puissance l’excès de sensualité qui explose dans les circuits ce microphone transforme le son en électricité de la communication sociale et des ouvertures jeu infini d’interprétation désir tu m’entends maintenant transition glissante infinie le dernier watt quitte l’émetteur désert de sens Une désensualisation du langage
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Djellza Azemi
Tant de choses sont miroitées, tant de choses restent exactement les mêmes.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Salomé Chatriot
En 2018, un turbo alternateur tentaculaire s’est éveillé sous les caresses de Salomé Chatriot lorsqu’elle l’aidait à sortir de sa léthargie avec un ensemble de systèmes médicaux. Elles ont fusionné afin de créer un espace-temps destiné à être fragmenté et réassemblé au sein de la matrice fertile de la Machine : Fragile Ecosystem. Dans cet univers, la fusion d’éléments technologiques et organiques permet l’émergence de sculptures et d’environnements virtuels. Des processus physiques, comme la respiration de Chatriot, activent des systèmes électroniques, entraînant une symbiose entre le corps humain et ses dispositifs technologiques. Dans cette nymphose, elles échangent enzymes, hormones et protéines tout en infectant leurs systèmes de souffle vital, désirs charnels et d’énergie empathique.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Lorenzo Benzoni
I Sit Here and I Cry part d’une chanson hyper pop interprétée par moi-même et produite par @nightclub20xx intitulée Ghostin the Castle. Le sujet principal de ma recherche est l’analyse du capitalisme du point de vue de la Gen Z et, comme je le fais habituellement dans ma pratique, je construis des images et joue avec des éléments que je crée et que je traduis entre différents médias. J’ai décidé de jouer avec les décors des romans gothiques, en particulier avec l’image du château et du vampire, dans le moment historique de la transition du féodalisme vers une économie capitaliste. Il y a une sculpture du château faite en pâte à sel, un dessin qui montre ce qui se passe à l’intérieur des murs, une marionnette fantôme et la vidéo de la chanson, en référence au travail de Mark Fisher.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Peilian Li
Je me suis endormie avec l’impression que je venais d’avoir un accident de voiture contre un mirage. Le lendemain, alors que je quittais ma maison pour aller à l’école, les buissons du jardin étaient taillés par les jardiniers, les plis de ma jupe plissée étaient soigneusement repassés, le soleil s’était levé sur les collines de l’Est, les feux de signalisation dédiés structuraient les routes, le petit bébé était nourri, et le propriétaire de la maison du dessert avait sorti les premières tartes aux œufs fraîchement cuites au petit matin, Il n’y avait aucun signe d’agonies abyssales ou de perplexités laissées dans la perspicacité.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Sunna Margrét Þórisdóttir
Five Songs for Swimming est un projet d’installation en trois parties : disque vinyle, livre et performance. Le vinyle se compose de cinq chansons inspirées par Unnur Ágústsdóttir, une championne de natation des années 40 qui a grandi sur une île isolée de l’Atlantique. Le livre, intitulé An Insufficient Guide to Writing a Lullaby, parle de musique et des chansons de l’album, de berceuses et de rêves éveillés. Un rideau de velours brillant marque l’espace où la performance a lieu.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Julie Magnenat
terre, coquillages, porcelaine En même temps ancrée et alien, cette sculpture nous invite à nous connecter au divin en nous, à celui de la terre et du corps même.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Tudor Ciurescu
La sculpture rotative présentée dans cette exposition, nommée The Dream I Still Have, est une reproduction de la balançoire d’enfance de l’artiste, une balançoire post-soviétique rouillée qui renferme un personnage oublié. Le personnage s’inspire de Glenn/Shiftace, l’animatronique non genré avec un complexe freudien du film hollywoodien Chucky qui a été tourné en Roumanie. Le mouvement continu de la balançoire, activé par la présence humaine, souhaite transposer le spectateur dans un état de réflexion. Mouvement qui est lié au swipe des vidéos sur TikTok et au sujet du livre de Guy Debord, La société du spectacle. A l’instar d’un parc d’attractions, l’art devient un lieu où l’on peut ressentir la peur sans en subir les conséquences.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Maryam Ghasemi
Ce travail est basé sur les lieux et les géographies que j’ai jusqu’à présent appelés chez moi, en utilisant des archives de mes photos de famille. Les pixels et les glitchs sont utilisés ici comme des outils. Je m’intéresse à un espace liminal entre public et privé, présent et absent. C’est le reflet de mes propres expériences personnelles en tant que personne qui se trouve dans une sorte d’entre-deux. L’installation de ces espaces privés déballés offre une dérive possible aux spectateurs et un sentiment d’entre-deux.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Leonardo Pellicanò
Les pièces de l’exposition présentent un large éventail d’expressions picturales, oscillant entre figuration narrative et abstraction. Elles jouent avec des archétypes issus du mythe et du folklore, qui remontent à la surface dans un langage intime d’apparitions fragiles. Sans titre et Crooked Thoughts Along the Crooked Path sont des œuvres sur bois non préparé de petit format, qui illustrent la présence de récits fantomatiques et étranges. Entre les deux, il y a la grande toile carrée Lilac Unseen, apparemment un monochrome sur lin brut, qui, après un examen plus attentif, se révèle avoir de nombreuses nuances de couleurs, fonctionnant presque comme une expansion macro des petites œuvres, le fragment d’un paysage raréfié.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Stefan Tanase
I Feel so Vacation Today… est une machine à remonter le temps qui amène une scène existante de 2019 dans le présent continu, à savoir la séquence atypique de l’exposition A vendre qui s’est déroulée à Berne à Ballostar Mobile, où Ștefan Tănase a simulé son propre accident en conduisant une voiture à travers la fenêtre de la galerie. Pour réussir, l’artiste a lui-même utilisé une masse avec laquelle il a brisé la fenêtre. L’accumulation d’idées a inévitablement pris son envol grâce à la technique de la boule de neige, roulant et grandissant de plus en plus. Ștefan Tănase parvient à trouver la formule humoristique entre l’esthétique post-communiste et l’économie occidentale, comme l’illustre le slogan communiste « nous travaillons, nous ne pensons pas ! ».
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Ines Maestre
Mention Très bien Le désir est le moteur de la vie humaine. Le désir nous fait sortir de nous-mêmes, nous fait rêver, nous rend excessifs, nous égare. Il nous fait vivre dans l’improvisation, le désordre et le désir, qui sont les plus hautes expressions de la liberté portée à son paroxysme. Le désir justifie la vie, le plaisir, la réalisation de soi et la liberté. La pièce souligne une dualité de ce qui est considéré comme bon ou mauvais en parallèle avec l’idée de l’amour et du désir, car ils peuvent coexister ensemble mais ne recherchent pas la même chose. En jouant sur les oppositions entre différents matériaux et formes qui fonctionnent comme des métaphores, l’œuvre souligne le prix à payer lorsque l’objet que nous désirons n’est peut-être pas le meilleur pour nous, même s’il satisfait notre appétit.
 
        
        
        
        
        
            
                ARTS VISUELS
par Andrea Vescovi (Colletivo Silencio, in collaboration with Stefano Baldini)
La fête des innocents est un spectacle né de la recherche que nous avons menée entre Savona et Renens, la première ville où nous avons grandi, la seconde où nous vivons. Le chemin qui nous a conduit à établir un parallèle s’est articulé autour de la collecte d’histoires et de témoignages de ceux qui ont vécu dans ces deux provinces éloignées, mais parfois liées par des similitudes fortes et silencieuses. Les histoires des retraités, des immigrants et des travailleurs ont remis en question notre position dans ce flux. Nous avons donc essayé, en démêlant les relations avec le passé, d’en tisser une avec le présent, ouvrant la voie à la recherche concrète d’une communauté. Ces récits se mêlent à notre expérience sous forme de projections, de musique et de narration verbale.