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Savoir-faire

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1979 2022
The Pandora Box

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The Pandora Box

avec Alba Zari

Ce workshop offre aux étudiants-es-x une occasion unique de se plonger dans des récits à travers le prisme de l'image et de la mémoire. Dans un premier temps, ils s'intéresseront à des archives d'images et sélectionneront une histoire du passé qu'ils disséqueront visuellement. Cette phase analytique ouvre la voie à une exploration plus personnelle, les participants passant à l'étape suivante, où ils remplaceront un personnage des archives par eux-elles-mêmes, par le biais de l'autoportrait. Au cœur de l'atelier se trouve une interrogation sur le médium de la photographie et sur le concept d'archive. Grâce à des discussions guidées, les participants comprendront que la photographie n'est pas seulement un moyen de capturer des moments, mais aussi une forme de témoignage de l'histoire. Ils exploreront leur rôle en tant que collectionneurs et éditeurs d'images, en réfléchissant aux nuances de la production et de la consommation d'images. En utilisant leurs archives personnelles comme tremplin pour la créativité et la réflexion, les participants se familiariseront avec les complexités de la narration visuelle. En examinant les images de manière analytique et conceptuelle, ils développeront une compréhension plus profonde de leur rôle dans l'élaboration des récits. En fin de compte, l'atelier vise à donner aux étudiants-es-x les moyens de créer leurs propres histoires, en favorisant un lien plus profond avec le passé et leur propre identité grâce à l'outil puissant qu'est la photographie.

ECAL × JEAN PAUL GAULTIER: Under Your Smell

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ECAL × JEAN PAUL GAULTIER: Under Your Smell

avec Milo Keller, Florence Tétier, Nicolas Coulomb, Calypso Mahieu

L'exposition Under Your Smell propose une expérience hypnotique et immersive au siège de Jean Paul Gaultier en imaginant de nouvelles définitions de beauté et d’expression corporelle.  Sous la direction de Florence Tétier et Nicolas Coulomb, les étudiant·e·s de 3ème année Bachelor Photographie ont donné vie aux parfums iconiques de la marque à travers une expérience photographique immersive. Lors de la première saison, avec la complicité de Claude Emmanuelle Gajan Maull, les jeunes photographes ont fluidifié les flacons iconiques avec leurs silhouettes sexuées - Le Mâle, Le Classique, Le Beau et La Belle - dans une nouvelle perspective LGBTQIA+. Pour cette nouvelle saison, le projet évolue autour du parfum Scandal, avec la création de natures mortes dans lesquelles les textures liquides, sèches et organiques contrastent pour évoquer l'essence du parfum, le design de son flacon et ses complexités. Par la mise en scène, les parfums deviennent la toile de fond d'histoires de transgression et de projections fantastiques. En plus des impressions monumentales sur tissu, des coussins-images géants invitent le public à s'allonger et à célébrer la fluidité des genres et les définitions toujours changeantes de la beauté et de l'expression de soi.

Yann Difford – Is it a mirage or an oasis?

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Yann Difford – Is it a mirage or an oasis?

par Yann Difford

« L’exotisme découle du lointain, du peu connu, mais surtout d’un point de vue. Ce projet remet en question le désir d’exotisme, de quelle manière il s’exprime et se déploie, et se généralement dans un contexte unidirectionnel occidental; c’est-à-dire de l’occident tourné vers le reste du globe. Cette remise en question permet de saisir qu’il ne s’agit pas d’un état de fait, mais plus d’un processus d’exotisation. C’est à travers la décontextualisation et la recontextualisation de symboles exotiques que je déconstruis ce processus.»

Camille Spiller – Smooth Space

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Camille Spiller – Smooth Space

avec RVB Books/Matthieu Charon & Rémi Faucheux

« Mon travail porte sur la construction de la ville et aborde ma propre position critique au sein du vaste tissu social produit par la ville. Inspiré par le « smooth space » de Deleuze et Guattari – qui signifie ouverture, fluidité, multi-dimensionnalité – ce travail analyse et relie les processus d’urbanisation dans différentes villes d’Europe occidentale. Des fragments de bâtiments préfabriqués, d’immeubles de bureaux et de rues s’agrègent de manière chaotique. En déformant davantage leur aspect à travers l’appareil photographique, leur chaos est accentué, générant ainsi une atmosphère de doute. Le collage en post-production pousse la distorsion jusqu’à créer une énigme entre illusion optique et réalité construite.»

Samara Krähenbühl – Il est passé tout à l'heure, il m'a dit de rien dire

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Samara Krähenbühl – Il est passé tout à l'heure, il m'a dit de rien dire

par Samara Krähenbühl

« Au moment charnière du passage à l’âge adulte, l’enfance et ses souvenirs refont surface plus que jamais. Par le biais d’un court-métrage à la limite de la vidéo d’art, je me questionne sur comment surmonter ses traumas et se réapproprier son vécu et ses zones d’ombre. De par son caractère onirique, le film prend une teinte surréaliste. Entre métaphores visuelles et imagerie mentale, j’exorcise un épisode intime et douloureux de mon enfance.»

Marvin Merkel – Kuh Vache Mucca

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Marvin Merkel – Kuh Vache Mucca

par Marvin Merkel

« Kuh Vache Mucca est une installation à travers laquelle je questionne ma relation à l’identité nationale suisse. N’ayant ni le passeport, ni famille ou racine en Suisse je me suis depuis toujours identifié comme un ressortissant suisse. Les images et sculptures qui constituent ce projet témoignent de mes tentatives de réconciliation avec la patrie et l’identité qu’elle projette. Ces tentatives maladroites, voire ratées, proposent une nouvelle approche de l’identité nationale. Leur facture rend comiques et absurdes les traditions, coutumes, figures et monuments que chaque citoyen·ne·e a appris à encenser et remet ainsi en cause leur existence. Est-il aujourd’hui encore nécessaire et légitime d’entretenir l’identité nationale d’un pays ?»

Yolane Rais – Nagual

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Yolane Rais – Nagual

par Yolane Rais

« Nagual est le mot utilisé par les chamans pour définir le monde de l’invisible. Ce projet est présenté sous la forme d’une installation sensorielle dans un univers mystérieux et spirituel. Une exploration à la frontière entre le monde du vivant et celui de l’invisible, une tentative de matérialiser l’immatériel qui tente de montrer d’autres formes de corps. Ce projet s’articule sur le sacré et les croyances à travers l’expérience d’un autre type de réalité. C’est un travail introspectif où je retranscris mes visions vécues lors de différents voyages faits en présence de chamanes. Avec les différents éléments que je présente, je veux remettre en avant notre lien à la nature, au vivant, le but étant de montrer une autre vision, une autre relation possible à la perception de notre monde.»

Ludivine Keller – Girovago sulla risacca cercandoti

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Ludivine Keller – Girovago sulla risacca cercandoti

par Ludivine Keller

« Girovago sulla risacca cercandoti est le récit d’une errance onirique vécue suite à la perte d’un proche. Ce projet regroupe plusieurs symboles devenus pour moi obsessionnels au cours de ces dernières années, qui évoluent par des allers-retours, comme un ressac émotif. Il découle de plusieurs périples effectués en Italie, moments en suspension et apnées salvatrices. L’eau sert ici de pont temporel aux projections fabriquées par l’absence et une creatura-musa nous guide dans ce monde des songes. L’édition traduit les sensations ambivalentes et fluctuantes de cette errance, alors que les sculptures-collages mettent en tension ce désir de recréer des amalgames pour combler un manque.»

Julie Corday – De la taille d'une mandarine

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Julie Corday – De la taille d'une mandarine

par Julie Corday

« Il s’agit d’un trauma physique et psychologique qui a eu lieu dans mon enfance. A 9 ans, une pierre de la taille d’une mandarine a percuté mon œil gauche. Aujourd’hui je cherche par la photographie à reconnecter la femme que je suis et la petite fille qui a failli perdre la vue il y a 20 ans. Plusieurs interventions chirurgicales et une perte importante de la vision feront naître des peurs et des angoisses entre aveuglement et défiguration. En tissant des liens entre mon histoire personnelle, des images mentales et la perception du monde qui m’entoure, je propose un récit composé de mes mots d’enfant et de métaphores visuelles pour raconter cet accident.» - Julie Corday

Florian Hilt – New Order

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Florian Hilt – New Order

par Florian Hilt

« New Order génère une série de rencontres et d’interactions entre des éléments distants par le biais d’approches multiples dans les domaines visuel, numérique et installatif. Par ces échanges, je donne accès à ma nature secrète : à mes pulsions, mes peurs, mes rêves. En les explorant comme des espaces infinis aux multiples niveaux d’information, passé, présent, futur se mélangent pour révéler de nouveaux assemblages. Ma collection est constituée de fragments contrastés : archives web et images de smartphones, artefacts aux allures anciennes et jeux vidéo. L’installation agit comme un autoportrait chaotique et permet au spectateur d’emprunter son propre chemin pour se questionner. En reliant les éléments qui la composent, chaque expérience sera la résultante d’un nouvel ordre.» - Florian Hilt

Angèle Marignac-Serra – Isula Anima

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Angèle Marignac-Serra – Isula Anima

par Angèle Marignac-Serra

« Au moment où tout se régénère, je déambule sur l’île de mes ancêtres. Ce livre capture la rencontre avec les âmes de ce lieu et l’invisible. Je me confronte à un monde géologique rude et confidentiel. Plus aucun membre de ma famille proche n’y réside. Les différents protagonistes constituent des indices, des traces arborant les trois règnes du vivant. Ils deviennent mon clan. Je deviens une archéologue de ce territoire. Animée par les croyances ancestrales vernaculaires, les paysages s’anthropomorphisent. C’est un hommage à la nature secrète, à l’imperceptible, à la recherche d’un visage dans la pierre, les arbres, le ciel. Je laisse place à mon imaginaire et fantasme des ruines modernes telles des signes posthumes. La frontière avec la mort devient de plus en plus tangible.»

Basil Pérot – As Long as You Wait

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Basil Pérot – As Long as You Wait

par Basil Pérot

Ce court-métrage cherche à exprimer cette incapacité à faire corps avec la réalité lors d’évènements traumatiques. Pour parvenir à cette osmose, on cherche alors à observer, à ressentir, à écouter aussi intensément que l’on peut. C’est ainsi que le personnage de Pola tente de s’agripper au réel, sombrant malgré tout lentement dans une folie entre crise identitaire et paranoïa. Le projet se place en tant que retranscription du point de vue de Pola et des sensations qu’elle éprouve. Un livre compilera les pensées qu’elle écrit au long du film dans un élan de lucidité au travers duquel elle tente elle-même de se convaincre que ce qu’elle vit est bien réel.

Lisa Mazenauer – Copper Tales

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Lisa Mazenauer – Copper Tales

par Lisa Mazenauer

Quels liens se tissent entre les désirs incarnés et les spirales des mines à ciel ouvert ? Copper Tales est une installation qui aborde l’opération minière par les corps sensibles qui y sont impliqués. Basé sur le site des mines de Rio Tinto (Espagne) traversé par un fleuve acide, le projet met en relation différent·e·x·s acteur·ice·x·s participant à l’extraction de matières premières. Les traces – archéologiques, géologiques, humaines, bactériennes – marquées sur les sols se projettent ensemble dans un récit à venir.

ECAL x Jean Paul Gaultier: Smells Like Queer Spirit

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ECAL x Jean Paul Gaultier: Smells Like Queer Spirit

«Smells Like Queer Spirit» au Musée des beaux-arts du Locle - une exposition réalisée en collaboration avec Jean Paul Gaultier par les étudiant·e·s de 3e année en Bachelor Photographie, sous la conduite de Florence Tétier et Nicolas Coulomb (Novembre magazine).

Révélation photographique

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Révélation photographique

avec Laurence Bonvin

Balbutiements Il s’agit de reprendre une idée, un projet en cours ou un projet déjà réalisé mais de manière pas satisfaisante, et de le pousser plus loin, à la fois d’un point de vue conceptuel et/ou esthétique, ainsi que du point de vue de la production. Faire l’expérience de ce qu’il est possible d’améliorer dans un projet par rapport à une première réalisation. Revisiter un classique. Il s’agit aussi de tester des idées, de prendre des risques, de pousser plus loin une démarche, d’expérimenter.

Editions photographiques

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Editions photographiques

avec RVB Books/Matthieu Charon & Rémi Faucheux

Partant du préalable que le livre constitue tout à la fois une pratique alternative à l’exposition qu’une pratique d’exposition alternative - pratiques d’exposition alternatives dans la mesure où le livre et l’imprimé sont potentiellement des modes de visibilité de l’art ; pratiques alternatives à l’exposition parce que ce moyen de visibilité est très différent de ce que l’on nomme usuellement une exposition - nous considérons le livre comme étant le média parfaitement adapté aux photographes prochainement diplômés.

Installation photographique

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Installation photographique

avec Marco Poloni

The Future, Inverted, or: Avoiding Stupidity Produire un dispositif d’images visuel et sonore – images en mouvement et images fixes, objets, sons et textes – qui articule un futur et votre modèle pour le penser. Ce futur peut être possible, probable ou préféré, d’ordre personnel ou social.

Création photographique

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Création photographique

avec Natacha Lesueur

Les étudiant.e.s développent un projet sur tout le semestre, sur un sujet librement choisi, en le soumettant régulièrement au regard critique et au conseil de la professeure. Argumentation et analyse sont stimulées.  Il s’agit de s’interroger sur les enjeux de la photographie d’auteur.ice et de développer une expression personnelle, qui puisse potentiellement amorcer le travail de diplôme des étudiant.e.s. Une attention particulière es apportée à l’argumentation du travail, aux différents stades de son élaboration.

Photographie et Art plastiques

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Photographie et Art plastiques

avec Natacha Lesueur

À partir de projets développés autour d’un thème commun, les étudiant·e·s  développent un travail personnel et approfondi sur l’entier du semestre. Il ne s’agit pas d’une réponse à un exercice. Le projet mené doit se développer, se préciser, se modifier s’il le faut mais s’enrichir tout au long du semestre, au fur et à mesure des recherches, réflexions, expériences menées par les étudiant·e· s et des consultations avec la professeure. Au cours ces consultations régulières, les étudiant-e-s abordent les divers aspects lies à la conception, la production et la réalisation d’un travail photographique...

Pratique photographique

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Pratique photographique

avec Milo Keller

Le cours souhaite développer une connaissance et sensibilité particulière pour toutes les typologies de lumière. Il invite les étudiants à la création libre, à l’autonomie d’élaboration et de réalisation d’un projet personnel.

Workshop Stefanie Moshammer

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Workshop Stefanie Moshammer

avec Stéfanie Moshammer

« Pour ce workshop il n’y a pas de règles mais je veux que vous me racontiez une histoire. Je préfère voir moins d’images avec un bon concept, plutôt que trop d’images sans aucune idée. » S.M C’est par cette invitation que les étudiant·e·x·s ont travaillé sur le territoire de la Ville de Renens à la recherche de lieux, personnes et traces d’une histoire qui ne soit pas simplement une série de belles images.

Workshop Paolo Wood

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Workshop Paolo Wood

avec Paolo Wood

On a affirmé que la photographie est un langage. Avec toutes ses limites et ses particularités mais un langage quand même. La photographie est souvent un langage assez pauvre qui répète constamment les mêmes noms et les mêmes verbes. Dans la tradition documentaire, la palette des sujets traités est assez limitée et récurrente et c’est pour cette raison que, pour réaliser des photographies, il faut apprendre et maîtriser cette langue : son vocabulaire sa grammaire et son histoire.

Failure

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Failure

avec Mårten Lange

L’échec est nécessaire et fait partie du développement artistique qui s’articule par la prise de risque, la chance, l’ambition, la peur et la liberté. Le but du workshop était de réussir à photographier, éditer et séquencer une série d’images sur le thème de l’échec. Les résultats finaux sont présentés dans des formes diverses : éditions, simples tirages ou accrochages plus complexes et vidéos.

The Indecisive Moment

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The Indecisive Moment

avec Jaya Pelupessy

A l'heure où la diffusion des images est fulgurante et quasi infinie, et où la distinction entre l'original et la copie semble souvent peu pertinente, que reste-t-il ? Dans cet atelier, les étudiant.e.s ont participé à une expérience qui consiste à disséquer et à éclairer divers aspects de l'image pour finalement réinterpréter son sens. En utilisant différentes techniques de reproduction et méthodes d'appropriation, les étudiant.e.s sont ammenés à réfléchir sur l'origine et le statut de l'image.

Lara Ziörjen – No Hard Feelings

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Lara Ziörjen – No Hard Feelings

par Lara Ziörjen

No Hard Feelings est une exploration personnelle du monde dans lequel nous vivons. A travers ces images, une vision puissante de notre culture émerge – qui sommes-nous, comment consommons-nous et finalement, quelle direction prenons-nous? Ce livre montre un monde abondant dans lequel s’accumule la fast fashion, la nourriture artificielle et les objets inutiles. Un aspect important de ce travail est la combinaison d’images ainsi que le travail du détail. S’approcher d’un objet, l’analyser et le comprendre. Il traite de l’absurdité et de la banalité de la vie quotidienne. Les images ont toutes été prises avec un téléphone portable, un outil primordial qui vient compléter mon approche conceptuelle.

Marie Noury – Nous voir ensemble

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Marie Noury – Nous voir ensemble

par Marie Noury

« Quels possibles récits offrent vingt-quatre centimètres sur trente-six? Une image à laquelle je tiens stimule un questionnement plus collectif. Nous voir ensemble prend la forme d’une enquête où se croisent paroles et regards à propos d’une archive familière et fondatrice. A partir de ce cliché vernaculaire, les voix racontent, projettent et imaginent. Que génèrent ce champ et ce hors-champ comme histoire, comme souvenir, comme présence? Comment la parole redonne naissance à une image usée par le regard ?»

Steven Rüthy – Insight

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Steven Rüthy – Insight

par Steven Rüthy

« Voyons-nous encore tout ce qui se passe autour de nous? Insight est un court-métrage qui se déroule dans un complexe architectural de logements sociaux à Bümpliz-Bern. Plongée dans la perspective particulière du monde vue par un couple de personnes âgées vivant dans le quartier Holenacker, dans la banlieue de la capitale suisse. Dans ce projet, je confronte le spectateur à un mode de vie qui, pour nous, artistes visuels et très probablement pour beaucoup d’autres, est inimaginable. Je questionne la notion spatiale d’espace sûr/sécurisé, la manière dont il est utilisé et donc perçu par un point de vue extérieur, le mien. Insight consiste donc à se mettre dans la peau de quelqu’un qui a une vision floue, à comprendre ce que c’est et comment cela affecte votre façon de vivre.»

David Benito Py – Pigeons, They Make Up the Beehive

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David Benito Py – Pigeons, They Make Up the Beehive

par David Benito Py

« Chaque ville est l’œuvre unique de ses habitants et, paradoxalement, elle concerne chacun d’entre eux différemment. A mon sens, la résolution de l’apparente contradiction entre intimité et urbanité passe par une appropriation de l’espace, matérielle comme mentale. L’errance urbaine peut alors être vécue comme une véritable expérience sensorielle. À travers cette installation, j’invite le public à vivre mon expérience personnelle de l’espace, horizontale et verticale, contemplative et obsessionnelle. "Chaque ville parle son propre argot et contient en elle une ville clandestine qui la transperce en des mailles disséminées dont le flâneur reconstitue la trame." -Jean-Christophe Bailly»

Emeline Courcier – Sous les cendres du Mekong

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Emeline Courcier – Sous les cendres du Mekong

par Emeline Courcier

« Le film Sous les cendres du Mekong est une interrogation sur la coexistence de traditions et de cultures opposées, la vie et la mort, et la confrontation entre la grande Histoire et l’histoire individuelle. Sur fond de crise sanitaire et de racisme anti-asiatique, les liens familiaux se dévoilent à travers des conversations questionnant ma place en tant que fille de Viêt Khieu au sein de la lignée. Par nos croyances en la réincarnation, je me projette sur une figure qui m’est familièrement étrangère: la cousine de ma mère, noyée dans le Mékong. Créant un lien entre passé et présent, guerre et paix, parole et silence. C’est par la mémoire traumatique et l’héritage psychologique que les séquelles d’une guerre à laquelle ma famille a échappé me parviennent, prenant le pas dans mes songes.»

Axelle Bruniau – Leughenaer

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Axelle Bruniau – Leughenaer

par Axelle Bruniau

« Leughenaer est une fiction autobiographique sur mon rapport à mon enfance au sein d’une géographie et d’une culture particulière, celle de Dunkerque, une ville au nord de la France. Ce film se réfère particulièrement à ma non-binarité et à ma transféminité, dans un contexte social où la culture carnavalesque et le travestissement sont un moteur de vie trois mois par ans. L’architecture de la ville de Dunkerque m’intéresse particulièrement pour le parallèle que je peux faire avec ma propre personne. Cette ville a été détruite à 90% pendant la deuxième guerre mondiale, et a été rapidement reconstruite en une cité moderne. Déconstruire pour reconstruire, c’est en ces termes que j’y suis retournée pour tourner ce film.»

Antoine Martin – Via Alpina

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Antoine Martin – Via Alpina

par Antoine Martin

L’image véhiculée par l’iconographie suisse présente la montagne sous deux aspects ambivalents: d’une part, un environnement hostile et dangereux, et d’autre part, un milieu dompté et maîtrisé par l’homme. L’intérêt de ce projet est de transposer certaines images caractéristiques de cette iconographie et d’amener le spectateur à s’interroger sur la frontière entre les stéréotypes et la réalité en parallèle de laquelle ils se développent. Il s’agit aussi de questionner l’utilisation de la montagne en tant que «artefact» que les clichés commerciaux véhiculent. Le spectateur est amené à s’investir physiquement dans l’image en se plongeant dans le relief de cet imaginaire alpin, forcé de constater le paradoxe d’une réduction symbolique et monumentale au travers de l’imagerie mercatique.

Jenna Callewaert – Her and I

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Jenna Callewaert – Her and I

par Jenna Callewaert

« Comment fait-on quand tout nous manque ? Comment ne plus avoir cette réminiscence de l’endroit que l’on a quitté ? Un manque douloureux, une nostalgie associant passé et futur, comme un paradoxe. Ce projet est avant tout une quête: celle de retrouver une partie de moi-même dans un pays où j’ai jadis vécu et dont j’avais pour seul souvenirs des couleurs, des odeurs, des sensations. A travers mon voyage, je voulais explorer et confronter ces mémoires bâties sur l’absence ; ces souvenirs étaient-ils vrais ou pures fabrications de mon esprit ? J’ai conçu cette édition en visant à retrouver la trace des fantômes de mes souvenirs. J’ai fait le choix d’images composée de sépia, d’ombre et d’ocre, portant dans leurs chairs les témoignages du passé, montrant alors que rien ne meurt jamais.»

Sarah Koeke – Can We Always Be This Close

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Sarah Koeke – Can We Always Be This Close

par Sarah Koeke

« Au cours des 10 dernières années, grâce aux sites de streaming vidéo, la K-Pop est devenue un phénomène global, remodelant complètement les rapports entre l’industrie musicale et l’image. Les stars de K-pop, aussi appelées idoles sont devenues des symboles de la mondialisation et de la puissance culturelle de la Corée du Sud et s’affirment également comme des modèles pour de nombreux jeunes occidentaux. Can We Always Be This Close dresse le portrait complexe des liens entre image, identité, masculinité, et fan culture. A travers leurs réseaux sociaux, les jeunes fans construisent leur identité en ligne. Le contenu produit semble superficiel et narcissique, mais met en lumière des sujets essentiels comme la normativité de genre, les rapports sociaux ou les questionnements ethniques.»

Sofia Papaefthymiou – Το Ρόδι – The Pomegranate

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Sofia Papaefthymiou – Το Ρόδι – The Pomegranate

par Sofia Papaefthymiou

«Mi-Chypriote, mi-Suissesse, j’ai ressenti le besoin de comprendre ma relation au territoire, à la frontière, à l’exil et à mes doubles origines. Το Ρόδι–The Pomegranate est un court-métrage, devenu un outil d’exploration et de déconstruction, mettant les conflits géopolitiques de mon pays à la hauteur de mes propres conflits. C’est aussi un espace libre où je fantasme mon propre ailleurs, j’imagine ma propre île, reflet de mes désirs. Dans l’impossibilité de rejoindre cette terre nourricière, je tente de saisir ce que je n’ai pas, de reproduire les sensations que j’y ai vécues. Je collecte des archives, je mandate des images. Je ramène mon corps de femme, que je m’approprie et me réapproprie à travers diverses représentations, à son origine. Pour retrouver ma place, pour reprendre la parole.»

Clara Roumégoux – Territoires du geste

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Clara Roumégoux – Territoires du geste

par Clara Roumégoux

Dans la vidéo Territoires du geste se croisent des portraits de femmes de différentes générations vivant en France et possédant une double identité culturelle. Du geste à la parole, la question de la transmission apparaît à travers un dispositif modeste, où dimensions matérielles et immatérielles se répondent entre récit et actions culinaires. Comment le geste devient-il symbole d’une résistance silencieuse? La cuisine met en scène les éléments politiques que révèlent l’histoire. Du couscous aux boulettes de viande, maamouls et café turc, ces produits d’héritages historiques et culturels nous ramènent à l’héritage spirituel qui en résulte. Le mouvement des mains met en scène les éléments politiques que tissent leurs mots, jusqu’au psyché des rêves ou des peurs.

Justine Willa – Where Are the Exits up There?

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Justine Willa – Where Are the Exits up There?

par Justine Willa

«Durant l’été 2021, Asclepios, une association scientifique, organise une mission dans les Alpes suisses, simulant la vie sur un autre corps céleste que la Terre. Se confinant pendant dix jours dans des tunnels à 450m sous Terre, six « astronautes » métamorphoseront ce lieu en projection d’un ailleurs et calqueront leur quotidien sur le rythme d’une vie spatiale. Ce scénario rétro-futuriste, vu dans les milieux scientifiques et dans la science-fiction, questionne la réalité, la projection de la réalité et l’image qui en résulte. S’appuyant sur leur mission, mon projet retranscrit par immersion le récit fantasmé de l’exploration spatiale, mélangeant la réalité de terrain et les images artificielles. Il questionne notre place dans l’univers et notre rôle dans le futur de l’humanité.»

Alizée Quinche – They Blossom at Night

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Alizée Quinche – They Blossom at Night

par Alizée Quinche

They Blossom at Night parcourt la vision d’une intimité biotechnologique mouvante, l’ouverture à un état de conscience altéré vers un espace indéfini, un temps suspendu où la connexion des corps devient fluide(s). Une sexualité où chaque partenaire, chaque rapport, transforme et fait évoluer les êtres par le partage et l’émancipation. À travers une installation vidéo-sonore immersive, le projet se réapproprie la force symbolique de la procréation. Il explore la matérialité d’une sexualité à but non reproductive en élaborant une créature microbiologique représentant les transmissions d’une intimité polyamoureuse. Il met en avant la cohésion entre l’organicité des relations et une technologie qui permet différentes libérations sociales, en référence à la procréation médicalement assistée.

Caroline Perrenoud – Entre-deux, il n'y a pas rien

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Caroline Perrenoud – Entre-deux, il n'y a pas rien

par Caroline Perrenoud

Il y a un espace entre ce qu’on appelle le réel et le virtuel – qui serait par définition irréel. Dans cet espace entre-deux, infini de possibilités, des identités se créent et s’émancipent. Les sexualités se découvrent et les avatars sont des rôles que l’on choisit d’incarner. Ces rôles sont multiples et représentent la multiplicité du soi. Femmes au pluriel, dissidente·x·s, l’espace entre-deux nous permet de nous montrer, nous observer, nous rendre puissante·x·s et revendiquer une place et une liberté. A travers l’auto-sexualisation, la monétisation de l’image de soi, les rapports sexuels ou amoureux, les avatars représentés évoluent avec fluidité et se transforment. Ils décident, investissent l’espace et se rencontrent dans une installation vidéo immersive.

Ciné-photographie

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Ciné-photographie

avec Marco Poloni

Projets réalisés par la classe des deuxièmes années du Bachelor Photographie, dans le cadre du cours Ciné-photographie dirigé par Marco Poloni durant le premier et le deuxième semestre 2020-2021.

Essais Photographiques

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Essais Photographiques

avec Matthieu Gafsou

La simple évocation du terme animal pose déjà des questions ; la plus générale de toutes est la suivante: appartenons-nous, en tant qu’humains, à ce règne, où en sommes-nous devenus totalement étranger·e·x·s ? Il ne s’agit pas ici de répondre à une telle question mais de saisir que la césure entre humains et non humains est extrêmement forte dans notre société – la seule de l’histoire humaine qui ait forgé une telle frontière. Pourtant l’animal est partout dans notre quotidien. Il y a l’animal que l’on mange, ou que l’on refuse de manger, celui que l’on domestique, celui qui habite notre – son ? – milieu, celui que l’on chasse, celui que l’on met en cage dans des zoos, celui que l’on étudie, que l’on protège, etc... On parle aujourd’hui de la sixième extinction de masse de la biodiversité. Ce contexte qui est aujourd'hui le nôtre complexifie notre relation au vivant et aux animaux en particulier. Nous sommes contraint·e·x·s de repenser notre relation aux Autres et prenons conscience que le vivant est un maillage complexe au sein duquel nous n’avons pas toute la place. En outre, les recherches scientifiques récentes ont fait exploser la théorie cartésienne de l’animal-machine et démontrent que nous ne sommes pas les seul·e·x·s à avoir développé une intériorité. Au cours de ce projet mené sur une année entière, il a été demandé aux étudiant·e·x·s de produire une série qui aborde une ou plusieurs des thématiques associées au monde animal, selon la forme de leur choix mais en utilisant le réel comme matière première.

Accrochage Photographique

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Accrochage Photographique

avec Laurence Bonvin

Comment passer de la bidimensionnalité de l’image à la pluridimensionnalité de l’expérience? Comment introduire des notions d’espace, de volume, de tactilité, de sensualité, dans les images et dans la manière de les présenter? Si les images peuvent nous permettre de créer de nouveaux liens avec le monde, comment éventuellement sortir d’une vision essentiellement basée sur la technique, une vision perspectiviste et anthropocentrée? Comment imaginer et représenter ce que serait une représentation détachée de notre point de vue humain? Dans notre culture une séparation a été établie entre culture et nature. Cette dichotomie a déterminé notre manière de voir, de comprendre et de représenter le monde qui nous entoure. Comment créer des images du vivant, de la « nature » qui iraient au-delà de cette distinction et de ce point de vue? Des images qui contribuent à recréer un lien avec ce qui est non-humain: le végétal, le minéral, l’animal, le cosmique. Qu’est-ce que sent et perçoit un animal, une plante, un objet, un arbre, la terre?

Mise en scène

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Mise en scène

avec Milo Keller

Photographie et arts plastiques

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Photographie et arts plastiques

avec Natacha Lesueur

La référence aux maîtres du passé (fût-elle irrévérencieuse) est une com- posante récurrente des démarches artistiques moderne et contemporaine. (Postmodernisme ; situationnisme, Appropriationisme) Citation, Hommage, Parodie, Remake, Pastiche, Remix, Détournements, Recyclage, Mashup, Appropriation, Re-enactment, Simulationnisme, Found footage, Sample, Palimpseste, les appropriations sont nombreuses et touchent tous les domaines.

Earth is Already Crying

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Earth is Already Crying

avec Anouk Kruithof

"Earth is already crying" workshop d'une semaine avec l'artiste Anouk Kruithof.

Création cinématographique

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Création cinématographique

avec Clément Lambelet

Photographie et arts plastiques

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Photographie et arts plastiques

Workshop 4x5

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Workshop 4x5

avec Benoît Jeannet

Workshop Moyen Format Argentique

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Workshop Moyen Format Argentique

avec Anoush Abrar

Pratique photographique

PHOTOGRAPHIE

Pratique photographique

avec Milo Keller

Carhartt WIP × ECAL

PHOTOGRAPHIE

Carhartt WIP × ECAL

avec Nicolas Poillot, Milo Keller

Au début de cette année, Carhartt WIP s'est associé avec l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, en invitant des étudiant-e-x-s en Bachelor Photographie à interpréter à leur manière certaines des pièces emblématiques de la marque de vêtements américaine, laquelle développe ses propres collections à partir des habits de travail Carhartt originaux. Les étudiant-e-x-s, dirigé-e-x-s par le directeur artistique Nicolas Poillot, ont ainsi produit un reportage éditorial, qui a été intégré dans le dernier numéro de «WIP Magazine» publié par Carhartt WIP et dont certaines images seront exposées à l’ECAL à l’occasion du lancement de cette publication.

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