A travers le prisme de l’identité visuelle, ce projet aborde des enjeux de langage graphique et de direction artistique. Chaque étape du projet examine un aspect du développement d’une identité visuelle : recherche, concept, langage visuel, design, communication.
Projet d’atelier (2025) avec Gilles Gavillet
Identité visuelle modulaire conçue pour le club RADION à Amsterdam. Pensée pour être à la fois reconnaissable et impactante, elle s’adapte à tous les formats et usages afin de répondre aux besoins d’un club de nuit dans un environnement très compétitif.
Ce projet explore une potentielle refonte de l’identité visuelle de la Fédération Suisse de Tir afin de l’inscrire dans un contexte plus contemporain et rigoureux.
En s’éloignant des clichés traditionnels associés au tir sportif, cette nouvelle identité vise à repositionner la fédération en mettant en avant l’excellence, la précision et modernité afin de séduire un nouveau public.
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Aujourd’hui abandonné, l’Orpheum Theater de New Bedford, États-Unis, a connu son apogée au début du XXᵉ siècle. Pour illustrer son passage du 6ᵉ au 7ᵉ art, l’identité de cette cinémathèque retrace les trois grandes périodes qui ont marqué ce lieu. Elle associe des ornements néoclassiques, tels que réinterprétés à l’ère Art déco, à une structure typographique inspirée des flyers de l’âge d’or du théâtre. Le tout est géométrisé et rationalisé pour s’intégrer à une approche contemporaine.
En 1962, le cinéaste français Chris Marker sort La Jetée. Il s'agit d'un film expérimental composé d'une centaines de clichés 35 mm en noir et blanc. Il raconte un voyage dans le temps dans un Paris post-apocalyptique déformé. Cette identité visuelle est basée sur une typographie originale conçue pour rendre hommage à la matière première de Marker et à son contexte français et transcrit l'idée du séquençage et de la projection lumineuse. Elle évolue à travers un teaser pour une projection de La Jetée et d'un livret contenant tout le script du film.
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Comment parler aux images ? Faut-il ou non montrer des images d'exposition ? Collages, appropriationnistes, le monde entier jusqu'à aujourd'hui, constellation d’images… Depuis le début du 20ème siècle, les artistes iconographes s'approprient les images produites à un niveau industriel. Les images de ces mêmes artistes viennent dessiner le nom de l’exposition fictive ICONO. En se les re-appropriant, l’identité utilisent leurs codes pour communiquer.
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Les chiffres sont omniprésents dans l’univers de la plongée en apnée, qu’il s’agisse de mesurer la profondeur ou la durée d’une immersion. Cette identité visuelle repose sur une typographie variable à deux axes, chacun représentant l’un de ces paramètres. La durée est illustrée par l’évolution de la graisse des contre-formes, symbolisant le niveau de remplissage des poumons du plongeur. La profondeur, quant à elle, est traduite par l’épaisseur des contours, évoquant le dégradé des couleurs s’assombrissant avec l’immersion. L’animation de ces variables crée un effet de respiration, en écho au rythme de l’apnée.
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